Pythie

puisse trouver. Mais c’est Éros qui tombe amoureux d’elle en se blessant avec une de ses flèches. Le père de Psyché, attristé que sa si belle fille ne trouve pas d’époux, se rend à Delphes et va voir Apollon, pour qu’elle puisse se marier. D’après la Pythie, Psyché doit être abandonné sur une colline où elle rencontrera son futur époux. Zéphyr cependant, amène la jeune fille dans une vallée, non loin d’un somptueux palais où elle s’y installa. Dans la nuit Éros vient la rejoindre, mais il ne veut pas

avoir un héritier, Polybos l'appela Œdipe (" celui qui a les pieds enflés ", en grec) et l'éleva comme son propre fils. Des années passent. Un jour, pendant une querelle, un Corinthien traite Œdipe d'enfant trouvé. Celui-ci, part demander la vérité à Pythie de Delphes. En chemin, un vieillard monté sur un char lui commande, un peu trop commandant, de s'écarter de son chemin. Œdipe, qui a le sang vif, le tue. C'était bien sûr le roi Laïos, son père. Ainsi, Œdipe accomplit la prophétie sans le vouloir

Apollon n'abandonna pas l'infortuné. Il lui conseilla de se réfugier à Athènes, où l'Aréopage, grâce à l'intervention décisive d'Athéna et le plaidoyer d'Apollon, l'acquitta de son meurtre. Puis le dieu le purifia à Delphes et, par la bouche de la Pythie, lui fit savoir qu'il serait définitivement guéri de sa démence en allant chercher la statue d'Artémis en Tauride. En Tauride, Oreste et Pylade, sur le point d'être sacrifiés comme étrangers, furent reconnus par Iphigénie, prêtresse d'Artémis, qui

lignée des nombreux exils qui ont frappé cette dynastie depuis 632 av J.C. Les Alcméonides seraient selon Hérodote à l’origine du renversement d’Hippias : exilés, ils auraient pris en charge la reconstruction du temple de Delphes en échange de quoi la Pythie aurait poussé Cléomène Ier, roi agiade de Sparte, à renverser la tyrannie athénienne. B) L’intervention spartiate Ce même Cléomène sera rappelé par Isagoras contre Clisthène qui, bien que vaincu par ce dernier, profite néanmoins du soutien du

objets sacrificiels effrayait les citoyens. Un autre aspect de la religion leur est réservé, plus sombre, en quelque sorte... Le premier sacerdoce d’Athènes est tenu par une prêtresse et nombreuses sont les prophétesses, la plus célèbre étant la Pythie de Delphes. Il semble que la religion apporte aux femmes la seule issue vers une sorte de citoyenneté. Les prêtresses ont les mêmes droits et devoirs que les prêtres (mis à part le sacrifice auquel elles doivent s’abstenir). Cependant, n’oublions

croyant vont se réunir dans le domaine de la morale. Mais quand l’homme se perd, ce sont les mythes qui rappellent à l’homme son devenir (Ricoeur). Ainsi, si les dieux sont morts et que « nous autres civilisations savons que nous sommes mortelles » (la-Pythie- Valéry), il n’en reste pas moins que l’homme est une créature hantée par la métaphysique, qui touche à la transcendance, domaine où religion et raison se frôlent sans cesse.

de Pierre Corneille (1659). 9- Oidipus de John Dryden et Nathaniel Lee (1679). 10-Œdipe de Voltaire (1718). 11- Œdipe d'André Gide (1930). 12- La Machine infernale de Jean Cocteau (1934). 13- Antigone de Jean Anouilh (1944) 14- La Mort de la Pythie, de Friedrich Dürrenmatt (1989). 15- Sang, de Lars Norén (1994). Le personnage d'Œdipe n'apparaît pas dans cette œuvre, mais il y est nommé plusieurs fois et l'histoire, située dans une époque contemporaine, ressemble à la sienne. 16- Incendies

481 : Ligue contre les Perses qui tentent de soumettre à nouveau les cités grecques → 31 cités dans la ligue Bataille de Thermopyles : le roi Léonidas résiste avec 300 Spartiates d'élites pour permettre à l'armée grecque de se retirer Oracle : La Pythie dit aux Athéniens que pour sauver la cité ils doivent se réfugier derrière les remparts de bois, pour Themistocle, elle désigne les bateaux athéniens fin septembre 480 : malgré leur infériorité numérique, les Athéniens remportent la bataille navale

détacher de tout ce qui ne dépend pas de lui pour pratiquer la vertu, qui lui permet d’atteindre ce détachement. La solution réside en ces quelques mots: « nosce te » : allusion au précepte inscrit au fronton du temple de Delphes et attribué à la Pythie qui renvoie à la doctrine de Socrate. Ultime détachement : accepter la mort (largement évoquée ici), qui fait partie intégrante de l’être humain, mais que le corps seul subit ; finalement, la mort libère l’homme de ses maux (les passions). 

héritier, Polybos l'appela Œdipe (" celui qui a les pieds enflés ", en grec) et l'éleva comme son propre fils. Des années passent. Un jour, pendant une querelle, un Corinthien traite Œdipe d'enfant trouvé. Celui-ci, alarmé, part demander la vérité à Pythie de Delphes. En chemin, un vieillard monté sur un char lui commande, un peu trop impérieusement, de s'écarter de son chemin. Œdipe, qui a le sang vif, le tue. C'était bien sûr le roi Laïos, son père. Ainsi, Œdipe accomplit la prophétie sans le vouloir