Rythme nycthéméral

d'invention et de création verbale en exploitant toutes les ressources de la langue. La poésie est un travail sur les mots, un art du langage qui en explore toutes les ressources et vise à exprimer ou suggérer quelque chose, en jouant sur les sonorités, le rythme, la musicalité. A l'origine, la poésie était chantée accompagnée d'une lyre, ce qui a donné naissance à la notion de poésie lyrique. Chaque auteur révèle une partie de lui-même dans son œuvre, fait partager ses sentiments et ses émotions. Mais la

« murmure de l’eau », ou même le chant de « la fauvette ». Enfin, il nous explique que quand il arrive au paroxysme de l’ennui, il se « laisse endormir ». Ainsi, à travers ce poème, Gautier nous dresse l’éloge de la paresse, en se laissant vivre au rythme de la nature jusqu’à se laisser endormir. III- Illustration : « J’aime à m’écouter vivre » Dolce Farniente, peinture de John William Godward, 1904 Le peintre nous présente une femme paresseuse n’ayant rien d’autre à faire que de se mettre

transfiguré : -anamorphose qui sublime l'objet : vélo/ bête, oiseau (=animalisation)/ astre en fusion -animé d'une vie autonome : envol suggéré par l'enjambement v.8,9 et v.18à20. -mise en valeur du vélo par le rythme : v.7 perfection traduite par le choix de l'alexandrin, au rythme harmonieux (césure) -v.16,17 allitération en R qui traduisent les vibrations Ccl : Poème qui transfigure un objet ordinaire : support qui libère l'imagination. Réalité recrée à partir d'un jeu de métamorphoses

voyages’’V3 Ensuite, Une nouvelle phrase très ample mais avec nuance moqueuse présente ‘’albatros’’ capturé et posé dans 2ème strophe ‘’A peine les ont-ils déposé sur la planche’’V5 Puis, une série de 3 phrases exclamatives, plus courtes, avec un rythme haché pour traduire la souffrance, la persécution de l'albatros dans la 3ème strophe ‘’Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !’’V9 ; ‘’Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !’’V10 ; ‘’L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait

sorte d’harmonie qui naît de la situation de retraite. Il y a un accord rythmique entre la chute de la neige et le mouvement de retraite. La retraite est évoquée de manière poétique. Il y a un mouvement inexorable qui est évoqué par la prosodie, le rythme et le lexique. L’anaphore de « il neigeait » structure le poème. On le retrouve cinq fois et sa place n’est pas aléatoire. La dernière reprise de l’expression (vers 18) est marquée par un redoublement (« il neigeait, il neigeait toujours »). Le «

de l'eau, et la douleur qui reste figée en lui suite à la fin d'une liaison avec Marie Laurencin. Le poème est constitué de quatre quatrains et de quatre refrains sous formes de distiques, étant des heptasyllabes. Ce texte poétique est doté de rythme et d'une certaine circularité grâce à la répétition des refrains mais aussi parce que le premier vers est répété au vers 22. De plus, le vocabulaire utilisé est majoritairement péjoratif. En ce qui concerne les temps verbaux, ceux employés sont le

ample phrase bien balancée, présente l'albatros en vol dans la 1ère strophe• Une nouvelle phrase très ample mais avec nuance moqueuse présente 'albatros capturé et posé dans 2ème strophe• Puis une série de 3 phrases exclamatives, plus courtes, avec un rythme haché pour traduire la souffrance, la persécution de l'albatros dans la 3ème strophe qui sont peut-être les paroles humiliantes prononcées par les matelots.• La phrase en deux parties explique l'opposition entre les deux mondes et les deux statuts

le public… Mes pièces ne racontent jamais une histoire, il s’agit simplement de placer quelque chose dans un espace et, pour le spectateur, de prendre le temps de le voir. Quelque chose qui est long et parfois répétitif, qui n’a rien à voir avec le rythme speed d’un show à la télé qu’on peut zapper à tout moment. C’est un temps différent, même si on peut y retrouver des éléments de ballet classique ou de divertissement, ou même des lumières qui bougent et dansent avec les danseurs. Les machines sont

outre musique par ses rythmes, ses sonorités et ses répétitions. Dans un poème de Longchamp intitulé « Courbé seul », c’est le rythme haché des vers et la présence du refrain « courbé seul » qui expriment le sentiment de la solitude et de la mélancolie du poète. De même, la répétition de certains mots ( « toujours », « attendre », « longtemps », « même » ) engendre l’idée de monotonie. C’est donc grâce au jeu des sonorités ( «  remâchant des souvenirs qui s’effilochent » ), au rythme, au refrain et aux

C de Marcel Proust), " Elles ouvraient dans l'herbe rase des prairies de longues blessures roses d'heure en heure élargies." ligne 2 et 3 (Texte D de Gustave Roud. On trouvera aussi une dimension poétique des textes avec une présence d'image, du rythme des phrases ou des vers. Les différences entre les quatre premiers textes du corpus sont la forme des poésie qui sont en prose ou en versification et les genres récit ou roman autobiographique, poème ou poème en prose. Les dates de publications sont