Simple Soldat Lacheté

Difficulté de l’exercice : le danger de la citation posée tenait dans le fait qu’elle semblait limpide ; aucun mot ne semblait avoir de sens particulièrement obscur ou abstrait. Pourtant, un moment de réflexion amenait à s’interroger sur des notions aussi simples que celle de ‘héros’ (est-ce la même chose dans les romans médiévaux et chez Stendhal ?) ou encore sur celle d’‘être ordinaire’ (qu’est-ce que c’est ? ordinaire par rapport à quoi ? à qui ?) ou enfin sur celle de ‘vie ordinaire’, voire sur celle de

irrationnelle et inexplicable. L’étrangeté des situations se fait voir une fois de plus lorsqu’un soldat allemand logé dans une maison bourgeoise séduit la jeune veuve même sous les yeux de sa belle-mère. Dans ce triste paysage il y a seulement deux personnes qui adoptent une attitude digne : un couple modeste – Maurice et Jeanne Michaud – dont le fils a été blessé dans les premières luttes. Parmi les soldats blessés qui gisent dans les rues, dans le chaos des convois militaires qui les portent vers les

qu’elle veut le plonger, à son insu, dans une sombre histoire. Seule la vieille tante de Florimond, Cognata, qui est sourde et pleine de malice, comprend que cette femme fatale n’est pas revenue pour exhiber son corps de déesse, et partager les joies simples de la campagne, qu’elle est en fait prête à tout pour dénouer à sa façon une tragédie du passé, pour découvrir le secret de sa naissance, et poursuivre la volonté implacable d’une terrible, patiente et raffinée vengeance. Or Florimond la mène alors

le parapet en face. ». Deux choses, d’une nous avons une vision très claire de ce mal qui attaque, sans même prévenir, ce rang social. Et de deux, le narrateur nous décrit sont ressenti, qui peut ainsi être interprété comme ce que perçoit chaque soldats lors d’une attaque. D’autre part, si nous élargissons notre vision. Nous sommes dans la capacité de nous rendre compte que le mal a aussi plusieurs visages. En d’autres termes, le mal peut prendre, d’une, la forme de la solitude. C’est le cas pour

méconnue, de relever une erreur, ou de signaler l'auteur d'une faute ou d'une lâcheté. Votre camarade, Robert Guillemard.” L'écriture des ces Mémoires serait donc motivée par le désir de raconter une période de l'histoire, mais de la raconter différemment. L'auteur ne veut pas réécrire ce qui a déjà été écrit par les grands hommes de l'armée française, il veux retracer l'histoire vue à travers les yeux du simple soldat qu'il était, comme tous ceux auxquels il s'adresse et qu'il appelle à témoigner

notamment Céline. Dans Voyage au bout de la nuit, récit désenchanté des tribulations de Ferdinand Bardamu dans les débuts d’un vingtième siècle obscure et asphyxiant, le héros face à l’absurdité du monde qui voudrait l’entraîner ne peut qu’offrir de la lâcheté, de la distance par rapport à celui-ci. Que ce soit sur les champs de bataille de la première guerre mondiale, en Afrique en compagnie de colons fondant sous un soleil brûlant, en Amérique dans la tourmente taylorienne, ou dans les faubourgs miséreux

détruire un pont proche de la ville. Il est peu probable que les franquistes n’ait pas été au courant de l’opération, tout comme il est peu probable que les allemands aient chargés 50 tonnes de bombes incendiaires dans leurs avions pour détruire un simple pont. Il faut savoir que très tôt au début de la guerre civile, Franco avait demandé de l’aide à l’Allemagne nazie qui avait répondu en envoyant sur place la Légion Condor, formée par des pilotes et des techniciens de la Luftwaffe. Hitler et les généraux

définit la préciosité des salons. Et mainte fois Alceste critique ces manières d’agir, elles le font souffrir tellement il les haït et il a souvent envie de les fuir (vers 144). Le mensonge dans cette pièce se reflète souvent par l’hypocrisie, par la lâcheté des personnes à avouer ce qu’elles ont dans leur cœur. Donc on peut lier ses deux aspects qui sont très présents dans les salons. Et on peut y ajouter la civilité au tout car elle est utilisée dans l’art de feindre. Peu sont les fois, comme nous allons

sur les animaux Se font un chimérique4 empire. Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir. On n'osa trop approfondir Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses. Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins5, Au dire de chacun, étaient de petits saints. L'Ane vint à son tour et dit : J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur

il affirme explicitement que c’est sa bien-aimée qui lui donne de l’espoir pour continuer à vivre. Cette lecture de son œuvre ne déroutera pas le lecteur qui a bien connu l’époque de la censure et de l’oppression; celui qui va plus loin que la simple structure et superpose le contenu commun de son œuvre. D’Elsa à la France, la ligne est continue passant par l’évocation d’autres figures féminines, images de la beauté et de la richesse d’une culture, Aragon attribue aussi les valeurs assignées