Scientificité

Nous montrerons qu’à défaut d’une étiologie organique avérée, des découvertes somatiques hypothétiques s’affichent comme vérités alors que leurs incohérences conceptuelles, y compris selon leurs propres critères d’évaluation, invalident leur scientificité. Il nous importera également d’interroger les dérives des traitements qui s’ensuivront. Il ne s’agira pas tant de dénoncer le marché financier qui s’y révèle souvent, que d’interroger le postulat sur lequel ont parié les tenants de ces traitements

prirent parfois les stérilisations effectuées sous couvert de législations eugénistes, les femmes furent beaucoup plus frappées que les hommes. Dans l'Allemagne nazie, les hommes semblent avoir été touchés à égalité. Un succès fondé sur la non-scientificité Ce sont les lois hygiéniques pastoriennes (vaccinations, déclarations des maladies contagieuses, quarantaines, etc.) qui servirent de modèle aux législations eugénistes. Cependant, si les bases scientifiques de l'hygiénisme pastorien étaient

la théologie. En donnant des critères de scientificité précis (vérification expérimentale des hypothèses mathématiques), il affirme le caractère autonome du discours scientifique par rapport au discours théologique éminemment référé aux Saintes Écritures. S'il reconnaît que la nature est l'œuvre de Dieu et même que les Saintes Écritures sont l'œuvre du Saint-Esprit, il n'admet pas, en revanche, que les théologiens substituent aux critères de scientificité ceux de l'autorité des textes sacrés. Il

et le chômage n’est pas « volontaire » puisqu’il peut exister en l’absence de « rigidités » du salaire nominal et des prix. Enfin, Laurent Cordonnier passe en revue les nouvelles théories du chômage. Il apparaît alors que derrière un vernis de scientificité se cachent les présupposés les plus grossiers. Le livre se conclut par un décryptage de la « politique anti-inflationniste » de la Banque centrale européenne (BCE). L’auteur explique comment, sous couvert de lutter contre l’inflation, la BCE contribue

interne & vérification empirique» (voir p 48 du cours). Revenons à la définition de la connaissance : quand peut-on dire que l’on sait quelque chose ? Quand un paradigme peut-il être qualifié de scientifique ? Quels sont les critères de scientificité associés à la théorie de Kuhn ? Pour Kuhn, un paradigme est scientifique s’il mène au développement de science normale (= la science normale est fondée sur la présomption que la communauté scientifique sait comment est constitué le monde). Dans

d’où est extraite cette citation, Cournot s’attaque aux sciences « humaines » en général, et à la psychologie philosophique en particulier. Afin de mieux appréhender sa critique, nous verrons dans un premier temps, quels sont les critères de scientificité d’une discipline. Puis, nous nous intéresserons plus spécifiquement à la psychologie philosophique de l’époque avec sa démarche introspective, avant de comparer ces éléments pour tenter d’en tirer quelques axes de réflexion. Antoine-Augustin

position de sujet pour le poser qui n'est plus soi. De sujet, cela passe d'objet. Cela permet de regarder et d'analyser. Le problème de l'objectivité en anthropologie est compliqué, parce que si l'on en restait à l'explication on serait sur de la scientificité de notre discipline. Nous retrouvons au coeur du problème de la culture celui du sens. Et quand on cherche le sens de quelque chose, on pose le problème de la culture. On ne peut avoir autant d'objectivité pour la compréhension que pour l'explication

valeur qui au sein de l’histoire de l’art suscitera des débats : à savoir si l’analyse de l’évolution permet ou non de fonder un jugement de valeur. La critique d’art est une activité d’analyse et de jugement des œuvres qui ne prête pas à la scientificité, mais tente de jouer un rôle d’information qui comporte des jugements de valeur comme la presse. Il y a ici aucune nécessité d’être rationnel ou non. La rationalité, en théorie, ne fait pas part de leurs activités. Cela ne se réduit pas qu’à la

Mais un débat existe sur l'objectivité de l'Histoire en tant que science. Il s’agit donc de voir si l’histoire peut-être véritablement une science. Il nous reste alors à nous demander si l'histoire est ou non conforme à ces divers critères de scientificité. II) L’histoire n’est pas une science au sens strict. A. C’est une science sociale L'histoire moderne même si elle appartient aux sciences auxiliaires, ne fait pas partie des

n’est qu’apparent et non réel. Sa faiblesse se trouve dans sa faculté de vérification, beaucoup de vérifications. La force de la théorie freudienne est qu’elle s’auto justifie dans n’importe quel cas mais la vérification n’est pas un critère de scientificité. -d’un point de vue moral : Si on admet l’existence d’un inconscient psychique, le sujet n’est pas transparent à lui-même et donc ne se connait pas. Une partie échappe à la conscience. Si on suit Freud, on ne peut pas avoir un accès direct à