Seneque Mort D Hippolyte

brillante carrière fut marquée par : ____________________________________________________________ _____________________ “La Thébaïde ou les frères ennemis” (1664) Tragédie Les deux fils d'Oedipe, Étéocle et Polynice, se combattent jusqu'à la mort. Commentaire La pièce fut inspirée de l'”Antigone” de Rotrou (1637). ____________________________________________________________ _____________________ “Alexandre le grand” (1665) Tragédie Commentaire Cette deuxième pièce donna

plusieurs contraintes au théâtre du 17ème siècle. Il faut minutieusement suivre les règles telles que celles du temps, du lieu et de l'action. Afin de suivre au mieux la réalité, l'utilisation de récits (par ex. tirades) est très intégrée pour raconter la mort d'un personnage, etc. C'est aussi un retour au modèle antique, celui d'Aristote et une importante légifération de la langue et la recherche de perfection et d'esthétique. On met en scène le monde et le pouvoir. Racine évoque, dans la préface les

L'AMOUR DE PHEDRE Une femme mariée à un roi, parti en guerre le jour de leur noce, tombe amoureuse du fils de celui-ci. Cet amour n'est pas réciproque. Elle tentera le tout, en vain. Avant de se donner la mort, elle laissera un billet, accusant ce fils de l'avoir violée. L'amour de Phèdre fait partie des tragédies « modernes », de celles qui magnifient le tragique de notre époque. Trahison, pouvoir, argent, corruption, religion… tous les pays sont touchés, tous les cœurs saignent. Dans

pitié et de peur ou la catharsis. L’histoire de la tragédie commence à l’époque de l’antiquité Grecque,  ou à cette époque  des pièces de théâtres étaient données en l’honneur de Dionysos, grâce à des auteurs comme Sophocle, Eschyle, Euripide et Sénèque. Mais l’âge d’or de la tragédie est sans doute le XVII siècle,  avec des auteurs comme Racine, Corneille qui l’ont codés notamment avec la règle des trois unités qui peut être défini par cette citation de Boileau « qu’en un lieu, qu’en un jour un

s’ouvre sur le désir ardent que montre Hippolyte, fils de Thésée, de fuir la ville. Deux femmes l’y contraignent : sa belle mère, Phèdre, qu’il hait et Aricie, une esclave de Thésée fille d’une lignée royale rivale à la sienne, qu’il aime. On annonce ensuite que Thésée est mort en descendant aux Enfers. Phèdre devient donc la régente du trône. Celle-ci est de plus en plus odieuse avec Hippolyte et elle avoue à Oenone que c’est parce qu’elle l’aime. Aricie et Hippolyte s’avouent leur amour réciproque et

première fois le 1er janvier 1677 à l’Hôtel de Bourgogne sous le titre Phèdre et Hippolyte. C'est aussi sous ce titre qu'elle fut publiée pour la première fois la même année. Racine n'adopta le titre de Phèdre qu'à partir de l'édition de 1687 de ses Œuvres. La pièce comporte 1 654 alexandrins. Personnages • • • • • • • • • Thésée, roi d'Athènes, fils d'Egée Phèdre, femme de Thésée, fille de Minos et de Pasiphaé Hippolyte, fils de Thésée et d’Antiope Aricie, princesse du sang royal d'Athènes, sœur des

inspirée de deux tragédies antiques : Hippolyte, de l’auteur grec Euripide, et Phèdre, de l’auteur latin Sénèque. Racine place au centre de l’intrigue une héroïne déchirée entre sa passion violente pour son beau-fils, et sa conscience qui juge sévèrement cet amour interdit. Situation du texte : (cf. textes précédents) À la fin de l’acte III, le retour de Thésée a accéléré l’action. Le roi a cru la calomnie d’Oenone, confidente de Phèdre, contre son fils, Hippolyte, et, sous l’effet de la colère, sans

inspirée de deux tragédies antiques : Hippolyte, de l’auteur grec Euripide, et Phèdre, de l’auteur latin Sénèque. Racine place au centre de l’intrigue une héroïne déchirée entre sa passion violente pour son beau-fils, et sa conscience qui juge sévèrement cet amour interdit.  Situation du texte : (cf. textes précédents) À la fin de l’acte III, le retour de Thésée a accéléré l’action. Le roi a cru la calomnie d’Oenone, confidente de Phèdre, contre son fils, Hippolyte, et, sous l’effet de la colère, sans

confusion qui fait bien voir que son crime est plutôt une punition des dieux qu'un mouvement de sa volonté. J'ai même pris soin de la rendre un peu moins odieuse qu'elle n'est dans les tragédies des Anciens, où elle se résout d'elle-même à accuser Hippolyte. J'ai cru que la calomnie avait quelque chose de trop bas et de trop noir pour la mettre dans la bouche d'une princesse qui a d'ailleurs des sentiments si nobles et si vertueux. Cette bassesse m'a paru plus convenable à une nourrice, qui pouvait

en particuliers les Stoïciens comme Sénèque, considéraient les passions comme des maladies. Ainsi la passion qui consume Phèdre est justifiée comme une maladie de l’âme et du corps. Elle compare d’ailleurs cet amour à un poison au vers 676 : « un poison que Médée apporta dans Athènes ». On remarque également que cette passion qu’éprouve Phèdre pour son beau-fils Hyppolyte éveille en elle une violente jalousie qui par la suite l’amènera à la folie puis à la mort ce qui fait que Phèdre, héroïne tragique