Rythme biologique

le bercement mélodieux des versets, par delà le reflet chatoyant des couleurs, le corps de la Femme devient l’espace d’un spectacle en sons et lumières. Telle est en substance pour Senghor la définition de la poésie qui s’exprime par l’image et le rythme.

dans trois vers d’adverbe de temps « demain » (v. 2) et « puis » (v. 3 et 3). L’anaphore du dernier souligne l’importance du thème du temps, également présent dans les deux derniers quatrains « bientôt » (v. 15). L’anaphore mise en relief par le rythme ternaire du vers 4 marque une continuité dans la progression qui se retrouve avec « sans cesse » (v. 12). L’adverbe « bientôt » (v. 15) traduit une proximité. Le temps est ainsi perçu dans sa progression voire son imminence ce que précise l’analyse

des choses. Ainsi, le son des cloches se transforme en musique et les bruits du monde industriel en chants et bavardages. Le choix des termes « hymne » (l.4) et « chante, bavarde » (l.6), mis en relief avec un rythme approprié (rythme lent pour le vers 4 avec des mots à 3 syllabes, rythme plus chaotique vers 6), montre le passage du son brute à son embellissement. Les perceptions auditives sont modifiées dans un sens musical ; les perceptions visuelles montrent aussi que le monde est présenté sous

qui clôt le poème trouve ici tout son sens, ce rien qui fait écho au tout du vers 48 (tout est abîmé). La ville de Brest, d’un seul coup, est rayée de la carte. Toutes ces images montrent la violence des bombardements Le rythme des vers, accéléré sur la fin, mime le rythme soutenu des bombes tombant sur la ville et la panique qu’elles provoquent 5 a. La première des répétitions est l’anaphore du vers initial Rappelle-toi Barbara : la complicité entre le poète et les amoureux : le poète La

« broun-roun-roun » (v.28) qui apporte une dimension sonore, rendant le train encore plus présent. Au delà de ce champs lexical, la structure du poème nous fait remarqué de par son vocabulaire (monosyllabe de « chocs » (v.29) ; « rebondissements » (v.30)) que le rythme y est aussi important. Quand au vocabulaire associé à la ville de Paris, ville moderne ; il est assez négatif : Paris n'est plus qu'une ville détruite « disparu » (v.4) ; brûlée « énorme flambée (v.4) ; cendres continues (v.5) ». Puis, Cendrars et

corniches, angles) sont les facteurs de cohérence qui contrebalances les différences de tailles et de proportions. -Le rythme est tout mouvement caractérisé par la récurrence d’éléments ou motifs à intervalle régulier ou non. Le mouvement peut provenir du regard qui suit la récurrence des éléments d’une composition, ou d’un corps qui traverse une séquence d’espaces. -Dans le rythme, on trouve la répétition comme notion ordonnatrice des formes et des espaces en architecture. RHYTHME / REPETITION

Fréquence | Période | Phénomène périodique | 440 Hz | 2,27x 10-3 | Son pur | 0,02 | 1 min | Tour du cadran d'une trotteuse | 107,7 MHz | 9,29 | Onde radio d'une station | 1Hz | 1s | Rythme cardiaque d'un sportif | 24 Hz | 0,042s | Défilement des images au cinéma | F= 1/t T= 1/ f T= 1/440 T= 2,27 x 10-3s = 2,27 ms T= 1 min= 60s f= 1/T f=1/60 F= 0,01667 f= 0,017 Hz 6)f= 10Hz 10Hz → 10batts/ s 10 x

participe passé brutal , réalise et cynique qui dessine la silhouette d’un personnage ratatiné - Les allusions aux occupations des vieilles femmes sont exprimées V 2 par les participes " dévidant et filant " _ Les assonances des participes , le rythme régulier ( 3/3 ) à la fin du v.2 suggèrent une monotonie presante - Enfin l’image des servantes concorde avec celle de la vieille dame à l’idée d’immobilité est sensible dans le verbe " sommeillant " ainsi que dans les sonorités en [ an ]

Mentionnons à cet égard qu’une périphrase sous-entend qu’il s’adresse à Dieu : « Or je prie Celui / Qui fit trois parties de lui-même » (v. 77-78). Dans le même ordre d’idées, l’anaphore des vers 78 à 81, où est répété le pronom « qui », crée un rythme incantatoire indissociable de la prière. Enfin, Rutebeuf semble abandonné par Dieu parce qu’il ne respecte plus le principe de la charité chrétienne : « Que celui qui a des biens, / doit les prendre pour lui » (v. 57). La solitude spirituelle, conjuguée

clôt sur elle-même• Point de départ : la chevelure, métonymie de la femme• Musicalité, effet rythmique : répétition de verbes, rythme ternaire• émotion : échos sonores: Allitération en :- « m » > douceur - « f » > mélanges- « p, b » > bercements• paronomase : rapprochements sonoresPar sa structure fluide mais organisée à laquelle s'associent des effets de rythme et de musicalité, ce texte apparaît bien comme un poème en prose. Le poète est sans cesse à la recherche d'une perfection dans