Rôle De La Scénographie

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sauts, ce qui déclenche immédiatement l’admiration du public. Les bonds de Nijinski l’enthousiasment tout autant que les arabesques de sa compagne Pavlova. Le public le considère alors comme le premier danseur, depuis l’ascension de la ballerine le rôle des danseurs masculin était celui de porteur. Les ballets russes marquent le renouveau de la danse masculine. A la suite de ce succès une longue série se poursuit : Cléopâtre, Daphnis et Chloé, Giselle, Schéhérazade, La Péri, Le Spectre de la rose…

embrouille l’enjeu des scènes ? Le choix d’une action autant jouée que racontée « en direct » qui pose traditionnellement des problèmes à la représentation ? Une interprétation irrégulière où l’on aimerait par exemple voir Antoine Caubet interpréter son rôle de sage cocu-conducteur d’engin avec plus de simplicité ? Un peu de tout cela sans doute et au total le sentiment d’une œuvre sensible et intelligente, mais trop peut-être, pour parvenir à construire une forme qui trouve son efficacité, à la croisée

initiale à une situation finale, construite généralement autour d’un conflit, d’une crise. Cette structure ce compose de 3 grandes phases dans la construction de l’action (en grec Drama). La phase d’exposition : permet de comprendre l’intrigue, même rôle que la situation initiale, présente les personnages, les thèmes … Le nœud : correspond au développement du conflit, avec les péripéties et des coups de théâtre. Le dénouement : présente une résolution heureuse ou malheureuse, dans le théâtre classique

voir le départ de ce mode de présentation apparaitre aussi, mais plus lentement, puisqu’il est plus dur d’intégrer cette forme d’art en présentant la pièce en directe. Tout évolue sur scène comme le jeu des acteurs, la lumière, la musique, la scénographie, etc. et c’est tout à faire normal. Il y a 50 ans ce n’était pas comme cela et dans 50 ans ça ne sera plus comme ça. Tout évolue d’année en année, le théâtre n’est pas une exception. Selon moi, il est seulement un peu plus lent à s’adapter. Il

le metteur en scène parvienne à dégager une atmosphère pesante, lourde, que celle-ci soit presque une épreuve pour les comédiens qui ne disent rien au hasard. Ils doivent contrôler leurs moindres faits et gestes afin de ne pas aller au-delà de leur rôle et ainsi ne pas tomber dans une légèreté qui ne conviendrait pas à la pièce. Le texte et les différents procédés, comme les tirades ou encore les monologues sont également le support des émotions. Dans la pièce Ruy Blas , l'émotion est transmise

fois de plus que la communication est essentielle à la réussite esthétique du spectacle. En effet, puisque le metteur en scène agit en maître d’œuvre, il assure par le fait même la cohérence entre tous les départements artistiques, que ce soit la scénographie, la lumière ou les costumes. Dans un autre ordre d'idée, Philippe Choulet expose l'idée de costumes « type » (p.364), c'est-à-dire le vêtement de scène qui est immédiatement un référent pour le spectateur. Par exemple, les losanges sur une étoffe

autrement M. de la Souche GILLES PRIVAT Agnès LOLA RICCABONI Horace JOAN MOMPART Chrysalde NICOLAS ROSSIER Georgette RACHEL CATHOUD Alain JEAN-JACQUES CHEP Oronte JEAN-JACQUES CHEP Enrique ROBERT SANDOZ Assistant à la mise en scène ROBERT SANDOZ Scénographie YVES BERNARD Costumes CORALIE SANVOISIN Assistante costumes PEGGY STURM Stagiaire costumes ARMELLE MARBET Son JEAN FARAVEL Lumières JEAN-PHILIPPE ROY Sculpture SYLVIE DE MEURVILLE Collaboration artistique FRANÇOIS REGNAULT Maquillages, perruques

d’un trait la frontière entre comédiens et spectateurs et jetant le doute sur le rôle dévolu à chacun : si certains spectateurs sont en fait des personnages, ne suis-je pas moi aussi un personnage de l’histoire qui se joue sur scène ? Cette histoire n’est-elle pas aussi « mon histoire » ? Ainsi, par l’universalité des sentiments mis en scène, par une langue dont la théâtralité se fait discrète, par une scénographie qui brise les frontières, le théâtre se présente comme un « miroir » au spectateur

effet centrée sur un personnage de malade d’une part plutôt statique, et d’autre part animé par des sentiments et motivations contradictoires. Sa prétendue maladie a pour effet de maintenir Argan cloîtré dans un seul lieu, la chambre, et toute la scénographie sera axée sur cette symbolique-là. Le lieu unique où évoluent les personnages est une sorte de gigantesque lit qui occupe le plateau, matérialisé par une profusion d’oreillers et d’édredons, d’où émerge Argan comme un pierrot lunaire au début