Retable d'Issenheim

une extrême précision et l'entrée dans le mythe que renforce encore la référence aux peintres allemands du Moyen-Âge. Dix a choisi pour la plus importante de ces œuvres, un tryptique, La Guerre [Der Krieg, 1929-32], la forme du retable. Le renvoi au retable d'Issenheim de Mathias Grünewald, qui propose une ascension vers la clarté, l'aura de la Nativité et de la Résurrection, est explicite. En comparaison, le triptyque de Dix semble une tragique redite du premier volet de Grünewald, La tentation

XIVème et XVème siècle et leur thème était essentiellement religieux. Ainsi, l'artiste a introduit dans Der Krieg des références picturales à différentes œuvres: La vision très crue de la violence et les pieds putréfiés sont font penser au Retable d'Issenheim peint par Grünewald ( 1512-1515) La représentation de l'apocalypse, sujet fréquent dans les triptyques que Dix va représenter a sa façon. Les phases L’œuvre peut se diviser en 3 phases: La 1ere phase, le panneau latéral gauche

originale appelée triptyque qui est l'association de trois panneaux à l'horizontale et d'un panneau placé verticalement en dessous du panneau central. Cette forme est généralement associée à des œuvres religieuses en général chrétiennes comme le retable d'Issenheim de Mathias Grünewald. Ces triptyques ont toujours un sens de lecture allant de gauche vers la droite et le quatrième panneau à la verticale, la prédelle, peut être considéré comme l'extension du panneau principal ou bien tout simplement comme

l’horreur, livrés à eux-mêmes. Chez Bosch, ce panneau fait référence à l’Enfer et un monde de douleurs et de péchés y est représenté. À nouveau, le ciel est en feu. D'autres œuvres sont comparables avec le triptyque de Otto Dix dont Le Retable d'Issenheim (de Mathias Grünewald) : l'organisation est sans profondeur, et le personnage empalé fait référence au Christ. Le peintre peint des blessures réalistes, avec un caractère expressif. Il a également choisi de peindre son tableau dans un format

destruction et à la déshumanisation de l'homme. L'oeuvre dépasse même le contexte de la guerre 1914-18 pour montrer l'horreur de la guerre en général : ce tableau a donc une portée universelle. III-Rapprochement avec d'autres oeuvres Le retable d'Issenheim (en Alsace) peint par Matthias Grünewald au début du XVIe siècle Le Jugement Dernier de Jérôme Bosch Tres de Mayo de Goya La Seconde bataille d'Ypres de Richard Jack (bataille d'Avril-mai 1915 en Belgique) Effet d'un

Les artistes expressionnistes resteront souvent isolés. Henri Matisse, La femme au chapeau, 1905 André Derain, Le phare de Collioure,1905 Maurice de Vlaminck, Pêcheurs à Argentueil, 1906   Origines   Matthias Grünewald, Retable d'Issenheim Le Greco, Piété On peut rattacher les peintres des XVe et XVIe siècles Matthias Grünewald et Le Greco à la tendance expressionniste, mais en pratique le terme s'applique essentiellement aux œuvres du XXe siècle. Les premiers éléments

œuvre de grandes dimensions. B. Analyse sémantique Un triptyque est souvent associé à un contexte religieux car on s’en servait avant pour raconter des histoires de la bible aux illettrés. Otto Dix, dans La Guerre semble s’être inspiré du Retable d’Issenheim car on retrouve quelques similitudes dans les deux œuvres: 1) La mise au tombeau dans les prédelles. 2) La présence de la crucifixion et de la résurrection dans les parties centrales, même si elle est seulement suggérée dans celle d’Otto

(Montpellier) Portrait de François I° par Jean Clouet : peintre de la cour nommé par François I° en 1523 ? Spécialiste des portraits (il y en a 125 au musée Condé à Chantilly). Force psychologique et goût du détail = influence nordique Le retable d’Issenheim, Colmar. La Crucifixion 1515. Matthias Grünewald. Plaies, pus , sang, mépris des proportions. Albrecht Dürer Herbes, 1503 (aquarelle, plume et encre, crayon et lavis sur papiers, 40x28 cm) L’artiste n’est plus un artisan. Chapitre 2 BAROQUE

entre 1929 et 1932. Les panneaux latéraux mesurent 204x102 cm, le panneau central 204x204 cm et la prédelle 204x60 cm. L’Œuvre est actuellement exposée au musée Gemäldegalerie Neue Meister à Dresde en Allemagne. Elle fait notamment référence au Retable d’Issenheim de Matthias GRÜNEWALD. Contexte : Otto DIX peint se tableau 10 ans après la 1ère Guerre Mondial lors de la montée du nazisme en Allemagne afin de rappeler la brutalité, la sauvagerie et l’horreur de la guerre et de prévenir le peuple

sombre. Cela le met en valeur, il semble rayonner, lui et ses attributs impériaux. On peut constater un reflet lumineux sur son front, comparaison directe avec les représentations divines où la lumière émerge de Dieu ou Jésus comme dans le retable d’Issenheim. Ainsi ce portrait de type apparat possède un enjeu politique très marqué. Il vise à glorifier l’Empereur Napoléon ainsi que son autorité auprès du peuple. De nombreux éléments de nature diverse, objets, posture, habits ou expressions permettent