Relation Féodo Vassalique Fief

innovations Carolingiennes Jusqu'au 7ème siècle, l’Église entretenait de bonnes relations avec les rois francs mais la papauté continuait de considérer que son protecteur naturel était l’Empereur d’Orient mais au début du 8ème siècle, la papauté se détache de l’Orient et les rois francs deviennent les nouveaux protecteurs de la papauté. Ce qui fait que pendant la première moitié du 8ème siècle, les relations avec la papauté s’améliore et les carolingiens font une innovation importante, le sacre

lien : le lien féodo-vassalique Pour la France : 3 traits dominants : - morcellement du pouvoir public - développement très poussé des liens de dépendance. Un groupe de guerriers est au plus haut de l’échelle sociale - morcellement du droit de propriété Section 1 : La dimension politique de la féodalité 987 : l’Empire carolingien a éclaté ainsi que les pouvoirs de l’empereur. Il existe tout de même une hiérarchie Féodalité : désordre organisé Relation féodo-vassalique limite les

la féodalité est apparue bien avant le mot. Seigneur accorde bénéfice au vassal. Cette relation existe depuis longtemps, mais le mot bénéfice cède la place au mot fief. La chose a donc changé, si le mot ancien ne convient plus. Le bénéfice était périphérique, il devient central en étant fief. La relation est matérielle, centrée sur la chose (« réelle », de res). La relation est devenue féodale, centrée sur le fief. A cessé d’être le modèle dominant au 13ème siècle, quand l’Etat en construction s’impose

connu, reflétant une réalité : le fief. Dans le langage juridique, le fief signifie une concession (de terre et de droit le plus souvent) à charge de services nobles (obligation de servir le suzerain). Le vassal se donne en partie à un suzerain, le suzerain lui doit protection et assurance d'une vie confortable, en échange des services que va rendre la vassal. On dit de celui qui possède une terre noble, qu'il possède un fief. Appliqué au milieu du Moyen-Âge, le fief et l'incidence de la vassalité

un barrage à cette souveraineté. En effet, la féodalité est l’ensemble des relations féodo-vassaliques qui s’appuient sur un système d’obligations réciproques entre deux hommes, en principe égaux : le seigneur (senior, le plus âgé en principe) et le vassal (vassalus, garçon). Le seigneur s’engage à défendre et protéger son vassal ainsi qu’a l’aider à marier ses filles et élever ses enfants, de plus il lui octroie un fief. En retour le vassal marquera sa foi par le dévouement, l’escorte, la révérence

roi ,mais chacun suzerain d'un écuyer. Le vassal est lié à un suzerain par obligation de foi et hommage tandis que le suzerain doit faire des promesses à son feudataire en t'autre le protéger en cas de combat ainsi que lui donner un fief. Ce système féodo-vassalique prend place après la mort de Charlemagne. En somme dans la féodalité l'idée est de respecter la hiérarchie, 1 référence : Histoire de la littérature française Tome 1 par P. BRUNEL page 7 2 référence : Anthologie de texte littéraires

par les autorités normatives. A partir du 11ème siècle, tout le droit devient coutumier (droit public et privé). 1 – L’aspect public de la coutume : les relations entre seigneur et sujets Autour de l’an 1000, le mot coutume apparait « consuetudo » (latin) pour désigner les taxes versées aux seigneurs dans les relations entre le seigneur et sujets. La coutume a donc d’abord un sens fiscal. Elle désigne d’une part ce qui doit être versé au seigneur, et d’autre part le privilège dont

politique et plus particulièrement une société politique qui s’est développé en Europe ; et même en Asie ; du 10ème au 13ème siècle. C’est au 18ème siècle que l’on va parler de société féodale – terme utilisé par Montesquieu – toutefois, les termes de « fief » et de « féodal » sont utilisés dès le 11ème siècle par les juristes. Le terme de féodalité possède deux dimensions : • Au sens étroit, il « désigne un ensemble d’institutions créant et régissant des obligations d’obéissance et de services

les étudiants en droit, et les Novelles (plus tardives), recueil des constitutions récentes. L’Occident n’aura connaissance de cet ouvrage considérable que beaucoup plus tard, au XIe s. 2. Quelques caractéristiques du droit romain a) Une relation constante entre la théorie et la pratique L’élaboration du droit romain est caractérisée par un aller-retour permanent entre théorie et pratique. Les lois sont élaborées en fonction des situations qui se présentent. On aurait pu toutes les laisser

nombreux domaines ( mariage, propriété, contrat), il faut ajouter à cela qu'à coté du contenu du droit, on doit au romain également la science du droit qui repose sur l'idée que le droit doit organiser des rapports justes: droit et justice sont en relation, autrement dit depuis les romains il existe une justice objective dont le droit doit être l'expression et les romains vont faire passer dans la pratique ces idée, ils vont formuler un droit selon cet impératif de justice, ils vont élaborer une science