Saturnales

la rondeur compassait : Jupiter ayant peur, si plus elle croissait, Que l’orgueil des Géants se relevât encore, L’accabla sous ces monts, ces sept monts qui sont ore Tombeaux de la grandeur qui le ciel menaçait. Il lui mit sur le chef la croupe Saturnale, Puis dessus l’estomac assit la Quirinale, Sur le ventre il planta l’antique Palatin, Mit sur la dextre main la hauteur Célienne, Sur la senestre assist l’échine Exquilienne, Viminal sur un pied, sur l’autre l’Aventin. Fait référence à un poème

être lue à l’envers : « plus on rit, plus on peut se permettre d’être fous ensemble », c’est-à-dire : plus on peut se permettre de régresser collectivement dans des émotions infantiles. Et ce plaisir mimétique n’est pas sans rappeler la notion de « saturnales », lorsque le public en vient à rire de ce même ordre social qu’il respecte par ailleurs... Il y a donc quelque chose de l’ordre du défoulement collectif, plus ou moins hystérique et plus ou moins abêtissant dans le plaisir du rire, — quand bien

célébrer le passage de l’hiver au printemps, 40 jours avant le Carême (où on se prive de manger). C’est un moment de gloutonnerie. On célèbre la fertilité du sol (fête paysanne) (( celui qui est couronné fou est quelqu’un de débauché, non marié, …) ( Saturnales ( Rome = les esclaves deviennent les maîtres. ( Dyonisis ( Grèce = fête honorant le Dieu du vin Dyonisis. Nana de Zola Texte analytique n°3 : Chapitre 7 ( Fin du texte : registre fantastique Point de vue interne, vision déformée qui déclenche

Ibid., p. 338. (M.) Hoc reipublicœ causa constitutum : comitiorum enim non habendorum causas esse voluerunt. Ibid. (M.) Pluribus hostiis cœsis, cum litare non posset, introiit curiam, spreta religione. In Jul. Cæs., lib. I, cap. LXXX. (M.) Macrob., Saturnal., lib. I, cap. VII. (M.) Quia esse nolunt, bibant. Valerius Maximus, lib. I, cap. IV, art. 3. (M.) Invoquer la divinité dans les fléaux et les malheurs est une croyance aussi vieille que le monde ; il n’y faut pas voir un calcul de la politique romaine

table, quel que soit son statut social, était alors élu à l’aide d’une fève cachée dans une galette et avait tous les droits. Au moyen-âge, la « fête des fous » où les domestiques deviennent rois et les rois domestiques s’inspirent de ces fêtes saturnales où les bouffons sont rois. Quand l’église place à cette date la visite des Rois mages à l’enfant Jésus, elle transforme l’antique tradition populaire en rituel religieux. La fête païenne où tout était permis sera décalée en février pour donner naissance

vraies, ou que le comédien joue le roi plus royalement que la réalité ne le montre. L'intellect, ce maître du travestissement, est libre et déchargé de son esclavage ordinaire aussi longtemps qu'il peut tromper sans nuire, et il célèbre alors ses saturnales. Jamais il n'est plus exubérant, plus riche, plus fier, plus agile et plus audacieux : tout au plaisir de créer, il jette les métaphores pêle-mêle et dérange les bonnes des abstractions, de façon par exemple à désigner le courant comme un chemin

Il profite du rire pour faire passer des messages, faire prendre conscience à tous des défauts, vices et travers de la société. • Au XIXème siècle, Victor Hugo dans Notre‐Dame de Paris reprend le rire dans l’élection du pape des fous (cf saturnales romaines) Dans L’Homme qui rit, V. Hugo fait peser un énorme soupçon sur le rire puisque « le meurtde‐ faim » rit, le mendiant rit, le forçat rit, la prostituée rit, ainsi que l’orphelin pour gagner sa vie, l’esclave rit le soldat et le peuple

fondation de la Curia Hostilia (lieu de réunion du Sénat) → L’instauration de fêtes religieuses : les Saturnalia : commission qui donne naissance à Noel : fêtes de 4 jours/7jours. C’était la récupération des saturnales, on a décidé le jour de naissance du Christ, et on a pu mettre les saturnales. Ancus Martius (640-616), dernier roi latin. → œuvre religieuse : - premier pontife ? Ne peut pas être fait à la fois de Numa et de Ancus. - Collège des Fétiaux ? Improbable mais recevable. Servait à protéger

dit lui-même : « C’est si nouveau pour moi ! (…) d’être sincère ». C. Un carnaval libérateur Enfin, la fonction du déguisement dans les pièces de théâtre pourrait être comparée à celle de Carnaval dans la société- tradition issue elle-même des Saturnales dans l’Antiquité. A l’origine, ces fêtes qui permettaient une inversion des rôles entre maîtres et esclaves, représentaient une sorte de défoulement général, libérateur. A travers leurs déguisements, dans les comédies, les personnages vivent une

religieux de la période du solstice d’hiver. Cette période de pause de la nature, mais aussi d’espoir de renouveau avec le début du rallongement des jours, constitue l’un des trois cycles majeurs de fêtes de l’année : c’est la période des fêtes saturnales romaines (17-24 décembre) mais c’est aussi le temps, déjà, d’une nativité : celle de Mithra, dieu solaire d’origine perse qui naît le 25 décembre et que l’on célèbre ce jour par le sacrifice d’un bœuf.. Sous le règne de Constantin, l’Eglise chrétienne