Racine Et La Litote

Le chêne et le roseau « Celui de qui la tête au ciel était voisine Et dont les pied touchaient à l’Empire des Morts » désigne le chêne et l’Empire des morts est bien sûr les enfers, ce qui signifie par périphrase que le chêne a de très longues racines. 14. L’antiphrase dit le contraire de ce que l’on veut faire comprendre tout en ne laissant aucun doute sur le sens réel de la phrase. Exemple : C’est du joli ! ou « Votre compassion part d’un bon nature, répondit l’arbuste, » (La Fontaine. « Le

des termes organisées de façon croissante ou décroissante. Ex : Je me meurs, je suis mort, je suis enterré. (Molière) L’Euphémisme est une figure de style qui consiste à atténuer des faits ou des propos. Ex : Il nous a quittés (= mort) La Litote est une figure de style qui consiste à en dire le moins pour en suggérer le plus. Ex : Je ne dis pas non (= J'accepte volontiers) L’Anaphore est une figure de style qui consiste à répéter de(s) même(s) terme(s) en début de plusieurs phrases, de

La tirade étudiée est extraite de la tragédie Phèdre, écrite en 1677 par Jean Racine. C’est une pièce composée de 1654 vers divisée en cinq actes. Dans la scène cinq de l’acte deux, Phèdre, reine de Trézène, avoue sa passion incestueuse à Hippolyte, son beau-fils. Nous verrons comment cette tirade d’aveu manifeste la violence des sentiments de Phèdre, en étudiant dans une première partie comment la passion de Phèdre la rend coupable, puis dans une seconde partie qu’elle est aussi une victime.

L’ANAPHORE : répétition d’un mot ou d’un groupe de mots en début de phrase, de vers ou de proposition : « Rome, l'unique objet de mon ressentiment ! /Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant !/ Rome qui t'a vu naître, et que ton cœur adore ! » (Racine, Horace) LA RÉPÉTITION : un même mot est répété plusieurs fois dans le texte, mais les mots répétés sont séparés dans la phrase ou dans le texte : « La terre était grise, le blé était gris, le ciel était gris » (Giono) LE PARALLÉLISME

un lien avec la vie collective de la cité-Etat. Lorsque le philosophe Aristote, au IVe siècle av. J.-C., compose son traité sur la tragédie intitulée Poétique, la grande période du genre était déjà passée, un peu comme ce fut le cas en France après Racine. Aristote théorisait sur la Tragédie. Selon lui, elle permet de libérer le spectateur de ses impulsions mauvaises. Il cite : « La tragédie par la pitié et la crainte purge ses semblables passions » extrait de Poétique VI, 2. La théorie d’AristoteL’ouvrage

éléments d'un énoncé au moyen de reprises syntaxiques et rythmiques. Exemple : "Rodrigue, qui l'eût cru ? Chimène, qui l'eût dit ?" (Pierre Corneille, Le Cid [III, 5], 1637.) Exemple : "Quel transport me saisit ? Quel chagrin me dévore ?" (Jean Racine, Andromaque, 1667.) c. L'accumulation et la gradation L'accumulation énumère plusieurs termes qui se rapportent à un même thème ; la gradation les ordonne selon une progression de sens (croissante ou décroissante). Exemple : "Et les hommes déboulèrent

| |maladie. | | | |Je lui ai chatouillé les côtes. | |Litote |Elle consiste à dire moins pour faire |Ex : Va, je ne te hais point. (Corneille) | | |entendre plus. |On ne mourra pas de faim aujourd’hui

ronce vivace , aux épines aiguës , aux fleurs odorantes , poussait ses racines dans le sang de son cœur » (chap 4 p. 86 l. 49) Amour = rose , mais comme il y a plusieurs images, nous disons qu’il s’agit d’une métaphore

|On rapproche deux mots de sens contraire à l’intérieur |Absente, je vous trouve. | | |d’un vers ou d’une strophe, d’une phrase ou d’un |Racine | | |paragraphe. | | |

converger vers un seul but : il y a harmonie dans l’ensemble et harmonie entre la pensée et l’expression. En théâtre, les trois unités sont donc indispensables. Le style préfère donc la discrétion, l’allusion, les effets de sourdine (les litotes) célèbres chez Racine. Quant à sa personne, par souci d’universalité et par principe religieux, l’artiste classique, en honnête homme, ne la met pas en avant : le moi est haïssable (Pascal). L’IMITATION DE LA NATURE : quelle nature ? Pas celle des paysages