Scansion

L’Art poétique de MontaigneIntroduction Montaigne est un héritier de la tradition humaniste qui se développe considérablement dans la seconde moitié du XVIème siècle, ses Essais continuent encore de diffuser un patrimoine culturel en explorant l’être humain dans toute sa complexité. Outre son contenu plus ou moins personnel, glissant alternativement du général au particulier, la forme de l’écriture des Essais reflète déjà cette complexité

syncrétisme tourmenté ? Sylvie STRUDEL avec la collaboration de Viviane LE HAY L’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de l’UMP (Union pour un Mouvement populaire) en novembre 2004 aura marqué, dans l’histoire des droites françaises, une scansion majeure dans l’asymétrie croissante entre les forces en présence mais aussi dans l’effacement du gaullisme et dans la rupture avec le chiraquisme 1. Une étape nouvelle, dans ce sens, a-t-elle été franchie depuis le 22 avril 2007 et la qualification

qui est mutation permanente du reste. »20. Ainsi s’instaure un rapport étroit entre deux canaux d’expression, sans que chacun rompe son autonomie. : Dans Quartett, c’est le mouvement qui illumine le texte, par le ralentissement qu’il impose à la scansion. La danse influe également sur le ton du texte. Quoique le danseur explicite littéralement le contenu avec ses membres, il n’y a jamais de rapport immédiat, et il n’est que très rarement 18 19 P. Ortel, L’Incompréhensible, op. cit., p. 398. Première

plastique. S’appuyant sur les notions récentes de la perspective, il redéfinit l’édifice dans son contexte social et urbanistique en lui conférant une nouvelle spatialité. Les lignes de force de l’architecture (colonnades) comme ses contours ou les scansions de l’espace (l’arternance des pleins et des vides) sont mises en évidence par la perspective, perspective conçue comme une structure géométrique de l’espace. L’architecture, elle, est conçue comme représentation rationnelle de cet espace. Ainsi

tendent à prendre plus d’importance que la césure régulière. Mais jusqu’au milieu du XIXe siècle, la scansion 4/4/4 est compatible avec une scansion 6/6. Le vers ternaire est une structure qui n’est pas encore totalement autonome, ce qu’elle devient dans la seconde moitié du XIXe siècle, quand les poètes comme Verlaine, Rimbaud, Mallarmé écrivent des trimètres qui ne font pas référence à la scansion canonique 6/6. On sait, par une lettre de Rimbaud à Georges Izambard, que le jeune

frivole qui s’oppose au sérieux (si les armes peuvent être sérieuses) : Virgile commence une Eneide très sérieuse et convenable, mais l’élégie romaine est légère, fragile et délicate avec Ovide, Properce et Tibulle (cela se voit dans le schéma de scansion beaucoup moins monotone et répétitif que l’ancien sérieux). Mais on voit que le vocabulaire est encore fort usité pour les choses de l’amour. Vénus amène la civilisation, le plaisir qui nous différencie des brutes, le jeu. Le coup de Vénus est donc

propres à l’idéal esthétique baudelairien. Le beau baudelairien est toujours une conquête sur le mouvement non dompté et sur la cacophonie. Le rythme est, dans la poésie baudelairienne, ce qui approche le plus de cet idéal de pureté et d’absolu. La scansion de l’alexandrin baudelairien fait ressortir cet absolu par le retour des mêmes schémas rythmiques 3+3+3+3 (vers 1, 5, 8) et 4+2+2+4 (vers2, 4, 7, 12, 13), avec des variations qui ne font qu’accentuer cette impression de grande maîtrise de la forme

tournure interrogative, passé simple - expression de la liberté, l'espace qu'il parcourt, solitude - énonciation est de la première à la troisième personne 3) La musicalité lyrique - répétition de strophe (refrain) - expressions répété > rythme > scansion Rimes intérieur, regard-espoir-part, divisé-parler - les alexandrins blancs (>se présente pas sous la forme de vers) > balencement II) Un poème de l'attachement du poète au poème alégeance > sousmission 1) Poème de dissimulation > René Char

switching = changement de niveau de langue), redondances, structures syntaxiques caractéristiques de l’oral, adresse au journaliste.  Discours de victoire d’Obama (audio from guardian.co.uk – President-Elect Victory Speech) Rythme très marqué, scansion qui vient d’une tradition rhétorique très forte aux Etats-Unis  sorte de « preeching », appel au pathos Aux Etats-Unis, par forcément de familiarisation du discours. Anaphore du « Yes, we can ! », slogan qui induit un rythme Il n’y a pas

– une parfaite alternance de dactyles et de spondées – que l’on peut également observer au vers 613, qui amorce la requête, et au vers 620, qui en constitue le vers final. Ce rythme (dactyle-spondée-dactylespondée-dactyle) apparaît donc comme une scansion dans les différentes étapes du discours. Le caractère antiphrastique de cette phrase se repère à la présence de l’adjectif pio, qui s’oppose à l’idée de châtiment portée par le verbe (poenas dare, déjà employé, on l’a vu, par Énée à l’adresse de