Souveraineté Nationale Georges Vedel

Pour François Térré, il y a le Droit subjectif et les droits subjectifs. On applique désormais le droit positif qui est le droit posé par l’État et KELSEN est le père du droit positiviste. Georges Vedel (1910-2002) : -professeur, juriste et doyen de Paris (« le Doyen Vedel ») -théoricien et praticien du droit (membre du Conseil Constitutionnel de 1980 à 1989 = « Sage du Conseil Constitutionnel) -conseiller juridique dans les négociations pour le Marché Commun (1957 avec le

difficultés à s'entendre sur l'élaboration de cette nouvelle Constitution. Mais le 19 avril 1946, l'assemblée constituante adopte un nouveau projet de C° qui établit en réalité un régime d'assemblée, à tel point que son titre I : de la souveraineté à l'assemblée nationale. Cette assemblée n'est même pas contrebalancée avec une chambre haute. L'assemblée est unique et c'est de cette assemblée que va procéder la désignation du président du Conseil et du Président de la République. Le problème est le

 Avant la révolution de 1789, le Roi avait tous les pouvoirs, exécutif, judiciaire et législatif. On appelait ça la souveraineté divine, parce qu’un individu commandait tout le monde. Le fondement de l’exercice du pouvoir politique du Roi ? Le roi tirait ses pouvoirs de Dieu, et donc le fondement était théocratique, il représentait Dieu sur terre. Les philosophes se sont demandé si le fondement devait être religieux ? Grotius par exemple a voulu laïcisé l’exercice du pouvoir politique. Cette tentative

des lumières et des différentes théories souvent concurrencés et télescopés. Voltaire, Rousseau, Montesquieu ou J. Locke sont les premiers théoriciens constitutionnels et ont proposé un certain nombre de conception des pouvoirs : la souveraineté nationale, la souveraineté populaire, certains prônent la confusion des pouvoirs au moins du peuple tandis que d’autres défendaient la séparation des pouvoirs et il existait de cette séparation plusieurs variantes : rigide/ souple. Et le poids des hommes, leur

INTRODUCTION GENERALE AU DROIT Georges VEDEL : "Au soir d'une vie de juriste, on peut ne pas disposer d'une bonne définition du droit". Kelsen DUGUIT Michel VILLEY: rappel que le droit est une création grecque. On commence à parler de droit dès que des partis sont en désaccord, lorsque surgissent des procès. Francois TERRÉ: Le droit a plusieurs sens, il correspond à une nécessité inhérente à toute vie en société, il rappel qu'il y a des systèmes ou le droit est univoque. Deux ensembles

représentatif, parlementaire, la protection juridique des libertés et le scrutin majoritaire. *les USA ont amenés, l’Etat fédéral, le régime présidentiel (régime contrôlé) et la notion de Constitution. *la France a conceptualisé le principe de souveraineté et d’Assemblée, le régime présidentialiste (le président a + de pouvoirs qu’aux USA) et l’ Etat centralisé. Ces 3 pays sont les pays fondateurs du droit Constit B. Expansions, différences et développement du droit Constitutionnel 1. Les étapes

scrupuleusement reprise dans les manuels ultérieurs. Avec Esmein, une « science » est née, un enseignement ne va pas tarder à s’ossifier. La doctrine d’Esmein, imprégnée d’idéologie libérale, de référence à Montesquieu, suspicieuse à l’égard de la « souveraineté populaire »6, s’imposa vite comme le droit constitutionnel des « bien-pensants ». Mais son règne ne fut pas de tout repos. Il se heurta en effet régulièrement à des auteurs dissidents, de son vivant comme au sein des générations suivantes. En fait

« droit : on ne sait pas ce que sait ». Troper, la philosophie du droit (2003) : paradoxe : « ns vivons entouré par le droit, ns l’appliquons, ns l’utilisons, ns l’invoquons pour faire valoir nos droits et pourtant ns sommes en peine de le définir » Vedel, revue droits (1989) : « si je sais mal ce qu’est le droit dans une scté, je crois savoir ce que serait une scté sans droit ». Carbonnier : il y a plus d’une définition dans la maison du droit. Un terme comme celui de droit autorise une pluralité

des normes et des systèmes de normes. Cela signifie que l’un des objets du droit constitutionnel dans les institutions modernes est au plan national, c’est l’articulation entre normes locales et normes nationales. 2ème objet : ex : Qu’est-ce qui relève de la compétence du parlement ? du gouvernement ? La question de l’articulation entre normes nationales et ce que le doyen G. DEVEL appelait « le droit venu d’ailleurs » (droit international et surtout droit européen et communautaire). 3ème objet :

la majorité absolue des membres composant l'Assemblée nationale. La résolution précise l'objet de la révision. Elle est soumise, dans le délai minimum de trois mois, à une deuxième lecture, à laquelle il doit être procédé dans les mêmes conditions qu'à la première, à moins que le Conseil de la République, saisi par l'Assemblée nationale, n'ait adopté à la majorité absolue la même résolution. Après cette seconde lecture, l'Assemblée nationale élabore un projet de loi portant révision de la Constitution