Rituels Winnicott

Dissertation : « Un enfant tout seul ça n’existe pas » D. WINNICOTT L’enfance est une période de la vie qui commence de la naissance jusqu’à la puberté. Selon moi, un enfant est un petit être humain en construction qui a des besoins fondamentaux pour pouvoir grandir en toute quiétude et à son rythme. Il est nécessaire pour cela que l’enfant reçoive de l’affection et se sente en sécurité. Il a également besoin qu’on lui pose un cadre avec des limites pour pouvoir se développer et apprendre

fonctions qu’elle assure et du fait de l’étayage psychocorporel, l’enveloppe tonique du nourrisson peut être considérée comme un contenant du corps et comme un contenant du psychisme. » En étant une mère suffisamment bonne, au sens où le définit Winnicott, le parent doit pouvoir s’accorder à son enfant nouveau-né. « Pour entrer en relation avec son bébé, la mère doit changer ses gestes, la tonalité de sa voix, ses mimiques. Elle s’accorde au monde sensoriel et affectif de son bébé. Les réponses

cherche à faire émerger tout le potentiel créatif. Winnicott ne dit il pas que «la créativité est inhérente au fait de vivre» ? Le patient devient créateur de sa vie, il prend conscience de ses limites, il est sujet de son histoire, il apprend à accepter sa propre histoire et peut par ce moyen, conduire sa vie.
La définition du cadre est très importante : l’atelier doit se dérouler selon des règles très précises, le lieu, l’horaire et le rituel installé devront être des repères rassurants pour le

Formation « Eveil sensoriel chez le tout-petit. » 1) Notion d’enveloppe  Il y en différentes sortes comme l’enveloppe sonore, lumineuse, chaleur, le regard, les rituels, l’équipe, projet institutionnel L’enveloppe permet à l’enfant de se sentir contenu. La première enveloppe, la plus importante c’est la peau :organe sensoriel de communication. Apparait alors la question du toucher, la qualité du contact auprès de l’enfant permet celui-ci de se construire physiquement et psychiquement L’enfant à

une stabilité des personnes accueillies dans l’établissement éducatif. Cette équipe doit être cohérente et prendre des décisions de manière concertée et réfléchie. Ce que l’on appelle fonction contenante  ou contenance maternelle, serait, d’après Winnicott, cette capacité de la mère (personne promulguant les soins maternels) à se rendre disponible pour son enfant, à s’adapter à ses besoins, à le stimuler tout en respectant son rythme et son niveau de tolérance à la frustration, à lui prodiguer les

la perspective d’un autre « espace à penser », en dehors de la mère, un espace intermédiaire, transitionnel, laissant entrevoir une voie possible vers une résolution œdipienne potentielle. Cela deviendra, au fur et à mesure de nos rencontres, un rituel. A chaque début de séance, l’enfant se dirige vers la boite à jouets pour récupérer le bracelet et le garde enserré dans ses mains menues pendant l’heure qui suit. Jamais elle ne le portera à son poignet. Elle le retient au creux de sa main, ne le

et la visibilité. Comme Goffman, il explique que chaque individu fait un travail de figuration. En outre, il montre qu’il existe des rituels à chaque espace. Dans les espaces publics il existe un langage commun dans l’exposition aux autres, pour et par les autres. Il met aussi en relation l’intimité et l’espace public, avec les autres. Il montre que l’un de ces rituels, celui de l’évitement est fréquent afin de ne pas violer l’intimité d’autrui : espace public et intimité ne sont donc pas incompatible

le choc de la rencontre avec la réalité extérieure donne enfin à l’adolescent l’épreuve d’une limite, d’une butée, lui confirmant le sentiment d’exister. Certaines conduites à risque dans des comportements ordaliques peuvent être pensées comme des rituels d’initiation dans le monde des adultes. En dépit des souffrances qu’elles entraînent, ces conduites possèdent un versant positif dans la mesure où elles participent d’une tentative désespérée pour s’autonomiser, trouver ses marques, s’insérer dans

manifestation d’indépendance de l’adolescent par rapport à sa famille, rituel socialisé d’éloignement accepté par les parents La fugue est un départ impulsif, brutal, le plus souvent solitaire, limité dans le temps, généralement sans but précis, le plus souvent dans une atmosphère de conflit (avec la famille ou avec l’institution où est placé l’adolescent). Abandonner est souvent plus facile à vivre qu’être abandonné ! [...] [...] Winnicott : la tendance antisociale naît toujours d’une privation affective

d’identification projective. L’enfant repasse ici par des stades d’imitation, essentiels pour arriver à intégrer la notion de son corps propre, à s’individuer. D. Anzieu fait une analogie entre le cadre thérapeutique et l’espace transitionnel dont parle Winnicott. La fonction du « moi-peau » correspond à cet espace transitionnel thérapeutique. Dans la vie de tout être humain existe cette aire transitionnelle d’expérience et notre travail thérapeutique consiste à permettre à l’enfant de relier sa réalité