Soufisme

argumenter, la raison intervient à postériori. Ce dernier ouvrage fut brûlé en 1109 devant la mosquée de Cordoue à la demande du sultan almoravides. L'individualisme prôné par al-Ghazâli apparaissait comme un facteur de discorde. * Soufisme :doctrine mystique qui s’est développée à l’intérieur de l’islam depuis le VIII°s. Par des exercices physiques et spirituels, le soufi tente de libérer son esprit des exigences de son corps pour atteindre une union personnelle avec Dieu. ** Le

en Chine, les Sadus en Inde, la lignée commencée au 3ème siècle avec les gnostiques d’Alexandrie, qui se prolonge par les Bogomiles, les Pauliciens, les Cathares dans le sud de la France, les Vaudois puis les Protestants et, du côté de l’Islâm, le Soufisme, né au 12ème siècle (Ibn Arabi puis Rûmi) et encore vivant de nos jours, sont autant de témoins de ce courant, qui mérite le nom de spiritualité plutôt que celui de religion. On peut se demander si les sectes, si nombreuses actuellement, font

début du XX° siècle. Paris 13, Jeanne-Lydie GORE, 1977. Index : Coloniale. BLAOUI, Abderrahim. D.E.A. De la mystique comme intertexte dans 'Le livre du sang' d'Abdelkebir Khatibi. Paris 4, Robert JOUANNY, 1992. Index : Khatibi Mystique Islam Soufisme Ibn Arabi. Dernier contrôle : 27/03/1993. BLEUCHOT, Hervé. Doctorat de 3° Cycle. Les libéraux français au Maroc (19471956). Aix en Pce, 1970. Index : Maroc Exotisme Coloniale Colonie Histoire Décolonisation TiersMondisme Lyautey. Dernier contrôle

Cf. P. Godet, op. cit., p. 120 : Un symbole est une figure qui vaut, non pas précisément pour elle-même, car alors elle ne serait symbole de rien, mais par elle-même. 5. Epiphanéia (grec), apparition, cf. Corbin, L'imagination créatrice dans le soufisme d'ibn' Arabi : « Le symbole… est le chiffre d'un mystère », ou P. Godet, op. Cit., p. 128 : « Un infini dans le fini c'est sans doute la meilleure façon de caractériser cette essence singulière qu'est en art le symbole. II) L’imagination décriée

tre celle de la connaissance parfaite. Alors, la langue de lHomme au paradis tait limage de la langue de dieu. Par consquent, lhomme est toujours la recherche de cette langue parfaite et ce paradis perdu. Cela est trs clair avec la kabbale et le soufisme o la lettre est un tre vivant et avec la combinaison des lettres, on arrive crer dieu. La perte de la langue maternelle, quest la darija, cre chez les juifs marocains, une sorte de dchirure culturelle et identitaire aprs tre sduit par la langue

l’organe le plus redoutable que possède chacun, car il peut aussi bien, être un agent du verbe créateur lors d’une consécration, qu’être destructeur par la médisance ou la calomnie,qui sont les usages les plus négatif que l’on puisse en faire. Dans le soufisme, le goût est considéré comme début d’un dévoilement initiatique : l’acte de goûter R108-1 Le Cinq, Cinq Voyages, Cinq Sens 32 savoureusement s’emploie dans la terminologie soufie pour désigner la connaissance initiatique, en opposition avec la

classiques, l'athée est considéré comme une personne dans l'erreur la plus profonde, personne qui sortirait de son erreur en respectant les cinq piliers de l'islam. Cette approche est mise en doute par certains courants musulmans en particulier dans le soufisme, au travers des écrits de juristes islamiques soufis comme Al-Ghazali. Ce dernier indique en effet qu'il est inutile de faire semblant de croire et de prier si l'on ne croit pas vraiment. Le statut de dhimmi, bénéficiant aux non-musulmans d'être

cela, afin que les actions soient conformes et acceptées auprès d’Allah et qu’elles soient de grande utilité pour les pratiquants. Surtout dans notre temps où prolifèrent les diverses tendances, divergentes du dogme authentique comme l’athéisme, le soufisme, la mystique musulmane (rahbaniya), l’adoration des tombes (quoubouriya) et des idoles (wataniya), ainsi que toutes les formes d’innovation qui sont en contradiction avec la voie prophétique. Toutes ces tendances restent dangereuses pour le musulman

(extension à toutes les terres de tribus des usages des Beni Ahsen en matière de partage des terres, cf. dahir de 1919 sur les terres collectives) qu'à les dépasser. Des recherches sur la famille et sur les zaouia et le droit théocratique dans le soufisme aussi sont à engager. Peutêtre ferait-on apparaître un petit nombre de droits cohérents à des sociétés types distinctes. Il ne nous échappe pas que ni ces droits cohérents, ni· ces sociétés types n'existent à l'état pur. Nous convenons qu'il. ~'agit

puissants royaumes musulmans qui défient la France (Toucouleurs d’El Hadji Omar 63 J. C. Froelich, Les Musulmans d’Afrique Noire, Ed. de l’Orante, Paris, 1962. V. Monteil, L’Islam noir, Ed. du Seuil, Paris, 1980. 64 Adriana PIGA, Les Voies du Soufisme au sud du Sahara. Parcours historiques et anthropologiques, Paris, Karthala, 2006, p. 157. Dans le chapitre « Colonialisme français et savoirs islamiques en AOF, entre marginalisation et émergence de nouvelles identités (1900-1950) ». 65 J. Hesseling