Résistancialisme

deux côtés de la Manche (Résistance extérieure et intérieure). Pour désigner cette période mémorielle particulière, l'historien Henri Rousso utilise, dans son ouvrage Le syndrome de Vichy ; de 1944 à nos jours (publié en 1990), le néologisme "résistancialisme". B – Le tournant déterminant des années 1970 : un "retour de balancier" ×Un contexte nouveau : A la charnière des années 1970, le contexte change et différents vecteurs permettent d'opérer une mutation mémorielle. Ainsi, le mouvement de

mémorial du Mont-Valérien, le 18 juin 1960 là où les allemands ont fusillés 4500 personnes. En 1964 les cendres de Jean Moulin ont été transférées au Panthéon et il devient la figure de la résistance. L’historien Henry Rousso appelle ce mythe «  le résistancialisme ». Avec ça on ne pose pas de question sur Vichy. Il y a des nostalgiques du régime de Vichy d’extrême droite dans des revues en particulier «  aspect de la France » qui publie un numéro sur Pétain en 1951. On a cherché à faire de lui quelqu’un

le jeune Guy Moquet, militant communiste de 17 ans, le plus jeune des quarante-huit otages fusillés le 22 octobre 1941, en représailles à l’assassinat par des résistants communistes d ‘un officier allemand. I.2 Une mémoire officielle : le résistancialisme*, qui s’impose surtout après 1958 Cette mémoire d’Etat gomme les clivages politiques et montre une vision unificatrice des Français, tous résistants. Pour les gaullistes et les communistes, qui gouvernent ensemble à la Libération dans une

d’amnistie : annule les poursuites pour un type de crime. Adoptée pour la réconciliation nationale par l’oubli. Gaullistes + communistes montrent après la guerre l’image d’une France entièrement résistante. L’historien Henry Rousso déclare : « le résistancialisme » = mythe/idée diffusée pour une France résistante. Gaullistes : glorifier l’action du général car peu de soutien au régime de vichy. Communistes : parti des « 75 000 fusillés », faire oublier leur attitude ambiguë des débuts de la guerre, soutenir

importants des documents Connaissances du cours pour construire une montrant le rôle des historiens. analyse. Doc. 1 : « La Résistance se prête à la légende ». 1951 : Comité d’Histoire de la Seconde Guerre mondiale : première remise en cause du résistancialisme. Doc. 1 : « Ses obscurités, ses énigmes ». L’historien est là pour mettre au jour ce que le souvenir-écran peut masquer. Par exemple : le rôle des communistes dans une résistance qui était très diverse et pas toujours à l’unisson derrière

perdu son prestige et son influence diplomatique mais De Gaulle impose tout de même la présence des français avec les vainqueurs. La mémoire collective est très dure à transmettre, et De Gaulle va occulter Vichy dès 1944, on parlera alors de « résistancialisme gaullien. » Dans une grande partie de ce discours, De Gaulle critique ouvertement les régimes antérieurs car leurs institutions n’avaient pas répondu aux « nécessités nationales ». De Gaulle veut imposer l’image d’un peuple uni, qui n’avait

communistes. Le régime de Vichy est condamné. L'époque est à l'union et aux retrouvailles. Vichy est ainsi gommé de l'histoire nationale. Ce mythe d’une résistance unique, héroïque, précoce et massive constitue le résistancialisme forgé par l’historien de la mémoire Henri ROUSSO. Le résistancialisme permet de refermer la « parenthèse de Vichy » et de faire de la Résistance un objet de mémoire. Ainsi, on évite de s'interroger sur les responsabilités de Vichy, en particulier dans le génocide des Juifs de

cette stratégie. Le général soumet les communistes et restaure tout d’abord l’autorité de l’État. Il s’empare de l’administration, sans l’épurer car l’État a besoin de ses fonctionnaires. La présidence de De Gaulle apparaît comme l’apogée du résistancialisme. Revenu en 1958, il maintient sa lecture du conflit : le transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon (1964) sacralise davantage la résistance héroïque. Révoqué par Vichy, rallié à de Gaulle, artisan de la jonction des résistances, mort sous

l'apparition d'un gendarme français surveillant le camp de Phitiviers, alors que cette image d'archives est pourtant authentique. En 1958, De Gaulle devient président ce qui ne laisse place qu'a une mémoire, la mémoire gaulliste qui prime le résistancialisme. La mémoire de la Seconde Guerre mondiale est donc liée au pouvoir et à la politique.Les manuels d’Histoire de l'époque mettent l’accent sur la Résistance. De 1961 à 1963 le procès Eichmann à Jérusalem marque l’apparition officielle de la mémoire

et que les crimes de vichy sont des crimes de la france . Il fallut a l’historien plusieurs annees pour qu’il travaille sur l’histoire de la seconde guerre mondiale . De 1945 a 1970 , l’historien fit face aux memoires immediates (mythes) et le resistancialisme ( de gaule + les communistes ) s’impose face aux autres memoires . De 1970 a 1990 , le contexte est apaise , l’historien va examiner les memoires differentes , et une nouvelle verite historique apparait . De 1990 a nos jours , il y a une ere