Que Penser Du Progrès Scientifique Et Technique

Clonage thérapeutique I : De quoi s’agit-il ? Le clonage thérapeutique consiste en un transfert de noyau de cellules somatiques. C’est une technique de production de matériel vivant qui s’effectue via l'injection de cellules souches dans la moelle épinière pour remplacer un organe détruit, dont la compatibilité avec le malade est garantie par la parenté génétique assurée par le clonage. La préparation des cellules souches embryonnaires implique la production d’embryon humain et/ou l’utilisation

l’Antiquité et l’heure moderne contemporaine. Le corps a longtemps été considéré comme le siège du péché de chair, et il est aujourd’hui réhabilité par l’homme moderne qui voit en lui le symbole de la vie, d’une démultiplication des possibilités scientifiques ou encore le siège de certaines libertés conquises. Le corps peut être réduit à sa simple matérialité sur un plan strictement biologique (cellules, tissu organique) face à une vision incorporelle que représenterait l’âme, capable de dépasser l’essence

ciel, et chaque individu a le droit d’en jouir aussitôt qu’il jouit de la raison» Diderot. Les Lumières est un courant intellectuel caractérisé par des idées qui expliquent le monde et la société grâce à la raison (celle-ci désigne la capacité de penser qui repose sur le calcul et qui permet de reconnaître le vrai du faux) et la science. Elles doivent permettre à l’Homme de trouver la liberté et le bonheur. Ceux-ci font parties des idées essentielles des Lumières. Les philosophes des Lumières sont

détermine. Connaître ce qui nous a déterminé ou programmé permet de nous en libérer, éventuellement. Les implications philosophiques du déterminisme biologique et ses conséquences politiques, sont extrêmement importantes. A la fois concept scientifique et objet symbolique sur le plan social, on attribue au gène de nombreuses facultés. La façon dont on se représente les gènes et dont on en parle, reflète une vision du monde qu’on appelle l’essentialisme génétique. Il réduit la personne à une

certaines cultures au détriment d’autres n’induit-elle pas un culte des différences lui-même barbare ? En effet, si tout se vaut, rien se vaut : juger au nom du respect des différences culturelles que toutes les cultures se valent, c’est s’empêcher de penser leur valeur respective. Comment dès lors éviter toute barbarie dans le regard que l’on porte sur la diversité des cultures ? Sur quel critère nous faut-il nous appuyer, s’il faut juger ? 1) Toutes les cultures ne se valent pas a) Chaque

L’ÉPISTÉMOLOGIE Très pratiquée, l'épistémologie est, paradoxalement, peu connue. Vous discutez avec des amis des progrès récents en génétique moléculaire, de clonage humain et de la valeur de ce type de recherche ? Vous faites de l'épistémologie. Un vulgarisateur scientifique s'interroge sur la portée d'une découverte médicale ? Il fait de l'épistémologie. Un physicien propose une réflexion sur les limites de notre connaissance, les avancées récentes de son domaine et leur impact sur notre vision

être le témoin. Elle est cependant au plus haut point mienne, dans la mesure où c’est (du moins pour Heidegger) la seule chose pour laquelle autrui ne peut pas se substituer à moi, ni même me seconder. Mais au-delà de la mort, il est possible de penser que c’est notre existence dans son intégralité qui est profondément et toujours nôtre. De là, il incombe à chacun de nous de réfléchir à son existence. Autrement dit, nous sommes responsables de notre existence. Et si l’on définit avec Sartre l’existence

représenté. Cette exposition porte donc sur ces objets de préoccupation, ces issues, ces choses qu’il faut rassembler. ...a la représentation du Dingpolitik B. Latour cherche une autre maniere de définir les ontologies du monde social, de penser ce dernier et ses interactions en introduisant les choses, les objets, les non-humains dans la définition meme de la politique : ce qui fera le Dingpolitik tournant autour des “choses” et devenant ainsi une politique plus réaliste. La démocratie

religion "a eu de l'importance aussi loin que nous puissions remonter dans l'histoire de l'esprit humain"[4], la science en revanche, n'a connu son plein essor qu'à partir du XVIe siècle et de ce que l'on a appelé plus tard la première "révolution scientifique" (la fameuse révolution copernicienne qui fait l'objet du Chapitre II). Cela signifie que si la religion apparaît presque consubstantielle à la vie humaine, la science, dans le sens moderne du terme, est un phénomène très récent. Toutefois,

celui qui est resté au premier stade de la civilisation à la différence des autres peuples qui auraient évolué à des stades bien supérieurs. Ceux-ci sont considérés comme attardés et restés au stade des premiers hommes. Ethnocentrisme : façon de penser centrée sur le peuple auquel on appartient. Considérer les autres du point de vue des normes sociales de son propre groupe que l’on juge supérieur. Cette attitude nie toute diversité culturelle. Exemple : Notion de développement (le préjugé ethnocentrique