Raison

quelque chose que l'on est. Mettre un doute à nos propres convictions fait aussi parti de la liberté des humains. Montaigne croit en l'insuffisance de la raison humaine, pour lui une conviction ne constitue pas une certitude. Au XIXe siècle, l'attitude adoptée consistait à défier ses propres convictions, donc à penser qu'on peut ne pas avoir raison et que l'on peut se tromper. C'est ce sur quoi il : « fonde l'autorité de la religion chrétienne sur la chance qu'elle offre d'imposer une limite à la puissance

Séquence 1 : La raison et le réel Raison (du latin ratio « calcul, mesure ») Réel (du latin res « chose ») La raison et le réel désignent les deux termes d’une démarche qui engage l’homme dans un rapport de connaissance ac les choses. La raison humaine semble être la recherche de connaissances qui soit le plus proche de la réalité cad du réel ou du vrai Chapitre 1 : La démonstration I) La logique, science de la démonstration. La logique a été élaborée par Aristote (384-322)

Assurément non, car bien que tous possèdent une âme (à l’exception des corps inertes), des distinctions se dessinent entre les êtres de par leur essence et également de par leur âme. Nous avons des indices aux lignes 1 et 2, à savoir : « …même privés de raison, incapable d’accéder à ces pensées… », où le syntagme « ces pensées » nous suggère qu’il était question, avant les animaux, d’étants capables de penser. La pensée est le propre de l’homme. Il nous est alors possible de penser que Saint Augustin abordait

être raisonnable. La raison est la faculté qui nous sert à comprendre le réel, de l’analyser. Tout ce qui existe dans le monde est représentable. Or Dieu n’est pas représentable, il échappe donc à la raison et au monde. Dieu serait transcendant (élevé infiniment au-dessus du monde). Comment alors peut-on dire (expliquer) avec raison ce qui est hors du monde et qui échappe à la raison ? La foi échappe à la raison et la foi est accessible à tous. Sans recouvrir à la raison, la foi reste efficace

Dans ce texte, je ferai un court résumé de la philosophie grecque par WERNER Charles, Paris, Petite Bibliothèque Payot, publié en 1962. La question posée par Charles, dans ce texte, est comment les idées de la raison proviennent-elles de la sensation ? Selon Épicure, les sensations que nous éprouvons proviennent d’objets qui sont agréables ou désagréables. Les sensations sont vraies et proviennent d’objets tels que nous les percevons. Pour lui, la certitude sensible se suffit à elle-même, et

engagement. c) Mauvaise foi : chez Sartre, mensonge que l'homme se fait à lui-même, pour ne pas voir une vérité déplaisante. * raison : Du latin ratio, « calcul », « faculté de calculer, de raisonner » (en grec logos). * Au sens subjectif : mode de penser propre à l'homme (lui-même défini comme « animal raisonnable »). * Par opposition à l'intuition : faculté de raisonner, c'est-à-dire de combiner des concepts et des jugements, de déduire des conséquences. * Par opposition à la passion ou à la folie

ce que l’homme élabore dans l’histoire et conserve dans la tradition. Elle se distingue donc de l’inné, de ce qui est naturel, et que l’homme ne fait pas. Il n’y a pas d’humanité sans culture, au sens où la culture est la manifestation même de la raison humaine, à commencer par le langage. Il n’y a donc pas, à l’évidence, à critiquer la culture elle-même, sauf à vouloir vivre comme des bêtes et à renier ce qui en nous fait l’humanité. Mais la culture ne se révèle pas, chez l’homme, sous

écrit à Hassein, un religieux musulman, un dervis, pour faire l’éloge de la pensée scientifique occidentale Lecture du texte Comment Montesquieu, sous le couvert de la fiction orientale, réussit-il à démontrer à un religieux que la science et la raison sont de meilleurs guides pour l’homme que la religion ? Il y a dans ce texte 3 intérêts majeurs, tout d’abord le jeu avec la fiction orientale, puis l’éloge de la science et pour finir la critique de la religion. I) Le jeu sur la fiction orientale

Préface au Traité sur le vide, Pascal aborde le thème de la raison à travers la nature humaine. L’auteur soutient la thèse suivante : l’homme se distinguerait de l’animal par la capacité qu’il a de se changer lui-même ; il évoque alors la notion de progrès. L’animal agit avec son instinct, en revanche l’homme agit par la raison (la mémoire, le langage) ce qui l’amène dans un processus cumulatif illimité. Il établit donc une séparation entre la raison humaine et l’instinct, liée aux différences entre pensée

supériorité de ce type de connaissance qui est donc "parfaite" comme il le dit, celle-ci nous étant donnée à notre naissance, "disposition orginelle". Cette connaissance permet de faire un lien entre effets et causes, ce qui forme le principe de la raison. Cette raison nous vient de l'esprit. En effet, le philosophe a utilisé le mot "Représentation" pour signifier l'idée mentale ou l'image de tout objet qui est perçue comme étant externe à l'esprit. De plus, cette connaissance intuitive ne suit pas des règles