René Chateaubriand Métaphore

surtout chez les romantiques que la poésie apparaît comme le moyen privilégié de l’expression des sentiments. Elle y prend alors la forme de l’effusion ou du discours. En effet, leur chef de file, Chateaubriand, dans René, montre véritablement à quel point la poésie est au service des sentiments. René sera bientôt le point central du cliché romantique le mieux connu : « le mal du siècle ». On y retrouve notamment l’expression d’une foi qui met mieux en évidence l’exaltation du sentiment poétique

justifier son choix d'une prose souple qui reprend la division en strophes, ni dans l'édition séparée des Sonnets, ni dans l'édition des œuvres complètes : c'est qu'il s'insère dans cette pratique bien ancrée de rejet du vers en traduction à laquelle Chateaubriand, entre autres, avait donné ses fondements théoriques dans les préliminaires à son influente traduction du Paradis perdu de Milton (1836) [3]. Or c'est dans ce contexte qu'un an avant la traduction intégrale des sonnets, en 1856, un certain Ernest

ma vie, Et mes amis et ma gaieté; J'ai perdu jusqu'à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Musset, « Tristesse », Poésies nouvelles. La mélancolie prendra la forme paroxystique du « spleen » chez Baudelaire qui se plait à cultiver les métaphores de l’extrême : Des cloches tout à coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrement. - Et de longs corbillards, sans tambours ni musique

sa mère se remarie avec un colonel du nom de Aupick ; il sera d’ailleurs son contre-modèle. Il voit dans ce remariage le symbole d’une chute originelle, une malédiction initiale sur ses passions féminines. Il sera attiré par l’œuvre de Chateaubriand et lit René. Il entame des études de droit mais fréquente vite la bohème du Quartier latin qui sont des jeunes en rupture de bourgeoisie. Il est également tourné vers la déchéance représentée par le monde des alcooliques et des prostituées Son

une idée abstraite et l’image utilisée. Le monde n’est donc pas rationnel et doit être déchiffré. Le langage a ainsi une place très importante dans le Symbolisme, d’où l’utilisation de mots nouveaux, ou des effets syntaxiques parfois litigieux. La métaphore est très employée, tout comme l’allégorie. Le poète symboliste devient l’intermédiaire entre le monde réel et les secrets de l’univers : il est un guide. Cela explique le vocabulaire du sacré et du secret dans les œuvres symbolistes. La perception

écoles romantiques Au moment où s’exténue la littérature impériale, Les Méditations (1820) de Lamartine sont une révélation. Désormais le genre romantique possède son premier monument à l’ombre duquel se regroupent bientôt des disciples de Chateaubriand : Emile Deschamps, Hugo, Vigny… Stendhal mûrit les théories qu’il exposera dans son Racine et Shakespeare (1823-25) déclarant un « combat à mort (…) entre le système tragique de Racine et celui de Shakespeare ». Il réclame une abolition des règles

l’harmonie entre l’être et la nature qui l’environne. Le « mal du siècle »(qui sera expliquer par Peter), thème favori du théâtre et de la poésie romantique, est fortement présent dans les écrits de René de Chateaubriand. Il met l’accent sur l’exploration du « moi » . En 1802 il crée le personnage de René qui souffre d’une passion incestueuse pour sa sœur. C’est ainsi que le héros romantique instable et angoissé est né. Madame de Staël, qui a popularisé en France le terme « romantisme » et lui

 C’est  également une des œuvres de cette femme, « De l’Allemagne » qui va ouvrir  la voie du Romantisme français (1810).     En France : Jean-Jacques Rousseau ( XVIIIème s. ) ouvre le pré-Romantisme français. Chateaubriand (écrivain français : 1768-1848)  met l'accent sur l'exploration du "moi" et avec le roman René il crée un mythe : le premier personnage romantique de la littérature française. Stendhal va intégrer le mot « romanticisme » (avec un sens plus large que romantisme). Lamartine , grâce au poème « Le

ainsi se comprendre symboliquement comme le recueil poétique. Face à l'anéantissement, au silence, à l’impression d’abandon, seule reste la parole poétique, l'écriture: « l'obscure naissance du langage ». La prière se fait alors poésie avec les métaphores (l.4; l.9), les allitérations: [s], dans le verset 3 et le travail sur le rythme précédemment étudié. En outre, la représentation du poète oracle ( « les prophéties » du livre) se donne à voir dans la solennité du ton. B- La réflexion sur

Commentaire littéraire Alfred de Musset, l' « enfant du Siècle » né en 1810, est de la génération de 1830, celle du Romantisme. Avec François-René de Chateaubriand, Victor Hugo, ou encore Gérard de Nerval, il est l'un des plus grands auteurs romantiques. Dans sa Confession d'un Enfant du Siècle, Musset dit ne pas entreprendre de raconter sa vie, puisque, n'ayant que 26 ans à sa publication, il ne l'a pas encore vécue. Cependant, on pourrait se demander si, justement, une des caractéristiques