Réflexions Sur L éducation Kant

Biographe de l’auteurMarguerite Yourcenar, de son vrai nom Marguerite Cleenewerck de Crayencour, est née à Bruxelles en 1903 mais elle passe son enfance dans la région lilloise d’où est originaire son père. Sa mère meurt peu après sa naissance et son éducation se fait uniquement à la maison, sans fréquenter l’école. Enfant et adolescente, Marguerite se cultive par ses propres moyens et apprend l’anglais, le grec, l’italien. Après un baccalauréat latin-grec obtenu en 1919, Marguerite Yourcenar voyage en

corps de l'explication, en appuyant toutes vos idées sur des indices pris dans le texte et commentés.  • Terminez l'explication par une conclusion : celle-ci vous permet de faire le bilan de vos réponses à la question posée et d'élargir votre réflexion. Vous pouvez, par exemple, indiquer l'importance du texte dans l'ensemble de l'œuvre, dans un mouvement littéraire, dans la littérature. Vous pouvez aussi replacer ce texte dans le groupement auquel il appartient. Vous pouvez enfin mentionner d'éventuelles

tombant par terre il se blesse. « Désormais tu le sais , dit le père devant l'enfant en larmes. Tu ne dois avoir confiance en personne, et même pas en ton propre père ». Cette courte histoire permet rapidement de comprendre l'intêret d'une réflexion sur le thème de la confiance, et plus particulièrement vis à vis de celle que l'on accorde à autrui. En effet, chaque jours, vivant en société, nous sommes confrontés à la présence d'individus sur qui on doit se fier, ou du moins pour la plupart

I- LE CONTEXTE HISTORIQUEI- LE CONTEXTE HISTORIQUE XVIII me : un siècle marqué par les difficultés économiques et la philosophie des Lumières qui s’achève par la révolution française · Crise économique (guerre, famine, banqueroute de Law) · Affaiblissement de l’autorité de l’état, montée en puissance de la bourgeoisie, contestation des privilèges de la noblesse, importance de l’argent (les discriminations sociales et et les clivages de la société deviennent de plus en plus insupportables

dans l’espace, dont on utilise son corps, tout cela est le produit de la culture. Ainsi, il n’y a pas de différence entre l’activité intellectuelle et l’activité manuelle. ← L’apprentissage ruine toute idée de nature humaine. b) Éducation et coutumes Dans ses Essais, livre I chapitre 23, le brillantissime Montaigne affirmait que ce sont les pratiques, les traditions qui modèlent le caractère et la pensée des hommes. Éduquer, c’est conduire vers, amener l’enfant à développer toutes

chose que « agir de telle ou telle façon », mais pour Aristote il y a une différence radicale entre l'action humaine et le comportement animal : l'homme est capable de penser à ce qu'il fait. Il possède la raison. Au contraire l'animal agit sans réflexion. C'est Descartes qui permet de mieux saisir la différence entre action humaine et comportement animal : l'animal, selon Descartes, n'agit pas. Il fonctionne. Diriez-vous d'une machine qu'elle se comporte de telle ou telle manière ? Imaginons un robot

fois l’idée émise qu’il y avait des lois naturelles et des droits naturels, il devenait possible de s’aventurer dans les domaines nouveaux qu’on appelle maintenant l’économie et la philosophie politique. Buste de Kant Dans son célèbre essai Qu'est-ce que les Lumières ?, Emmanuel Kant donne la définition suivante : « Le mouvement des Lumières est la sortie de l’homme de sa minorité dont il est lui-même responsable. Minorité, c’est-à-dire incapacité de se servir de son entendement sans la direction

valeurs, des désirs, des réflexes et cela suivant sa volonté. Eduquer, c’est ainsi conduire (ducere en latin) ; c’est-à-dire amener à quelque chose par une contrainte déguisée. C’est d’ailleurs durant la révolution française que le projet d’une éducation nationale est sérieusement abordé par Condorcet, philosophe et politique du XVIIIème  siècle ; il s’agit de transformer le peuple en citoyens. Cela peut nous sembler dérisoire aujourd’hui, mais pour la jeune République qu’était la France, il s’agissait

est un Dieu pour l’homme (L’amour. La concorde. Le commerce) 11 C. L’ambivalence fondamentale du rapport à autrui (Kant, Freud) 11 IV. Autrui et la morale 12 A. L’être-avec nous place dans la dimension de la moralité (Heidegger) 12 B. Les sentiments moraux sont inspirés par autrui (Hume, Rousseau) 14 C. Autrui est la source des commandements moraux (Kant, Levinas) 15 D. Autrui permet de faire retour sur soi et fonde la conscience morale (Sartre) 15 Conclusion 16

Emmanuel Kant critiqua à la fois les prétentions de la Raison (critique de la raison pure), en soulignant ses limites et son incapacité à atteindre la chose en soi mais aussi l’empirisme anglais (critique de la raison pratique) en soulignant la nécessité de fonder la morale sur la raison. Dépassant les idées innées de Descartes, le philosophe allemand ambitionne de refonder les conditions d'une possibilité d'une connaissance scientifique. Dans son essai Was ist Aufklärung?, Emmanuel Kant en donne