Républicanisme

sur l'autonomie des universités Quant à l'enseignement supérieur, le Front national semble découvrir son existence. Dans le programme de 2007, le sujet n'était pas même abordé. Et là encore, il est très net que le FN veut donner des gages de républicanisme dans une opposition très marquée avec les réformes  libérales menées depuis cinq ans. Il propose ainsi de revenir sur l'autonomie des universités, loi LRU, concernant la gestion de la masse salariale et sur la propriété des bâtiments universitaires

préfectures régionales sur l'ensemble du territoire. Les préfets de région étaient assistés de deux intendants, l'un pour les affaires économiques, et l'autre pour le maintien de l'ordre. Une fois de plus, la région s'est retrouvé associé à l'anti républicanisme, et en l'occurrence à la politique de collaboration. Par ailleurs, dans la même période, des mouvements régionalistes extrêmes n'ont pas hésité à rejoindre l'armée d'occupation pour combattre contre les alliés et contre la résistance intérieure

telles la rougeole, la fièvre typhoïde et la dysenterie mais aussi d’un manque en matériel et fournitures médicales. Cet épisode de l’histoire afrikaner qui marque la dissolution des répliques boers, solidifie le ressentiment antibritannique, le républicanisme et renforce le mouvement identitaire des Afrikaners qu’il marque tout au long du XXe siècle. Vaincus militairement, les Afrikaners vont devoir s’adapter pour survivre en tant qu’entité distincte au sein d’un État moderne, industriel et urbanisé

République française « une et indivisible ». Au moment de la chute de la Royauté, la République est dans tous les esprits. C’est le fruit d’un mouvement ancien : le républicanisme classique. Depuis Machiavel au XVIe siècle, certains penseurs ont une idée particulière de l’Etat, de la citoyenneté. Avec Rousseau, le républicanisme devient moderne car il intègre l’idée de démocratie. Le 21 septembre, c’est la République qui s’impose car il n’y a pas d’autre régime possible. Camille Desmoulins :

pouvoir par le peuple. Ce modèle de la démocratie représentative a été inventé par les pères fondateurs américains et particulièrement par les fédéralistes américains. Ce sont les fédéralistes américains qui vont ébranler les fondations du républicanisme classique en y introduisant le principe représentatif. Pour les auteurs du fédéralisme, il faut absolument limiter la turbulence démocratique (la propension à l'instabilité et à l'accélération des passions démocratiques), et ceci en la canalisant

pertinentes, se divisent en celles qui en font le héraut du machiavélisme, pour qui la fin justifierait les moyens (par exemple Léo Strauss ou tout le courant de l'anti-machiavélisme), tandis que d'autres en font un représentant éminent du courant du républicanisme, tel que, par exemple, Rousseau, qui écrit « En 2 feignant de donner des leçons aux rois, il en a donné de grandes aux peuples. Le Prince est le livre des républicains » , ou Philip Pettit et Quentin Skinner. En 1578, Innocent Gentillet publia

plaisir. La paix n’est donc assurée que si son sort dépend des citoyens. -Kant s’attache particulièrement à distinguer les constitutions républicaines des constitutions démocratiques, qui selon lui sont ordinairement despotiques. Tandis que le républicanisme est le premier principe basé sur la séparation des pouvoirs (particulièrement le législative et l’exécutive) ; Le despotisme est le principe de l’exécution arbitraire, par le chef de L’Etat, des lois qu’il a promulguées lui-même, ou par conséquent

et d’obligations. L’Etat se veut neutre, « aveugle » aux différences, notamment à la couleur de peau des citoyens dont il a la charge (c’est ce qu’on appelle en Amérique du Nord le principe de « color-blindness »). L’un des principes majeurs du républicanisme, c’est en effet celui d’indifférenciation du corps politique. Tous les individus doivent être traités de manière égale, uniforme, sans tenir compte, par exemple, de leur appartenance ethnoculturelle ou de leur sexe.      En face, il existe un

Comment recouvrir la liberté ? Dès lors, comment briser cette dialectique du serf et du tyran ? A l’oppression politique, La Boétie ne répond ni par un éloge du tyrannicide, ni, comme pourrait s’y attendre un lecteur moderne, par une apologie du républicanisme et de la démocratie. Puisque la servitude est, dans son raisonnement, volontaire, il suffit tout simplement de refuser d’être dominé par un seul homme pour être libre. Il n’est nullement besoin de fomenter un complot, de prendre les armes ou

(Mounier) revendiquent un parlement bicaméral (comme en Angleterre) et un monarque actif. « Nous ne sommes pas des sauvages arrivant nus sur les bords de l' ? » (Mirabeau). Mirabeau leader de l'AC, but : concilier r° et royauté, s'inscrit dans le républicanisme classique. République s'impose en 1792 car elle est dans tous les esprits en France. Contenu : Assemblée forte (745 députés départementaux, élus pour 2 ans), a le monopole de l'initiative des lois, vote les impôts et les dépenses publiques,