Satire Limites

sont enrichies d’une thèse morale, L’école des Maris (juin 1661) de Molière argumente en faveur de l’éducation des filles par la douceur dans la liberté. Cette comédie des caractères est d’esprit satirique, Molière est accusé de confondre comédie et satire personnelle. Il lui est impossible de faire un caractère qui n’interpelle quelqu’un dans le monde et c’est cette caractéristique de la comédie qui provoque le rire. Les personnages font partie de la vie de tous les jours, ce qui permet au public de

« sombre » « morte ». On ressent une atmosphère pesante, étrange et assez statique « immobile ». En opposition avec l’ambiance du magasin. Elle est rythmée par la répétition « s’allumaient, s’éteignaient », on ressent une atmosphère lumineuse, frappante (limite agressive) et régulière. De plus cela est amplifié par la métaphore « les piles de linge de l’Exposition de Blanc, imitant habilement des montagnes de neige ». L’image de la neige immaculée contraste avec celle de la rue un peu sale. Mais cette métaphore

les textes littéraires ont recours avec succès soit à la voie directe soit à celle indirecte, il faut nous demander si l’une de deux voies n’est pas plus sure, n’as pas plus de chance d’aboutir que l’autre. Pour commencer, il faut définir les limites d’actions de chacune des voies. Du fait qu’elle soit trop explicite, la voie d’argumentation directe peut faire risquer (selon les époques) la censure à l’auteur. On peut prendre l’exemple de La fontaine qui sera notamment censuré pour ses Contes

Il faut analyser ici la figure de frère Jean qui interroge et suppose une lecture à plusieurs niveaux. {draw:frame} Figure débonnaire, svelte, grand, sportif, frère Jean s’inscrit en faux par rapport à la figure des moines. C’est une manière de satire de la vie monocale du temps, de ses excès. {draw:frame} Mais Rabelais s’amuse à rependre tous les poncifs de son temps contre les moines : plus sérieusement il se moque des idées toutes faites, met en garde contre les a priori {draw:frame} Finalement

l'humanité raisonnable et sensée, le groupe social dont l'adversaire s'exclut de lui-même par son ridicule ou sa folie. Le registre satirique est proche du polémique. Dans l'Antiquité, la satire était un poème descriptif ou narratif à visée morale (Satires de Juvénal). Exemples en littérature française : Boileau (Satires), La Bruyère (Caractères) … Critères d'identification : 1) Moquerie subtile. 2) Le locuteur s'attaque aux vices et/ou défauts d'un homme, d'un groupe, d'une institution. 3) Le locuteur

Tantôt le ton est plaisant pour dire l’acharnement des courtisans à se montrer au prince, tel Théodote qui fait preuve de la même patience qu’un enfant qui construit un château de cartes ou qui veut «  saisir un papillon » ( de la Cour, 61) tantôt la satire est acerbe quand il évoque Cimon et Clitandre : «  Ne les retardez pas dans leur course précipitée, vous démonteriez leur machine. » ( De la Cour, 19)     Une stratégie efficace     La Bruyère connaît bien ses contemporains et il sait que l’inconstance

un devoir à peu près nul, le professeur peut s'extasier : "Oh! l'admirable travail !". Ici, registre polémique, satirique et ironique. Les termes sont essentiellement dépréciatifs, ce qui rend la vision de l'auteur pessimiste (absurdité de la vie). Satire = discours écrit ou oral qui se moque de quelque chose souvent de façon ironique / Ironie = raillerie qui consiste à dire le contraire de ce que l'on souhaite faire entendre (antiphrase). Emploi d'une ponctuation très expressive: exclamatives / questions

philosophes des Lumières ? C’est ce que nous allons voir en nous intéressant d’abord à la signification de cette maxime au XVIIè s ; puis nous nous verrons dans quelles mesures « faut-il plaire pour instruire » au XVIIIè s et enfin nous envisagerons les limites de cette affirmation. Développement I. Que signifie « Il faut plaire pour instruire » au XVIIè siècle ? 1) Origines « Plaire et Instruire » sont un précepte énoncé par le poète latin Horace dans Art poétique pour définir la fonction de

et donne des conseils sur le comportement à avoir aux prés de Louis 14. LF s’est probablement inspiré d’une fable de Phèdre, Le Lion régnant. Problématique : quelle est la portée satirique de cette fable ? Comment LF fait-il « passer » cette satire ? Lecture du texte |La Cour du Lion | | | |

sans considération, sans rien pour lui ouvrir l'esprit, ni lectures, ni voyages ... Comment s'étonner alors de cet être rabougri, mi-humain mi animal? Les bourgeois peuvent être épanouis, cette petite vieille est un modèle du genre pour eux . . La satire se perçoit dans la mise en scène des autres personnages: a. le maire, dont l'attitude méprisante est soulignée «Est-elle sourde? » ; il s'impatiente, craignant sans doute que par ses hésitations la vieille femme gâche la cérémonie « Enfin y est-elle