Somme théologique

confondre avec la réalité. Quel échec s'il représentait le mal ! L'homme le prendrait pour vrai et le mimerait si bien qu'il s'enfoncerait dans sa condition aveugle et déplorable au lieu de tendre vers le monde des idées. Du point de vue physico-théologique, le Souverain Bien, Dieu, a créé une nature parfaite. L'art doit être la célébration de cette perfection, il doit atteindre la pureté de la nature divine. L'académisme impose des codes et des canons de beauté, afin que l'art soit le plus moral possible

manqué de méthode pour défendre la nouvelle représentation du monde. Il décide alors de se lancer dans son projet philosophique destiné à montrer que la philosophie soutenue par les autorités en place, la Scolastique (enseignement philosophique et théologique) est inapte à décrire le monde tel que le conçoit la science nouvelle. Ainsi, il publie trois extraits du traité du monde, accompagnés d’une préface, le fameux discours de la méthode. Descartes considère que la métaphysique décrite par la scolastique

l'indétrônable LES ORIGINES En 1639, le collège qui existe depuis 1636 est baptisé « Harvard » en hommage à John Harvard, un jeune pasteur puritain qui en 1638 légua sa bibliothèque et la moitié de ses biens à la jeune institution L'instruction théologique fut offerte à Harvard dès le commencement du collège. L'étude de la médecine a commencé en 1782 ; la loi et la théologie furent organisées en départements en 1816 et 1817. Ce fut pendant le XXème siècle que le taux de croissance de l'université

Ouvertures LECTURES – – – – Emmanuel Kant, Critique de la raison pure, PUF, coll. « Quadrige ». Friedrich Nietzsche, Par-delà le bien et le mal (Ire partie), 10/18. Platon, Théétète, Flammarion, coll. « GF ». Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, Éditions du Cerf. LA VÉRITÉ • SUJET 13 115 

siècle européen, l'homme se caractérise par ses facultés cognitives, dont il doit faire un usage critique à l'encontre des préjugés et des superstitions. En cela, ils sont les héritiers de Galilée, de Descartes puis de Newton (dont les recherches théologiques et alchimiques sont alors inconnues), qui les premiers ont donné la priorité à la raison et à l'expérience sur la Révélation divine et l'autorité religieuse. À la suite de John Locke et de Pierre Bayle, ils définissent une méthode critique pour

de Gratien (traité regroupant 3800 textes à valeur théologique et canonique) qui apparaît au XIIème siècle, le développement du droit canon etc. Affirmation de sa domination dans tous les domaines de la société, ce qui profite à promouvoir son dogme -Une communauté religieuse radicale, laïque, donc qu’elle ne contrôle pas (au début du XIIIème siècle), qui glorifie la misère la plus aboutie, en somme, la dépossession la plus totale. Une dépossession, pas uniquement

relève de longues guerres de religions et, en France tout particulièrement, le débat est attisé par la décision du roi Louis XIV de révoquer l'édit de Nantes. L'intolérance civile – un roi, une loi, une foi – se soutient alors d'une conception théologique qui fait de l'intolérance religieuse un acte de charité : il faut sauver ceux qui sont dans l'erreur. Les philosophes traquent, derrière cette compassion de façade, les ressorts de l'intérêt et du pouvoir ecclésiastiques. Argument donné par ceux

cérémonial Trop souvent confondu avec la cérémonie elle même, le cérémonial fait la force et la beauté de la cérémonie. C'est l'instant de passage. Le cérémonial représente le cœur. Le canevas du cérémonial est identique et dégagé de toute conception théologique. Seront mises en avant, l'éthique du contexte dans lequel vous évoluez et la déontologie de la profession. - Les piliers Pour remplir sa mission, la cérémonie doit accueillir les trois piliers sur lesquels se sont construites l'expérience et

réponse donnée en Occident a été théologique. La Bible (Genèse I) justifie la domination de l'homme sur la terre par le fait que ce dernier à été fait « à l'image de Dieu ». Dieu en tant que créateur est le véritable « propriétaire » de la nature, et si l'homme a été fait à son image alors le titre lui revient. La théologie précisera: si l'homme a la nature comme domaine légitime, c'est en vertu de sa nature d'être doué de raison et maître de lui. C'est en somme parce que l'homme peut se posséder

“Juste (du) et de l'injuste” «De quoi servent à la vertu des distinctions théologiques, des dogmes fondés sur ces distinctions, des persécutions fondées sur ces dogmes? La nature, effrayée et soulevée avec horreur contre toutes ces inventions barbares, crie à tous les hommes : "Soyez justes, et non des sophistes persécuteurs"» - «Jésus n'enseigna aucun dogme métaphysique ; il n'écrivit point de cahiers théologiques ; il ne dit point : "Je suis consubstantiel ; j'ai deux volontés et deux natures