Rousseau Imagination Désir Possible

les timorés. Telle mère croirait ses filles à jamais perdues si elle leur permettait d’approfondir les mystères de la botanique ; elle frémit en songeant aux redoutables horizons que cette science immorale, corruptrice peut ouvrir à leurs jeunes imaginations. Ne faudrait-il pas qu’elles eussent toute honte bue pour apprendre sans rougir qu’une plante a un sexe ou que même elle en a deux ? Nous ne pensons pas, quant à nous, que la botanique soit une étude si pernicieuse, et surtout nous tenons qu’il

contrainte pour les plus faibles. Autrement dit, est-ce-que les progrès apparents impliqués par la culture sont toujours bénéfiques à l’humanité ? Thèse de Rousseau : La société crée des inégalités plus importantes et des injustices très importantes que l’homme à l’état de nature. « A l’état de Nature, l’Homme est un animal stupide et bornée » Rousseau propose d’améliorer la société, il ne dit pas qu’il faut retourner en arrière. b) Perfectionnement : La culture permet à l’Homme de se dépasser

écrit en 1664, Phèdre de Racine, écrit en 1677, ou encore Les Fables de La Fontaine, trois recueils en 1668, 1678 et 1694. Les Lumières (1715 - 1789) Les plus grands auteurs des Lumières sont Voltaire (1694 - 1778), Montesquieu ( 1689 - 1755), Rousseau (1717 - 1778), Diderot (1713 - 1784) Ce mouvement d'idées s'exprime depuis la fin du XVIIe siècle mais prend toute son ampleur avec la création de l'Encyclopédie de Diderot et D'Alembert, publiée de 1751 à 1772. Ce mouvement intellectuel affirme

sensuels en accord avec les impératifs de la « juste raison ». (la concupiscence= le penchant à jouir des biens terrestres soit, de manière plus générale, le désir des plaisirs sensuels, assimilant la concupiscence au « foyer du péché » . La concupiscence est parfois confondue avec la seule libido freudienne, c'est à dire la forme primitive du désir sexuel). Thomas d'Aquin écrit : « Tempérance implique modération, qui consiste principalement dans la modération des passions qui tendent vers les biens

dérobé. Seulement, et c'est là que l'analogie avec la foi religieuse se confirmerait, ce n'est pas le réel qui se dérobe intentionnellement dans sa manifestation, c'est nous qui nous dérobons à sa réalité et nous qui, au besoin et par une nouvelle imagination, soutenons faussement qu'il se dérobe à nous, mystérieusement [4] . En somme, la réalité du réel ne peut être l'objet que d'un mouvement positif de reconnaissance, posé en dépit du danger que représente à notre égard le seul fait de cette réalité

détail cet effet. Le personnage est une « figure structurellement inachevée » ne s’actualise dans le texte que via cette « production mixte » : le fantasme de l’auteur et celui du lecteur. Ainsi il se trouve pris entre les contraintes du texte et le désir du lecteur qui élabore une « image mentale » dont les « prescriptions textuelles » sont les « stimuli ». C’est cette opération de « transformations des données textuelles en représentation » qui fonde le rôle du lecteur. NB : ce processus de cofabrication

On considère que MACHIAVEL et HOBBS (« Le Léviathan ») représentent la première vague de modernité. LA BOHÉCIE (« Discours de la servitude volontaire), LOKE, ROUSSEAU. La philosophie politique[1] : On va s’interroger sur la politique. C’est la rencontre entre la pensée politique et un domaine non philosophique. L’expression, la sortie de la religion, veut dire que la croyance religieuse ne structure plus le monde politique, la citée. Avec la modernité, on assiste à un passage de société

autorisées par la loi naturelle – c'est une question de droit. Cette dualité se retrouve dans le titre de l'œuvre de Rousseau puisqu'il distingue l'origine ( fait ) et les fondements ( droit ). Cette distinction a été expliquée en cours. On remarque également que la référence à l'idée de loi naturelle disparaît. L'explication se trouve dans la préface au discours ( p.17 à 20 ) où Rousseau analyse les difficultés de la question posée. La première concerne la question de la connaissance de la nature de

ABSTRACT VOLTAIRE ET LE « SAUVAGE CIVILISÉ » by Christopher J. Barros This thesis explores Voltaire’s interpretation of human nature, society, and progress vis-à-vis the myth of the “noble savage,” an image that was widespread in the literature, imagination, and theater of the 17th and 18th centuries. For many people at that time, the “bon sauvage” embodied a certain happiness, simplicity, and equality that were lost when humankind exited its “primitive” state and became “civilized.” Rousseau’s

pressés par la nécessité inventent pour résoudre le problème de leur survie. Pour Rousseau, par exemple, la tendance à s’associer, la sociabilité n’est pas une tendance naturelle. L’association procède de la contrainte des besoins, des accidents de l’histoire, elle ne procède pas d’un mouvement naturel. Cette thèse qu’on peut appeler artificialiste ou conventionnaliste est celle d’un Protagoras, d’un Hobbes, d’un Rousseau.  Pour Aristote au contraire, l’homme tend par nature à vivre en cité. En réalisant