Relation Féodo Vassalique Fief

juridique. Section 1, la dimension politique de la féodalité  Il n’existe une féodalité que parce qu’il y a un éclatement des pouvoirs. Malgré cet éclatement, le système féodal met en place une hiérarchie qui est dictée par des relations féodo-vassaliques. A – L’éclatement des pouvoirs  Le pouvoir est éclaté à cause du morcellement territorial qui caractérise le déclin de l’Empire carolingien. Le morcellement territorial s’est installé à cause de la perte d’autorité du roi carolingien

Dissertation : l’évolution du contrat féodo-vassalique Entre le IXe et le XIe siècle, un morcellement territorial s’accompagne d’un glissement progressif de l’autorité du roi au profit des seigneurs locaux qui s’emparent des prérogatives de la puissance publique. Ce mouvement de morcellement territorial apparaît comme la conséquence directe de la montée en puissance des Grands et est parallèle à l’apparition de la féodalité. Avec le capitulaire de Quierzy-sur-Oise de 887, les Grands acquièrent

apparait alors comme un remède à la décadence de l'État carolingien, c'est une struture sociale et politique de substitution. La féodalité se traduit certes par un morcellement territorial, mais également par des liens contractuels dits liens féodo-vassaliques. Il s'agit de liens personnels qui se matérialisent dans un contrat de vassalité. Dans cette nouvelle organisation, le roi capétien est un seigneur parmi les autres, autrement dit dans le domaine des vassaux il se comporte comme n'importe quel

I- Les relations féodo-vassaliques A-Un lien réel: La cérémonie, expression du contrat vassalique La vassalité résulte d’un contrat par lequel un homme, le vassal, entre dans la dépendance d’un autre homme, le seigneur. Ce contrat qui obéit à certaines formes particulières engendre des obligations réciproques entre les parties. Cette notion apparaît donc comme un lien personnel .Ce lien personnel a une double fonction : il structure un groupe social (un seigneur à ses hommes), mais en même

COMMENTAIRE DE TEXTE, LE "COMMENDATIO".  Le système féodo-vassalique s’est développé à cause de l’affaiblissement de l’autorité publique après l’effondrement de l’empire carolingien (xexie siècle - ) : l’empereur, les rois et les princes territoriaux étaient incapables de faire régner l’ordre et d’imposer leur pouvoir aux seigneurs locaux. Un réseau de relations d’homme à homme s’impose donc, donnant des droits et des devoirs pour chacun d’entre eux. Ceux ci par la cérémonie du commendatio. 

nord est plus atteint. A l'Empire succède la seigneurie. « Le fief » Problématique : Comment, dès lors, définir la notion de fief ? Annonce de plan : Le fief est une tenure particulière, récompensant le service noble ( I ). L'évolution de son régime est la principale cause du bouleversement du lien de vassalité ( II ). I – Une tenure particulière : C'est la concession qui récompense l'engagement vassalique ou service noble de nature militaire. De nature variée ( B ), il suit

qui amène à se questionner sur quel est la relation entre le vassal et le seigneur selon Fulbert de Chartres. Dans un premier temps, la relation entre un vassal et son seigneur repose sur des obligations (I) puis dans un second temps, Fulbert de Chartres donne des éléments clés de la fidélité (II)I-La relation entre un vassal et son seigneur repose sur des obligations Le lien qui uni un seigneur à son vassal, est appelé le lien féodo-vassalique qui est un contrat de fidélité qui engendre

Serments vassaliques prêtés au nouveau comte de Flandre (1127) Galbert de Bruges, Histoire du meurtre de Charles le Bon, comte de Flandre, éd. H. Pirenne, Paris, 1891. + Planche iconographiques (p.29-30). Cœur de la société féodale et de la relation de pouvoir, la vassalité a su imprégner tout l’Occident médiéval. A travers cet extrait d’une des œuvres de Galbert de Bruges, intitulée Histoire du meurtre de Charles le Bon, comte de Flandre (De multro, traditione et occisione gloriosi karoli

(appelé aussi souverain ) dont il tient un fief et à qui il doit hommage et services . C'était un homme très cultivé, vivant dans un milieu modeste. Il est nommé évêque par Robert Le pieux en 1006. Guillaume V, quant à lui était duc d'Aquitaine, connu également sous le nom de Guillaume de Poitiers. A travers cette lettre, Fulbert de Chartres s'interroge sur les relations d'obligations entre les seigneurs et les vassaux et le sens de l'engagement vassalique. Qu'elles sont les fondements et les limites

confisque provisoirement le fief. Dans ce cas, le vassal avait un an et un jour pour respecter ses obligations sous peine de confiscation définitive. II. La fidélité comme notion constituée d’un double lien Dans cette lettre, l’auteur évoque les faits de « jurer fidélité » (l. 3) à un seigneur et de « mériter son fief » (l. 12). Il convient donc de préciser ce qu’il entend par là. Pour cela, il est important de se pencher sur la vassalité (A) et la concession en fief (B) ainsi que ce qui les lie