Rupture épistémologique

n’est pas encore terminé, mais son titre est déjà arrêté, Introduction à la didactique complexe des langues-cultures. Ce titre n’est pas si modeste qu’il peut paraître, parce qu’il fait allusion aux ouvrages de deux de mes principales références épistémologiques : APLV-Langues Modernes www.aplv-languesmodernes.org − Edgar Morin. 1900. Introduction à la pensée complexe. Paris : ESF éditeur, 160 p. − Richard Rorty. 1995. L'espoir au lieu du savoir. Introduction au pragmatisme. Trad. fr. Paris, Albin

d’interprétation. Pourquoi les exceptions sont-elles d’interprétation stricte ? La méthodologie sert à savoir comment nous procédons pour réaliser telle ou telle opération. L’épistémologie signifie le savoir, la science. On peut donc se poser des questions épistémologiques, le discours sur le savoir : il suffit de croire que le juge ne tranche pas un litige grâce au droit, mais selon ses convictions politiques. L’épistémologie répond à la question : que savons-nous à propos de telle ou telle chose ? La philosophie

les tentatives absolutistes des Stuart. Ces souverains qui régnèrent sur l'Écosse puis sur l'Angleterre veulent unir la religion et l'État dans la construction d'une monarchie dont ils rêvent. L'Église anglicane (née cent ans plus tôt lors de la rupture d'Henri VIII avec Rome) doit faire face aux presbytériens renvoyés à leur puritanisme par le roi Jacques 1er qui impose une seule doctrine, une seule discipline, une seule religion. C'est alors qu'on voit naître la première église baptiste anglaise

tout court ont longtemps eu un destin commun : Aristote lui-même n’as pas été seulement un grand philosophe, c’étais aussi un grand savant. Pourtant à compter du XVIIe siècle, tout commence à changer. Ici intervient ce que l’on a appelé la rupture épistémologique (étude critique de la science) : la science moderne supplante la science de Moyen âge, philosophie et science se séparent. Désormais on ne pourra plus confondre le savant et le philosophe. La vérité, elle, est le caractère des jugements auxquels

étonnante que, après une période de large développement au début du xxe siècle, elle a disparu de 1945 au début des années 1970. L’histoire de la géopolitique peut donc nous aider à comprendre la situation actuelle, à condition de bien voir que c’est la rupture, non la continuité, qui compte ici. Prisonnier de la géographie Si, comme le dit Pascal Lorot, « la géopolitique est fille de la géographie (2) », il s’agit d’une géographie qui n’a pas grand-chose à voir avec la science sociale actuelle. La géographie

reformulations. • Les sciences de la nature correspondent à cette conception de l'activité scientifique comme une tentative inachevée de comprendre le monde. B. Bachelard met l’accent sur une rupture épistémologique entre le savoir scientifique et le sens commun • Selon Bachelard, il y a une rupture épistémologique nécessaire entre le sens commun et le savoir scientifique. • Le fait scientifique est conquis, construit et constaté : il suppose de rompre avec les présupposés, il est construit à partir

« information » sont fortement polysémiques et se mêlent dans cette formule à géométrie variable, à facettes pourrait-on dire pour reprendre un vocabulaire familier aux documentalistes, formule où s’affrontent des enjeux sous-jacents, d’ordre épistémologique, stratégique, identitaire, institutionnel politique et économique comme nous l’a rappelé la conférence de M. Wolton. Les significations sont nombreuses, les combinaisons encore plus. Une démarche combinatoire systématique concernant toutes

REFLEXIONS EPISTEMOLOGIQUES SUR LE DROIT COMMUN ET LES DROITS SPECIAUX Jean-Pascal Chazal Professeur à l’Université Jean Moulin (Lyon III) La vie professionnelle de l’auteur de ces lignes doit beaucoup à celui qui en est le dédicataire. Le fait d’avoir été membre du jury qui a sanctionné la thèse de doctorat d’un jeune impétrant et président du jury qui l’a agrégé suffirait à le montrer. Mais là n’est pas l’essentiel, car les travaux que le père du droit français de la consommation avait à juger

Grande restauration des sciences de Francis Bacon, et dans son tableau de classification des sciences, qu'on voit apparaître, sous l'intitulé de sciences humaines, un ensemble de disciplines portant sur les sociétés humaines ayant le même statut épistémologique que les sciences naturelles. Au XVIIIe siècle, plusieurs auteurs commencent à reconsidérer les mondes sociaux à partir de modèles mécaniques[4] ou physiques de Newton : les positions et les relations entre les individus obéiraient à des lois semblables

y a des moyens de prendre des distances et d’analyser au mieux. Un moyen de se soustraire à nos adhérences sociales : la rupture avec nos prénotions (tout ce qui fait obstacle au monde social) Pour DURKHEIM, une pré-notion est une interprétation de la réalité sociale qui relève du sens commun et qui peut éventuellement constituer ce qu’on appelle un obstacle épistémologique (BACHELARD). Le W du sociologue consiste à définir rigoureusement son objet et à cette fin à écarter ses pré-notions : Durkheim