Sapere Aude Les Lumières

sait ce qu'elle veut qui, pour le dire à la manière des économistes, vise la maximisation d'un produit, et à partir de là, optimise pour y parvenir, l'utilisation des ressources disponibles. La finalité de l'organisation de la science est la mise en lumière de la vérité, par la mise en accusation des opinions fragiles, douteuses, ou fausses. La tâche de la science est infinie, comme le réel, mais ses progrès sociaux sont mesurables, nous en donnerons quelques indicateurs et, globalement, on peut dire

que le ciel peut bénir. Toute idée, humaine ou divine, Qui prend le passé pour racine, A pour feuillage l'avenir. Il rayonne! il jette sa flamme Sur l'éternelle vérité ! Il la fait resplendir pour l'âme D'une merveilleuse clarté. Il inonde de sa lumière Ville et désert, Louvre et chaumière, Et les plaines et les hauteurs ; A tous d'en haut il la dévoile; Car la poésie est l'étoile Qui mène à Dieu rois et pasteurs ! Alain Bosquet (1919-1998), « Passage du poète », Un jour après la vie, 1984

et essentielle, on ne peut connaître Dieu par sa raison. On doit croire sans cherche à comprendre. CONTRE-RÉFORME Jansénisme ( XVIIème-XVIIIème siècle) = pessimisme concernant l’homme est la nature humaine. L’homme n’est rien sans Dieu. LES LUMIÈRES LA CULTURE Conception critique de la culture : la culture consiste avant tout en un progrès de la connaissance fondée sur une remise en question permanent de l’héritage du passé, des coutumes, des habitudes et des traditions. Toutes las cultures

INTRODUCTION Du grec « ratio » qui veut dire « justesse », « mesure », « calcul », la raison se présente comme la lumière naturelle qui éclaire l’homme dans sa marche vers la connaissance. Elle est, de ce fait, une vision qui lutte contre l’obscurité qui s’apparente chez l’humain à l’ignorance. Si la raison lutte contre l’ignorance, cela voudrait dire qu’elle est la marque de l’intelligence en l’homme. Et, cette marque de l’intelligence n’est tout autre que ce qu’on peut appeler le savoir. La raison

Extrait 4 Tandis que le Babylonien parlait, il aperçut que le vieillard n’avait plus de barbe, que son visage prenait les traits de la jeunesse. Son habit d’ermite disparut ; quatre belles ailes couvraient un corps majestueux et resplendissant de lumière. O envoyé du ciel ! ô ange divin ! s’écria Zadig en se prosternant, tu es donc descendu de l’empyrée pour apprendre à un faible mortel à se soumettre aux ordres éternels ? Les hommes, dit l’ange Jesrad, jugent de tout sans rien connaître : tu étais

l’ordre nobiliaire 1 2 et 53 Les fausses pistes littéraires : Candide : héros d’un roman d’apprentissage ? 4 Incipit d’un roman d’apprentissage 30 Incipit d’un roman picaresque 31 Candide : un nom programmatique pour la philosophie des lumières 10 Figure du lecteur idéal 24 III. LA REECRITURE PARODIQUE DU MYTHE BIBLIQUE DE LA CHUTE A.Similitude du personnel dramatique 54 B.Une trinité tutélaire 55 C.Une morale de l’énergie 56 D.Parole panglossienne : parole luciférienne ie mensongère

l’ordre nobiliaire 1 2 et 53 Les fausses pistes littéraires : Candide : héros d’un roman d’apprentissage ? 4 Incipit d’un roman d’apprentissage 30 Incipit d’un roman picaresque 31 Candide : un nom programmatique pour la philosophie des lumières 10 Figure du lecteur idéal 24 III. LA REECRITURE PARODIQUE DU MYTHE BIBLIQUE DE LA CHUTE A. Similitude du personnel dramatique 54 B. Une trinité tutélaire 55 C. Une morale de l’énergie 56 D. Parole panglossienne :

l’ordre nobiliaire 1 2 et 53 Les fausses pistes littéraires : Candide : héros d’un roman d’apprentissage ? 4 Incipit d’un roman d’apprentissage 30 Incipit d’un roman picaresque 31 Candide : un nom programmatique pour la philosophie des lumières 10 Figure du lecteur idéal 24 III. LA REECRITURE PARODIQUE DU MYTHE BIBLIQUE DE LA CHUTE A. Similitude du personnel dramatique 54 B. Une trinité tutélaire 55 C. Une morale de l’énergie 56 D. Parole panglossienne : parole luciférienne ie

société et existence d’une servitude volontaire sont en relation étroite. 4.2 - L’amour de la servitude(texte de Kant) - De même, dans Qu’est-ce que les Lumières ?, Kant décrypte cet amour de la servitude qui consiste à remettre, en autrui, la charge de diriger nos pensées, à refuser d’assumer soi-même ses propres opinions et jugements : « Les Lumières sont la sortie de l’homme de la minorité où il est par sa propre faute. La minorité est l'incapacité de se servir de son entendement sans la direction

dans ces romans francophones font écho aux concepts du siècle des Lumières. En effet, comme les penseurs du 18e siècle qui ont vulgarisé des idées nouvelles ayant abouti à une transformation radicale de la société, ces auteurs francophones africains de notre corpus portent un regard critique sur la société ainsi que sur les nouveaux dirigeants africains bien des décennies après les Indépendances. Les auteurs du siècle des Lumières comme ceux d’aujourd’hui ne sont pas exempts de poursuites ni de