Sommes Nous Toujours Conscients

décrivant brièvement ma personne, mon caractère, comment sais-je que ma description reflète la réalité de ce que je suis ? Suis-je toujours le même ? Suis-je au contraire changeant ? Ai-je une essence connaissable par moi-même ? Ma conscience même ne fait-elle pas partie du « moi » que je cherche à connaître ? La connaissance de moi-même évolue-t-elle avec le temps ? Est-elle toujours actuelle et pertinente vis-à-vis de ce que je suis ? Dans quelle mesure ai-je conscience d'être ce que je suis ? Y a-t-il

brusques et brèves d'un muscle ou d'un groupe musculaire qui sont toujours les mêmes chez un même sujet. Par exemple, un clignement exagéré de la paupière qui implique la contraction des muscles de la joue est un tic. Cet inconscient concerne le corps donc il est de nature somatique (du grec soma qui signifie « le corps »). Dans le cas des aspects vitaux au corps, des réflexes et des tics, on en déduit que nous ne sommes pas toujours libres de nos actes. En effet, si nous avons envie, tout d'un coup

conséquent à l'origine de diverses interrogations de nature sociologique et psychologique. L'étude de l'Homme et de la parole nous oblige à nous poser diverses questions existencielles. En d'autres termes, il s'agirait ici de nous demander si nous sommes reélement maîtres de nos paroles. Cette question peut sembler, au premier abord, légèrement paradoxale. Comment peut-on envisager de ne pas maîtriser une faculté qui nous est propre? Comment concevoir que nos paroles, qui dépendent

métaphysique * La csce est dc rattachée à la pensée, et non plus à l’action. Pr lui, pensée et csce st identiques (« Par le nom de pensée j’entends tout ce qui est en nous de telle sorte que nous en soyons immédiatement conscients, et pour autant que nous en soyons conscients ») * Je pense, donc je suis certain que j’existe (parce qu’en même temps je pense que je pense) * Je suis certain que je suis que pour autant que je pense * La pensée est donc un attribut essentiel du

position pour connaître intériorité, que nous sommes conscients de ce que nous faisons. La conscience de sois est aussi la conscience du monde. Mais sommes nous réellement familier avec toute notre intériorité ? Est que notre idée de nous connaître parfaitement est faussée et serions-nous au contrairement étrange à nous-même ? L’étrange c’est ce qui nous paraît inhabituel, ce qu’on pense ne pas connaître, ce n’est pas quelque chose avec lequel nous sommes familier. Notre conscience est la connaissance

affirmer que nous ne sommes pas responsables de nos désirs, n'est-ce pas une excuse facile ? N'est-ce pas une manière facile de me mettre hors de cause ? N'est pas aussi affirmer la négation de notre liberté ? Ainsi, d’un côté il semble difficile de parler de responsabilité là où les causes nous échappent et tout semble nous montrer que nous sommes hors de cause et d’un autre, rejeter notre responsabilité, c’est affirmer que nous n’y sommes pour rien mais aussi que nous ne sommes pas libres. En effet

ici présentées. Se dire responsable c'est reconnaître que l'on est la cause et l'auteur de ses actions, c'est aussi être l'auteur d'un acte issu d'une décision libre. Avoir conscience signifie que nous sommes un être présent dans le monde, un sujet pensant et clairvoyant. Lorsque je suis conscient, je deviens responsable de chacun de mes actes. En tant qu’être humain, et en tant que citoyen, j’ai naturellement autant de droits que j’ai de responsabilités. ''Ce qui échappe à ma perception'' signifie

coup reconnaître que nous sommes responsables de ce que nous faisons. Le sens du mot « sujet » en grammaire éclaire ce sens philosophique dans la mesure où, dans la phrase, le sujet désigne, désigne l'agent, celui qui agit, le verbe , quant à lui, désignant l'action. Néanmoins, cette conception de l'homme comme sujet pose problème. Ne sommes-nous pas quelque fois un peu comme des « objets », subissant un ordre étranger à notre volonté? Par exemple, sommes-nous toujours maîtres de nos comportements

découvrons que nous jouons un “jeu” sans le savoir, et nous mentons à nous même mais aussi aux autres. Il nous faudra alors souvent de médiation d’autrui ou de certaines épreuves pour nous faire ouvrir les yeux et nous faire comprendre que nous ne sommes pas ce que nous avions l’habitude de croire être, que ce n’était qu’une illusion d’être. Mais qui permet donc de nous ammener à nous exposer à l’illusion et et exposer la conscience de soi comme une méconnaissance de soi ? Qu’est-ce que nous apprend

il est déjà loin de nous. Ce que nous percevons en fait, c'est une certaine épaisseur de durée qui se compose de deux parties : notre passé immédiat et notre avenir imminent. Sur ce passé nous sommes appuyés, sur cet avenir nous sommes penchés ; s'appuyer et se pencher ainsi est le propre d'un être conscient. Disons donc, si vous voulez, que la conscience est un trait d'union entre ce qui a été et ce qui sera, un pont jeté entre le passé et l'avenir. BERGSON, L'énergie spirituelle, éd. Alcan, p