Redistribution Est Elle Necessaire

considérable de l’Etat en fait un agent incontournable. Alors que les Classiques prônent l’Etat libéral, qui doit être minimal et ne pas entraver la liberté d’entreprendre ou le fonctionnement du marché, ils le considèrent néanmoins comme un agent nécessaire au bon fonctionnement et à l’existence d’une économie de marché. Pour Keynes dans les économies contemporaines, la « main invisible » ne permet pas de coordonner l’action des différents agents et un équilibre du « sous-emploi » devenant possible

est donc nécessaire pour les pouvoirs publics de réduire les inégalités de situations de départ si l’on veut accroitre l’égalité des chances. En effet l’égalité des chances n’est pas suffisante pour garantir la justice sociale car certains souffrent d’un handicap de départ lié au milieu social d’origine. Par conséquent, l’Etat providence peut contribuer à la justice sociale par différents moyens, se donnant alors pour mission, de garantir une protection sociale, d’opérer une redistribution des revenus

en 1996. La part des plus riches a elle augmenté puisqu’en 2002, il y a 0,1% de la population qui touche plus de 200 000 euros par an, contre seulement 0,003% en 1996. Nous pouvons alors nous demander comment mobiliser les ressources nécessaires à cette croissance, pour ensuite développer son pays. C’est là que les rôles de l’Etat et de l’entrepreneur sont primordiaux. Pour ce faire, l’intervention des pouvoirs publics a pour but d’aider et d’encadrer les initiatives privées. C’est une

sociale A Le système français (redistribution horizontale + protection sociale = Sécu + Pôle emploi + assistance + Inspiration essentiellement bismarckienne) B Toutefois le modèle est en crise (crise financière des ciseaux + crise de légitimité (Hayek inégalités justes et trappes à pauvreté ⇒ évolution vers l’assistance et le modèle anglo-saxon d’Esping Andersen) 10. La protection sociale en France permet-elle de diminuer les inégalités ? I Oui A la redistribution horizontale compense les inégalités

bas[]. Le régime français de l'État-providence combine ces deux aspects. Outre l'objectif d'assurances contre les risques et aléas de la vie, l'État-providence poursuit souvent un objectif de justice sociale, via certains mécanismes complexes de redistribution des richesses. 3) Enjeux * Le travail, * L'emploi, * La formation professionnelle, * La protection sociale et l'assurance maladie, * L'éducation, * L'accompagnement des SDF, * Les politiques en directions des

la question : « L'égalité de quoi ? ». On distinguera égalité des droits, égalité des situations et égalité des chances. On analysera les principaux moyens par lesquels les pouvoirs publics peuvent contribuer à la justice sociale : fiscalité, redistribution et protection sociale, services collectifs, mesures de lutte contre les discriminations. On montrera que l'action des pouvoirs publics s'exerce sous contrainte et qu'elle fait l'objet de débats quant à son efficacité : risques de désincitation

Enfin, l’intervention budgétaire est justifiée par la typologie de Musgrave, mise en place en 1959. L’Etat a ainsi trois fonctions: on distingue une fonction de stabilisation (activité économique vers sa tendance de long terme), une fonction de redistribution (politique de justice sociale, réduction des inégalités), et une fonction d’allocation (pour pallier les insuffisances de marché (externalités, biens publics). L’on peut y ajouter une quatrième fonction, celle d’acteur du marché, notamment pour

sociaux (maladie,vieillesse,chômage)La protection sociale repose sur la redistribution. C’est à dire ensemble des opérations de prélèvement obligatoire*(impôts et cotisations sociales) et de versement de prestation sociales (allocation) effectué par les administrations publiques sur les revenus des ménages.**Il*la fiscalité correspond à l’ensemble des règles relatives aux prélèvements obligatoires dans un pays. La redistribution repose sur deux logiques :-horizontale, lorsqu’elle vise à protéger tout

treize ans après : entre redistribution et incitations (RMI) a (1). À l’origine, ce disLe revenu minimum d’insertionambiguïté treize anspersonnede loi qui l’inspositif devait répondre à au moins deux objectifs. Le texte taurait était, à cet égard, sans : « Toute dont les ressources n’atteignent pas le montant du revenu minimum, qui est âgée d’au moins vingt-cinq ans ou qui assume la charge d’enfants, et qui s’engage à participer aux actions définies avec elle, nécessaires à son insertion sociale

développement. Mais peu à peu, les progrès de la productivité vont avoir des retombées positives pour l'ensemble de la société (ils entraînent une baisse des prix et une augmentation des salaires). De plus, une intervention de l'État pour assurer une redistribution des richesses va permettre une relative atténuation des inégalités. Selon la loi de Kuznets, plus un pays se développe, plus les inégalités de revenus se réduisent. Ainsi, les inégalités sont plus faibles dans les pays développés que dans les