Sommes Nous Toujours Responsables De Nos Actes

la conscience du monde. Pourtant cette identité apparente semble voler en éclats dans des situations où l'affectif domine et brise la prétention de la volonté à une autonomie. Je me sens alors étranger à moi-même, je ne me reconnais plus dans mes actes; j'ai le sentiment qu'un autre agit à ma place. Toutefois, même pris dans le tourbillon de l'affectif, je suis encore moi. Mon identité n'apparaît peut-être plus de manière flagrante mais cette manière de céder à l'affectif et à ses emportements est

Avant toute considération plus approfondie, il faut simplement rappeler que l’ignorance n’est rien de plus que l’absence de connaissance. Si on s’en tient là, on peut effectivement prétexter l’ignorance pour ne pas être jugé responsable des actes dont l’issue nous surprend, aussi dramatiques soient-ils. Par définition, on ne peut définir comme volontaires des conséquences dont on n’avait absolument aucune idée. Par exemple, en Mars 1977, sur l’aéroport de Ténérife, un Boeing 747 en plein décollage

et ses actes. La sagesse se base aussi sur la connaissance et ce, qu'elle soit la connaissance de soi ou du monde. Cependant, le terme de sagesse a évolué avec le temps et avec la société. Nous associons maintenant la sagesse à l'ancienneté ainsi qu'à l'expérience de la vie même si elle conserve son objectif d'idéal. Il est d'autant plus difficile d'avoir pour objectif la sagesse car nous sommes tous les jours confrontés à nos désirs dans cette société de consommations. De plus, nous sommes dans

personne est responsable (du latin respondere, répondre) lorsqu'elle a la capacité de répondre de ses actes et d'en être garant, mais aussi d'en assumer les conséquences. La notion de responsabilité est directement liée à celle de conscience, notamment morale, puisque c'est grâce à celle-ci que nous sommes aptes à prendre une décision, et par conséquent à en assumer les événements qui en découlent. On peut également noter que l'on n'est pas toujours seulement responsable des ses actes, mais aussi

naissez héros, vous serez aussi parfaitement tranquilles, vous serez héros toute votre vie, vous boirez comme un héros, vous mangerez comme un héros. Ce que dit l'existentialiste, c'est que le lâche se fait lâche, que le héros se fait héros ; il y a toujours une possibilité pour le lâche de ne plus être lâche, et pour le héros de cesser d'être un héros. Ce qui compte, c'est l'engagement total, et ce n'est pas un cas particulier, une action particulière, qui vous engagent totalement. » Introduction

être conscience morale par laquelle nous sommes responsables de ce que nous faisons autrement dit nous sommes véritablement les auteurs de nos comportements et non simplement les agents ou les jouets. Passion=patio=pâtir=subir. Elle s’impose à nous sans qu’on le veuille comme une force étrangère et nous conduit parfois à regretter nos actes, autrement dit, à ne pas nous reconnaître en eux. Ainsi, on ne peut être responsable, on ne peut répondre de nos actes et être pleinement conscient. Reste à montrer

Vázquez Nabila TES1 Sommes-nous artistes de notre propre existence ? « On n'est pas libre lorsqu'on n'est pas maître de soi » dit Démophile, auteur grec. Cette négation à la liberté implique une condition afin de lui permettre d’être ; on est libres lorsqu’on est maître de soi. Quel est le sens de la formule « être maître de soi » ? Le mot « maître » connote force et valeurs, ainsi qu’une certaine façon de travailler. Un maître peut aussi être un artisan enseignant aux apprentis

Chacun de nous dit « je » en parlant de lui-même. Nous nous posons donc individuellement comme personne, une et identique. Cependant, nous semblons changer en fonction des situations. Nous ne sommes pas les même par exemple quand nous sommes avec un groupe d’amis qu’avec une seule un autre. Nous paraissons menés pas nos désirs, et ils se succède dans notre esprits des pensées parfois sans lien entre elles, des désirs contradictoires… nous pouvons alors nous interroger sur le notion de personne, d’identité

elle résiderait plutôt dans le pouvoir de choisir, dans notre capacité d’être l’auteur conscient et volontaire de nos actes, sans nous laisser pousser par des états émotionnels. Mais cela suffit-il à définir la liberté ? Sommes-nous d’ailleurs capables d’un tel pouvoir, que l’on appelle traditionnellement le libre arbitre ? Si nous considérons notre capacité de réflexion, nous sommes enclins à répondre positivement à cette dernière question. Mais la réflexion ne peut-elle être déterminée par des facteurs

si l’on n’a plus conscience et que l’on perd la mémoire. Cela veut-il dire que l’on est plus. Cela veut donc dire qu’il nous est impossible de se connaître? Du moins, éternellement.  La connaissance de soi n’est pas possible puisque nous sommes toujours en changement, que ce soit physique ou psychologique. Le dualisme de Parménide et d’Héraclite est un bon exemple. Héraclite appui le fait qu’on est constamment en changement que rien ne reste, donc il est impossible de se connaitre soi-même et