Réquisitoire Fanatique

sales emplois (v. 29), fourbe (v. 34), infâme (v. 34), scélérat (v. 34), grimace (v. 36), brigue (v. 38), vice (v. 41) => portrait-charge de l’homme avec lequel Alceste est en procès (v. 23), et par là même de toute la société. Partie II. Un réquisitoire contre le genre humain 1er § : Alceste dénonce l’hypocrisie des hommes, question 7. 2e § : blâme du genre humain à travers le « franc scélérat » (v. 23) avec lequel il est en procès, question 5. 3e § : Alceste = représentant d’une morale trop absolue

retrouvailles de l'autre), tandis que, dans « Un parricide », c'est, à propos du même double meurtre, sur le premier volet, la plaidoirie de l'avocat, bonne et fausse et, sur le second, le récit vrai de l'innocent criminel -récit qui est plutôt un réquisitoire qu'une plaidoirie. Je hasarderais volontiers que le charme discret, mais tenace comme un parfum, de ces contes tient à l'absence de toute médiatisation. Aucune idée toute faite et préalable ne s'interpose entre les personnages. Le parricide tue

guerre sociale, disant bien l’ascension d’une « jeune-France » née d’elle-même, et brisant une société de caste et de dogme. Dès le départ, son discours se veut provocant. Refusant le traditionnel plaidoyer à l’adresse des jurés, il le transforme en réquisitoire contre la composition sociologique d’un tribunal dont il fait le « repoussoir » de sa condition de paysan révolté. Il déplace l’enjeu juridique du procès sur le terrain de l’idéologie. Porte-parole de la classe inférieure, Julien s’érige par son

Bellune, d'Augereau et de tous les clercs de notaire devenus sénateurs et comtes de l'Empire ne renversent pas les niais qui gouvernent?» demandait Stendhal dans une lettre à un ami) ; il reste impressionné par son exemple, éprouve une « admiration fanatique pour un nom qui donnait de l’humeur au marquis » (page 295), une «folle passion pour Bonaparte» (page 298) qui s'est conduit avec énergie : « Bonaparte, lieutenant obscur et sans fortune, s’était fait le maître du monde avec son épée » (page 36)

auberges afin de vérifier qu’ils n’étaient pas trop bons ; sinon, c’était l’amende ou la prison. Les Talibans n’ont rien inventé. Les protestants, que la bien-pensance contemporaine présente aujourd’hui comme des chrétiens éclairés, furent souvent des fanatiques (à la manière des sectes fondamentalistes américaines). D’ailleurs, en 1553, Calvin (par ailleurs essayiste génial : son Institution est un chef-d’œuvre de la langue française) n’hésita pas à faire monter sur le bûcher son ami Michel Servet, suspect

fou, le roman fourmillant d'intuitions tout à fait neuves sur le comportement. Mais ces fils se nouent pourtant dans une thématique unique : celle de l'usurpation que symbolise l'abbé Faujas. Ce n'est pas un ambitieux ordinaire, c'est un «fort», fanatique et très habile, dévoré par la soif de domination, sans scrupules et prêt à tout ; qui, ascétique, n'a que mépris pour la femme, dans laquelle il ne voit qu'un moyen. Il fut publié le 27 mai chez Charpentier qui, en six mois, en vendit mille sept

querellarse plainte, porter plainte reapertura del sumario réouverture du dossier registrar, registro (el) fouiller, fouille reincidencia, reincidir récidive, récidiver reincidente repris de justice reo accusé requisitoria (la), informe fiscal réquisitoire sospechar, sospecha (la) suspecter, soupçon sospechoso suspect sumario dossier, instruction, enquête sumarial (secreto) de l'instruction (secret) Supremo Cour de cassation tener amplio historial delictivo avoir un casier judiciaire chargé

romancier. On lui rendra, il l'espère, cette justice qu'il ne l'a jamais fait gratuitement, mais toujours « dans le mouvement ». [...] Enfin, cet homme avec lequel il vit depuis dix ans, l'auteur a fini par le voir, et l'aimer. Oh ! à sa manière... Les fanatiques y trouveront beaucoup d'irrespect. Dans bien des scènes, la charge l'emporte sur la narration, particulièrement en ce qui concerne le Second Empire, le régime de Mac-Mahon et l'affaire Dreyfus. Ces périodes, vues avec le recul du temps, qui ridiculise

d'utilité, la plus hostile du monde à l'idée de beauté, prime et domine toute chose», dut entrer dans «la vie littéraire, le seul élément où puissent respirer certains êtres déclassés». Il pense qu’il «ne soutenait pas, comme certains sectaires fanatiques insensés de Goethe et autres poètes marmoréens et anti-humains, que toute chose belle est essentiellement inutile ; mais il se proposait surtout pour objet la réfutation de ce qu’il appelait spirituellement ‘’la grande hérésie poétique des temps

comme l’avenir. Le texte, limpide, volontairement descriptif, mais pas du tout didactique, qui donne la sensation d’un rituel, qui est scandé par cette question essentielle, douloureuse : «Le soleil ne brille-t-il pas pour tous?», est un vibrant réquisitoire contre la violence et la haine, contre toutes les guerres et les souffrances qu’elles engendrent. ____________________________________________________________ _____________________ “Pawana” (1992) Nouvelle de 64 pages Dans un dialogue