René Chateaubriand Métaphore

microcosme et macrocosme ⟶ un « tout le monde »⟶ Mélange de perceptible et d’affectif ⤷ Ne sont plus qu’un, sans l’un on ne peut pas faire la part des choses 4° Les Mémoires d’Outre – Tombe, Tome 3, Chapitre 1, Chateaubriand (1848) 5° Le peintre de la vie moderne, Baudelaire (1863) ⟶ Explorer Paris (nouveaux champs esthétique) ⟶ Le lyrisme envahit les paysages urbains ⟶ Permet de définir / représenter le beau

Serge Doubrovsky L’Autobiographie. Aujourd’hui le mot « autobiographie » désigne, en sens large « tout livre dans lequel l’auteur a exprimé sa vie ». Au début du XXème siècle on qualifiait comme d’autobiographies le Werther de Goethe, le René de Chateaubriand ou Les confessions de Rousseau et on pensait aussi que la forme (prose ou vers, 1ère ou 3ème personne, etc.) importait peu et que toute l’importance d’une autobiographie consistait dans le rapport entre les choses racontées et la vie de l’auteur[1]

gréco-latin pour s'inspirer des littératures du Nord. De plus, la littérature classique se fait l'écho d'idées de conception de l'homme périmées, disparues avec le monde antique. Chateaubriand met l'accent sur l'exploration du "moi" et avec René il crée un mythe : le premier personnage romantique de la littérature française, René : premier jeune homme en proie au désespoir et au "mal du siècle", balloté entre sentiments et sensations contradictoires. Il souffre de passion incestueuse pour sa sœur et traîne

1715 : Le Classicisme (La Fontaine, Molière, Racine, Perrault) 1715 à 1789 : Les Lumières (Lettres Persanes de Montesquieu 1721, Voltaire) Révolution : « Période Noire » ; ère de terreur Romantisme : 1802 / 1804 jusqu’en 1857 / 1860 avec Chateaubriand, René puis Hugo, Stendhal, les Fleurs du Mal de Baudelaire, Madame Bovary de Flaubert). Réalisme : 1830 à 1880 = Courant artistique, littéraire ou culturel (VS Mouvement : groupe de gens autour d’un texte fondateur) Un courant à la différence d’un

romantique est un héros qui souffre du « mal du siècle ». Il est toujours seul, et quand il est en compagnie d’autres personnages, il cherche à s’isoler. Dans René (1802), de René de Châteaubriand, le personnage parle de son isolement du reste du monde : « Comment exprimer cette foule de sensations fugitives que j’éprouvais dans mes promenades ? ». René utilise ces promenades non seulement pour échapper aux autres personnages dans l’œuvre, mais pour s’échapper du monde entièrement en utilisant son imagination

(Renan, Taine, etc.) ; la croyance selon laquelle la science résoudra tous les problèmes se nomme alors « scientisme ». • Le rapport des écrivains à la science est ambigu, fait à la fois de fascination et de refus : tout un pan du romantisme, de Chateaubriand à Flaubert, conteste ainsi la primauté accordée aux sciences. D’autres, de Balzac à Zola, adhèrent pleinement à l’idéal du progrès scientifique et veulent développer la littérature sur ce modèle (voir Balzac et la référence à Cuvier et à son système

romantiques, celle des aînés et celle de 1830, ont exprimé de manière différente. Lorsqu’on parle du « mal du siècle » romantique on est tenté d’évoquer aussitôt les lyriques, les analystes de la conscience douloureuse de soi et on pense plutôt à René, à Obermann, à Octave de La Confession d’un enfant du siècle et à d’autres « enfants du siècle ». Mais le phénomène est bien plus complexe, il illustre une crise spirituelle où l’incidence de certaines causes générales sur chaque cas particulier exige

privilégie notamment l’expression du moi et les thèmes de la nature et de l’amour. Les précurseurs du romantisme : Rousseau (1712-1778) : La Nouvelle Héloïse (1761) et Les Rêveries du promeneur solitaire (1782) Chateaubriand : voir, par exemple, le lyrisme dans Atala (1801) et René (1802), la nostalgie des paysages américains dans les Mémoires d’outre-tombe (1848). Les thèmes récurrents : la mélancolie, le moi en souffrance (expression des sentiments personnels →  lyrisme, élégie),

souffre d’avantages que les autres hommes, il est inquiet et parfois désespéré. Il se sent isolé, incapable de s’intégrer à la société, il reste un marginal, étranger aux valeurs de la société. Il est insatisfait. En 1802, René de Chateaubriand écrit un roman autobiographique, René. Beaucoup de jeunes gens se sont identifiés à ce roman. L’esprit romantique est associé à l’égotisme. L’objectif de l’artiste est de fuir hors du monde réel. Baudelaire cherche à échapper à la réalité. Même si le héros

mode pleine d'artifices. Le style précieux : Il se caractérise par : • des exagérations avec l'emploi de superlatifs comme « furieusement », « effroyablement », « terriblement » ou d'expressions du type « cela est du dernier bourgeois ». • des métaphores et des périphrases parfois incompréhensibles. Ainsi pour éviter d'employer des mots bas comme « fauteuil » on parle de « commodités de la conversation », quand au miroir il devient le « conseiller de la beauté ». • des genres brefs comme le portrait