Réel Et Irréel Littérature

roman est depuis le XIXe siècle, un genre dominant de la littérature, basculant souvent entre réalité et fiction. Le personnage est une création réfléchie du romancier à travers lequel il peut s’exprimer et exposer le regard qu’il porte sur le monde. Il arrive parfois que le romancier nous fasse oublier jusqu’à l’irréalité du personnage pour le doter d’une sorte « d’humanité ». Mais un personnage de roman n’est-il qu’une imitation du réel ? Le romancier, à travers ses personnages, ne cherche-t-il

transitoires, brouillage entre vie/mort, quotidien/surnaturel, rêve/réalité, raison/folie ... R.Q. : Le fantastique ≠ Merveilleux ou Science fiction, lesquels proposent des « univers parallèles », tandis que l’étrange, dans le fantastique, fait corps avec le réel, se confond avec la réalité (comme une sorte d’option narrative), pour se dévoiler progressivement, sans que le mystère soit jamais résolu. 4. Structure narrative : spécificité de la nouvelle fantastique Qu’il vise l’indétermination (A) ou la monstration

Le mode de l'indicatif I/Les temps del’indicatif Mode personnel et temporel, le plus riche en temps et qui exprime le mieux cette idée de temps. Indicatif défini comme le mode de l'actualisation, il tient les choses pour réelles. Il n'énonce pas une vérité mais tient les choses pour vraies. Il faut définir leur valeur temporelle, aspectuelle et enfin leur valeur modale (que pense l'énonciateur de son énoncé). II/ Le présent Le présent est vraiment la limite entre le passé et le futur, perpétuellement

également redoutable, car il est dangereux de situer son œuvre hors de tout contexte réel. Ce serait d'ailleurs ignorer l'aspiration du surréalisme qui est, entre autre de rechercher, et de mettre en valeur la surréalité du réel. Nous allons voir comment Gracq part du réel, grâce à son sens de l'observation, grâce à son goût pour l'étrange. Le franchissement de la frontière que nous avons constaté entre le réel et l'extraordinaire dans le domaine du style, n'est qu'un reflet du franchissement entre

modernes. Le XVIIe siècle est marqué par l’avènement des romans d’analyse moderne, comme La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette, qui par son exigence de vérité, entend ouvrir la voie de la connaissance du cœur de l’homme. Cette conception du réel est notamment reprise en 1957 par Michel Butor dans son roman : La Modification, dans lequel Léon Delmont, marié, père de famille et directeur de la succursale parisienne prend le train pour Rome. Il compte y rejoindre Cécile, avec laquelle il a une

tercets, la double invocation « Ô », les exclamations, interrogations, rythme saccadé qui traduisent l’émotion. Désespoir lié au caractère éphémère de la rencontre, à l’impossibilité d’une relation (plus que parfait du subjonctif à « j’eusse aimée », irréel du passé). Jamais de ‘nous » dans ce poème, que des « je » et « tu » solitaires.III/LE POEME EST-IL SEULEMENT LE RECIT D’UNE RENCONTRE MANQUEE ?1/ C’est bien le récit d’une rencontre manquée ° Caractéristiques du récit

sociale de l’époque. D’où une abondance, assez nouvelle, de vocations d’auteurs dramatiques, de Rotrou à Scarron et de Boisrobert à Quinault. De 1630 à 1635, Corneille donne six comédies qui intronisent cette forme avec éclat dans l’univers de la littérature : conformes, pour l’essentiel, aux règles nouvelles, elles proposent un modèle de haute tenue littéraire, mais qui use des conventions avec un discernement inventif ; plus enjouées que proprement comiques, plantées dans un décor contemporain, romanesques

poids, et même son groupe sanguin peuvent jouer un rôle déterminant, comme dans le roman policier, par exemple. Dans les thrillers ou les romans d'espionnage, aussi. La description permet de dévoiler l'intimité de l'homme. Décrire, c'est interpréter le réel, c'est le dévoiler...C'est mettre à jour un caractère, mettre en valeur une personnalité pour l'exposer à la vue du lecteur. C'est révéler, porter à la connaissance du lectorat, la nature profonde des sentiments d'une personne. Crébillon, [de son vrai

emprunté à l’Encyclopédie, ouvrage didactique composé d’articles autonomes. Les deux autres extraits, ceux de Voltaire et de Bernardin de Saint-Pierre, sont empruntés à des romans (ou à un conte pour Candide), c’est-à-dire qu’ils relèvent de la littérature narrative. D’ailleurs apparaissent des personnages, des situations, des actes de parole, éléments traditionnels de ce type de textes. Toutefois ces deux extraits entendent illustrer une idée et, par des voies différentes, se rapprochent des

une force obscure invincible. La femme n'a pas encore été nommée en tant que telle, mais elle a été désignée seulement par le pronom « elle », ou l'adjectif démonstratif « celle », ce qui la sort de la situation d'énonciation, en tant qu'absente, irréelle, insaisissable. Néanmoins, la paronomase entre « elle » et « belle » apporte déjà une qualification de l'être que le poète cherche à peindre devant le lecteur, une beauté qu'il cherche à transmettre. Enfin, une exclamative qui ouvre à une nouvelle