Religion naturelle

l’indiquent : la religion recule. En France, 73.7% de la population déclaraient en 1970 appartenir à une religion, pour seulement 57.5% de la population en 1999. Parallèlement à cette effondrement des pratiques religieuses, le terrorisme islamiste, largement médiatisé, atteint des pics de violence. Peut-on alors dire que la religion est un fait du passé, voué à disparaitre dans l’air du temps? Pour cela, il est important d’étudier la question suivante : peut-on concilier religion et modernité?

j’ai raison, je n’en veux pas davantage. Il ne faut pour cela que vous faire distinguer nos idées acquises de nos sentiments naturels ; car nous sentons avant de connaître ; et comme nous n’apprenons point à vouloir notre bien et à fuir notre mal, mais que nous tenons cette volonté de la nature, de même l’amour du bon et la haine du mauvais nous sont aussi naturels que l’amour de nous-mêmes. Les actes de la conscience ne sont pas des jugements, mais des sentiments. Quoique toutes nos idées nous

La religion 1ère étymologie : le mot religion viendrait du latin religio qui désignait des noeuds de paille qui servaient à attacher des poutres pour fabriquer des ponts. Le maître bâtisseur de se travail s'appelait le pontifax. Son rôle était double : il surveillait les travaux et avait pour rôle de calmer la colère des Dieux parce que les hommes transgressaient l'ordre naturel des choses. 2ème étymologie : proposée par Cicéron : elle associe le mot religio et le mot relegere qui signifie récolter

écrit des tragédies, des contes philosophiques, des poèmes, du théatre (Oedipe, 1718). Il a beaucoup voyagé. S'est exilé, etc. L'ingénu C'est donc un conte philosophique. Il expose indirectement un point de vue sur la morale, la politique, la religion. Ce livre est publié en 1767, et écrit en Suisse. Se passe au XVII; règne de Louis XIV (absolutisme); après révocation édit de Nantes. C'est un Huron qui arrive en France > il va faire l'apprentissage de la société française. Il va développer ses

devenu malheureux, il s'est imposé des obstacles, il est la source même de ses malheurs. B résume la misère de la condition de l'homme civilisé « Il existait un homme naturel : on a introduit au-dedans de cet homme un homme artificiel ; et il s'est élevé dans la caverne une guerre continuelle qui dure toute la vie. Tantôt l'homme naturel est le plus fort ; tantôt il est terrassé par l'homme moral et artificiel. ». La discussion entre A et B s'arrête avec le retour du beau temps, et la perspective de

c'est que tous les hommes sont frères, enfants d'un même Dieu qui ne nous a pas donné des cœurs pour nous haïr et des mains pour nous égorger. Toutes les religions qui honorent le même Dieu universel sont donc égales entre elles et doivent s'accorder une tolérance mutuelle. Cette religion «naturelle» est plutôt une fraternité humaine qu'une religion puisqu'elle est vidée de tout contenu proprement mystique et religieux. La morale seule compte et l'homme n'a que faire d'une révélation toujours incertaine:

important pour les humanistes : c'est-à-dire qu’ils pensaient qu’il fallait avoir un juste équilibre entre la formation intellectuelle (langues, sciences, musique etc.), la formation physique (jeux sportives, danse etc.), la formation morale (éthique, religion, connaissance de la société) et la formation sociale. Tout cela permettait d’avoir un esprit sain dans un corps sain. Pendant l’époque de Rabelais, comme à l’époque des hippies aux Etats-Unis dans les années 1960s, il existait une tension dans l’atmosphère

nous les humains, le plus souvent, la tendance est de viser un certain idéal, avoir une vie bien remplie, la plus intense possible. Contrairement à l’animal qui est programmé pour effectuer toujours les mêmes gestes et se contenter des mêmes besoins naturels, l’homme lui n’est pas programmé. Il est a priori libre d’inventer sa vie, de la mener comme il l’entend et de tracer son propre cheminement. Il est libre aussi de faire le mal ou le bien. Alors dans l’urgence de vivre, beaucoup se lancent dans une

disparaître les religions ? » Pourquoi les avancées de la science, que ce soit dans le domaine des sciences humaines, de la nature, ou des mathématiques, n’ont-elles pas éradiqué les religions ? Ainsi, nous nous demanderons en quoi on pourrait penser que science et religion sont deux notions antinomiques, et donc pourquoi la première aurait dû faire disparaître la seconde. Puis, nous étudierons pourquoi science et religion cohabitent toujours aujourd’hui. I) La science et la religion sont au premier

gestes chrétiens détournés. C'est vu comme des superstitions par le monde extérieur c'est-à-dire les gens des villes. Ce sont des traditions sécurisantes avec la présence de saints intercesseurs et guérisseurs : ils ont un rôle protecteur. C'est une religion populaire car il s'agit, en réalité, d'un ensemble vécu comme tel. Jusqu'au moment où un curé, comme le prieur SAUVAGEON, lutte contre ces superstitions. Une des caractéristiques de la réforme catholique est d'instaurer une politique de terreur