Simmel

quotidiens du mouvement. 1. Formes et forces L'ordre social résiste à sa propre transformation. Parce qu'il représente le cadre, mais aussi l'expression de la vie sociale, il échappe en partie aux hommes qui l'ont créé. Le concept de forme, développé par Simmel, éclaire cette question. Les formes sont la cristallisation des actions antérieures. Ces " configurations cristallisées " acquièrent une autonomie et fonctionnent selon une logique indépendante de leurs créateurs. Elles sont à la fois le fruit d'un

Ces comportements sont purement égoïstes et donc négatifs. Grâce à l'analyse de Durkheim, on peut comprendre que l'individualisme n'est pas opposé à la cohésion sociale, mais à des formes de liens sociaux différents. Depuis le 20ème siècle d'après Simmel et Elias, ces liens sociaux peuvent être culturels, économiques, politiques, ils permettent de relier les individus au sein de diverses instances qui assurent l'intégration sociale. L'intégration est un processus d'insertion des individus ou de groupes

savoir   si   la   société   est   «  capitaliste  »,   «  de   masse  »,   «  de   consommation  »,  «  postindustrielle   -­‐   e   de   Chicago   sont   maintenant   «  redécouvertes  »   et   les   sociologues   français   ont   appris  à  lire  Simmel.   large   selon   l enfermée  dans  sa  propre  culture,  celle  que  le  populisme  chante  mais  que  la   réalité  des  rapports  sociaux  disqualifie.     vivons,   ou,   pour   le   moins,   dans   quelle   société   nous   vivons  

le statut de pauvre. Il a besoin, en effet, de critères objectifs pour déterminer le statut de pauvre. Il s'appuie pour cela sur l'assistance publique. Il établit ainsi une corrélation entre le statut de pauvre et celui d'assisté, dans la lignée de Simmel. Ce critère a le double intérêt de délimiter son objet de manière précise (la clientèle des services d'action sociale) et ainsi de rendre sa recherche plus pratique, et de coller aux choix théoriques de Paugam. Ce dernier s'inscrit en effet dans une

L'indifférence de la sociologie naissante en France aux questions politiques. Différence fondamentale entre les situations allemandes et françaises au tournant du XIX et XXèmes sicles. En Allemagne dans le sillage de la tradition sociologique de Rickert, Simmel, Weber, l'objectif n'était pas de construire une science du sociale à prétention globalisante. Chacun pense que la dimension individuelle est forte, que le politique ne peut pas être saisie à travers des modèles généraux mais à travers des modèles

différents agents économiques. La monnaie institue la société comme société, autrement dit elle lui donne une unité par une interdépendance de ses éléments. Elle est un moyen de communication similaire à la parole, l'écriture ou les poids et mesure. Simmel montre que la monnaie qui vient du mot « nomisma », c’est-à-dire norme ou loi, est nécessaire à la construction de l’Etat et favorise la division du travail dans la mesure où elle donne un cadre pour les relations interpersonnelles. Selon Marx

l’ensemble des sujets rivaux qui représentent « le privé ». Cette réalité va à l’encontre de l’idéologie individualiste puisqu’on y voit la totalité sociale sortir de son rôle muet et neutre pour s’imposer aux volontés privées : comme l’a mis en évidence Simmel, à travers la monnaie, ce n’est pas l’utilité qui est recherchée, mais la reconnaissance du groupe. La monnaie est donc un fait social total. Elle est étrangère à la logique contractuelle, c’est pour cela qu’il existe un monopole d’émission et des

(Balandier, Boudon, Bourdieu, Crozier et Touraine). Ibn Khaldoun (1340 – 1406) Karl Marx (1818 – 1883) Herbert Spencer (1820 - 1903) Vilfredo Pareto (1848 – 1923) Ferdinand Tönnies (1855 – 1936) Émile Durkheim (1858 – 1917) Georg Simmel (1858 – 1918) Max Weber (1864 – 1920) Institutionnalisation[modifier | modifier le code] La discipline a été enseignée avec son nom en propre pour la première fois à l'université du Kansas à Lawrence aux États-Unis en 1890 par Frank Blackmar

Etats-Unis. Small (1854- 1926) a joué un grand rôle dans l’installation de la sociologie, non seulement à Chicago mais également dans l’ensemble des Etats-Unis. Apres avoir commencé des études théologiques, il va étudier à Berlin où il rencontre Georg Simmel, alors étudiant qui marquera la sociologie allemande et européenne et à Leipzig de 1879 à 1881, ou il étudie l’histoire, la philosophie et la sociologie allemandes. Il revient ensuite aux Etats-Unis, passe son doctorat d’histoire en 1889 à l’Université

prolétariat. Ce mode de production capitaliste n'offre pas un travail libre et épanouissant , l'ouvrier se trouve alors dépossédé et pas très motivé a ce lancer dans une lutte contre le capitalisme, lutte qui serait d'après Marx la clef du changement . Simmel est considéré comme le père fondateur de la sociologie de la pauvreté. Selon lui , c'est l'assistance qu'une personne reçoit de de la société qui détermine son statut de pauvre . Ce n'est pas le fait d'être pauvre qui nous fait appartenir à la catégorie