Service Public Et Intérêt Général

L'ETUDE. Nous allons, dans la première section, définir les différents concepts clés a fin d'éviter tout équivoque, il s'agit des concepts suivants : Intérêt général, Institution, Service publique. Dans la deuxième section, nous parlerons brièvement de l'Administration Publique Congolaise. I.1. DEFINITION DES CONCEPTS CLES I.1.1. INTERET GENERAL Tout les Etats modernes à travers le monde visent le développement socio- économique de leurs peuples respectifs c'est-à-dire l'amélioration des conditions

souvent appelée « lois de Rolland » et elles désignent les principes régissant l'organisation et le fonctionnement des services publics, il s'agit respectivement des principes d'évolution, d'adaptation ou de mutabilité, de continuité et d'égalité. En revanche, aussi bien les textes que la jurisprudence se sont refusé à reconnaître un principe général de gratuité des services publics. I- Présentation des GLSP A) principes à valeur constitutionnelle 1° Le principe de continuité Définition : il faut

Le service public « le régime » Les arrêts importants I- Les lois du service public A) Le principe de continuité du service public CE, 1909, Winckel Jusqu’en 1946, le principe de continuité du service public permettait d’interdire le droit de grève dans les services publics. La grève était assimilée à une faute grave susceptible d’entrainer la révocation des agents fautifs. Le Préambule de la Constitution de 1946, Le Préambule de la Constitution est intégré au bloc

La place du critère matériel dans la définition du service public L’arrêt Terrier du Conseil d’Etat de 1903 définit comme service public « tout ce qui concerne l’organisation et le fonctionnement des services proprement dits, généraux ou locaux, soit que l’administration agisse par voie de contrat, soit qu’elle procède par voie d’autorité, constitue une opération administrative. » Ainsi la notion de service public peut se définir par 2 critères ; un critère organique qui suppose la présence

SERVIR L’INTERET GENERAL. Condensé extrait du livre du même nom, parties rédigées par Alain Supiot, PUF septembre 2000. Introduction. Existe-t-il une spécificité du travail de service public, et si oui laquelle ? L’Etat dicte sa loi plus volontiers qu’il ne contracte. Il n’a donc guère été enclin à négocier avec ses serviteurs et leur a octroyé unilatéralement des statuts fixant leurs droits et leurs devoirs. A l’opposé, le travail effectué dans le cadre d’un contrat de travail

comme une branche du droit public qui peut être présenter de manière générale comme le droit de l’administration. Le droit Administratif une branche du droit public Les règles de droit sont réparties en 2 grandes catégories : celles qui relèvent du droit privé et celles qui relèvent du droit public. Le droit privé c’est le droit qui régit les rapports entre particuliers, c’est le droit de la famille, des contrats, des obligations, des successions etc… Le droit public quant à lui régit les rapports

3 EME SESSION LE SERVICE PUBLIC L’expression du service public peur revêtir 2 significations, elle peut désigner une activité, elle peut désigner aussi un organisme ou une structure. La définition de service public est indépendante de son caractère organique (de son rattachement), un organisme privé peut gérer une mission de service public de même qu’un organisme public peut exercer une activité dépourvue de tous liens avec la notion de service public. De manière général il est nécessaire que 2

privée, est-elle investie d’une mission de service public ? Quelles sont les conditions pour qu’une personne privée soit considérée comme exerçant une mission de service public, dont les litiges nés en cours d’activité entrent dans le ressort du juge administratif ? Règles de droit applicables en matière de service public : En vertu, du Dictionnaire du droit administratif (7éd, Siray 2015), le service public est une activité d'intérêt général assurée ou assumée par une personne publique

civil est construit sur ce principe. Or ce principe qui fonde les règles est mal adapter a l’action de l'administration car la liberté d'action de l'administration est plus restreinte , elle ne peut agir dans un seul but (satisfaction de l’intérêt général et si agit en dehors de ce but la décision sera illégale). Donc on ne peut pas appliquer les mêmes droits d'une action à une autre, dans ces conditions, cela justifie la création des contrats les fondements ne sont pas les mêmes, elle ne peut pas

l’administration, de ses missions d’intérêt général. Dans ses contrats, l’administration dispose de pouvoirs qui ont le caractère exorbitant en raison de l’impossibilité de concevoir de telles prérogatives dans le cadre de relations contractuelles de droit privé. Dans les contrats conclus par l’administration, conventions créatrices d’obligations, il existe une sorte d’inégalité avec ses cocontractants. Un Etat-providence gère directement ses services publics. Or l’administration française a dû se résoudre