Représentants Représentatifs

Selon Rivarol « il y a deux vérités ... ». Nous nous proposons d'étudier des citations et extraits de constitutions puis des extraits d'Institution politique et droit constitutionnel de M. Prélot et J. Boulouis et de l'ouvrage Le régime représentatif en question de J. Gicquel et H. Portelli. La souveraineté est la caractéristique suprême d'une puissance qui n'est soumise à aucune autre. De cette définition générale découle deux vision différentes: la souveraineté populaire et la souveraineté nationale

Introduction : Aujourd'hui le régime représentatif est parfois considéré comme un modèle étatique universel. Il apparaît à la fois légitime car fondé sur la volonté du peuple et efficace car il n'est pas exercé par le peuple lui-même. La conception moderne a intégré le principe représentatif au principe démocratique, ainsi on peut désormais parler de démocratie représentative, par opposition à la démocratie Athénienne qualifiée de directe. Mais un tel régime souffre de contradictions internes

par conséquent, aujourd'hui la démocratie pure consacrant "le pouvoir du peuple, pour le peuple, par le peuple" n'existe plus. Si bien sûr l'individu est placé au centre du système, le peuple exerce sa souveraineté par l'intermédiaire d'organes représentatifs. Le pouvoir est détenu par la nation en tant qu’entité collective, abstraite et indivisible. La naissance des démocraties modernes se fait au XVIIème siècle grâce aux grandes idées philosophiques: les démocraties représentatives prendront alors

comme un monstre qui va garantir la sécurité aux individus au détriment de la liberté, mais toujours dans l’intérêt commun. Pour Hobbes, l’État a les instruments de la souveraineté mais pas la totalité du pouvoir, il ne voit pas l' État comme représentant de Dieu. Lors de la Révolution française on s'est efforcé de donner un fondement juridique à la souveraineté, qui ne tient plus à la religion ou à la tradition, mais réside désormais dans la souveraineté collective. Les philosophes

Sciences politiques Principe du gouvernement représentatif Bernard Manin I. Biographie de l’auteur et de certains auteurs cités II. Thèse du livre. III. Critique du livre. Travail à rendre pour le Mardi 16 décembre 2008 I. Biographie de l’auteur et de certains auteurs cités . Bernard Manin Bernard Manin (1951) est Ancien Elève de l'Ecole Normale Supérieure, Agrégé de Philosophie et Docteur en Sciences Politiques. Après avoir enseigné dans le secondaire, en lycée

l’abbé Sieyès proposa alors la dissociation de la souveraineté. C'est-à-dire une répartition de la souveraineté aux mains de plusieurs organes : le Roi et la nation. Ici, la nation est personnifiée par l’Etat, le pouvoir étant délégué aux mains de représentants. La nation est perçue dans son ensemble, la volonté est générale, c'est-à-dire que la souveraineté n’est plus aux mains de l’ensemble des citoyens ayant chacun une volonté particulière, mais aux mains de la nation dans son ensemble, il n’y a donc

dont la France. C’est donc sur ce point que s’appuie l’alinéa 1 de l’article 3 de la Constitution Française de la Cinquième République de 1958 qui stipule en effet que « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum ». Cet article se situe dans la première section de la Constitution ayant pour titre « La Souveraineté ». De cette manière, il est aisé de comprendre l’importance de la souveraineté dans la Cinquième République puisqu’elle

Bernard MANIN, Principes du gouvernement représentatif (1995) I/ Introduction à l'oeuvre Dans son ouvrage Principes du gouvernement représentatif, Bernard Manin, s'attache à étudier la naissance des démocraties représentatives selon un postulat simple : l'une des caractéristiques des démocraties modernes est le rôle central donné au principe électif, par opposition aux démocraties directes dont Athènes était le modèle par excellence. Or comment, et pourquoi, a pu s'effectuer ce passage vers

Sujet : Le système représentatif est-il démocratique ? Problématique : Pourquoi peut-on considérer que le système représentatif ne garantit pas que le peuple soit à l’origine de l’exercice du pouvoir politique ? I) Les lacunes théoriques du système représentatif A) Le dogme de la souveraineté nationale - La théorie de la souveraineté nationale de Sieyès est un des fondements du système représentatif français. Or, dans le cadre de cette théorie la souveraineté appartient non pas au peuple

par conséquent, aujourd'hui la démocratie pure consacrant "le pouvoir du peuple, pour le peuple, par le peuple" n'existe plus. Si bien sûr l'individu est placé au centre du système, le peuple exerce sa souveraineté par l'intermédiaire d'organes représentatifs. Le pouvoir est détenu par la nation en tant qu’entité collective, abstraite et indivisible. La naissance des démocraties modernes se fait au XVIIème siècle grâce aux grandes idées philosophiques: les démocraties représentatives prendront alors