Sphère Média Plus

Gilles Feyel est professeur à l'université Panthéon- Assas Institut français de presse (IFP) et travail au centre d'analyse et de recherche interdisciplinaire sur les médias (CARISM). Il enseigne l'histoire et l'étude de la presse, l'histoire de la presse française des origines à 1918, l'histoire des médias français de 1919 à 1980, les médias français aujourd'hui, depuis 1981 et l'évolution du journalisme. Il est docteur d'état des lettres et sciences humaines, docteur de 3eme cycle en sciences de l'information

devenue au cours des décennies le média de masse par excellence ; par conséquent, elle constitue désormais un moyen de communication essentiel pour les acteurs du monde politique. En effet, dans un pays qui se revendique fervent défenseur de la démocratie, le politicien se doit de s'adresser aux plus nombreux et de convaincre les citoyens dans leur ensemble : véritable point d'entrée dans les foyers des citoyens, la télévision apparaît donc aujourd'hui comme un média stratégique à conquérir. Or afin

l’émergence de nombreux canaux de communication virtuels que nous intégrons au mieux à nos stratégies. Auparavant, la communication était une affaire de « vie réelle », d’off-line. Ce n’est que depuis quelques années que l’on-line fait partie des plans média. Face à cet univers encore très jeune, comment optimiser sa communication ? L’un va-t-il remplacer l’autre ? Ou au contraire, vont-ils se renforcer et se nourrir mutuellement ? Il existe des équivalences entre la vie réelle et la vie virtuelle : à

pensée va de plus en plus identifier le terme Culture à la Culture dominante : la seule officielle, la seule valable. Les décideurs vont décider que la meilleure culture est la leur. Base à l’école : Culture dominante. Les grandes œuvres ne sont pas naturelles, elles sont imposées de façon naturellement mais il s’agit d’un point de vue, d’une vision de la classe dominante. La culture pop est une copie de la culture dominante. On peut parler d’un certain ethnocentrisme de classe. C’est de plus une forme

participent le plus activement possible à la politique. Puisque c’est à travers leur participation que se reflètent leurs comportements politiques, soit « selon les formes que chacun requiert, depuis l’expression d’un intérêt minimum pour la politique jusqu’à la grève, en passant par la manifestation, la pétition, l’association, etc. » (Perrineau et Reynié 2001, 724). Plusieurs discours se tiennent en affirmant que les comportements politiques des citoyens se transforment de plus en plus. En effet, ils

Le média que je préfère est probablement le radio pour son authenticité. Elle est le média le plus ancien et a su résister à l'essor de la télévision. Ce moyen d’écoute nécessite davantage d’attention que la télévision. En présence d’images, le spectateur se laisse distraire et les discours prononcés ne font parfois l’office que d’un simple fond sonore. N'ayant rien à regarder, l'auditeur peut uniquement se concentrer sur les paroles de l'animateur. Selon notre âge, nos goûts musicaux et nos humeurs

L’espace public : au-delà de la sphère politique », il a était écrit par Bernard Miège en 1995 dans le journal Hermès nº 17-18, pages 49-62. Bernard Miège, et né en 1941 à Annecy, c’est un chercheur en sciences de l’information et de la communication. Il est aujourd’hui professeur émérite à l’Université Stendhal-Grenoble III, dont il fut président entre 1989 et 1994. Il a dirigé et fait soutenir 105 thèses de doctorat. Il est connu pour ses travaux sur les médias, sur les industries culturelles,

foisonnante émise par les consultants, ont un statut ambigu : ils présentent des concepts, des outils pour l’action ; ce sont aussi les traces visibles des services qu’ils sont susceptibles de rendre . Il convient de mettre tout cela à distance. (…) Plus spécifiquement, la question organisationnelle peut être abordée à partir de constats qui s’appuient sur l’état de la recherche et des débats en cours. Des tendances lourdes se manifestent qui permettent de mieux comprendre les évolutions

et le partage des recettes publicitaires. L’avènement de la microinformatique grand public et l’ascension fulgurante de l’internet ont suscité l’adoption de nouveaux comportements et usages, en particulier chez les jeunes. La déréglementation, ou plus précisément la re-réglementation, a modifié les règles du jeu et s’est soldée, entre autres, par une marginalisation accrue du secteur public. Mon objectif ici n’est pas de faire l’inventaire systématique de tous les changements qui ont marqué l’histoire

Près d’un quart de la population mondiale utilise désormais Internet. Nos modes de vie et de consommation se trouvent profondément transformés par le développement rapide de ce média. Plus encore que le nombre croissant d’Internautes, c’est la façon dont nous utilisons Internet qui vient transformer notre vie. « Ainsi, toute activité paraît pouvoir être conduite à distance : le travail est censé se transformer en télétravail, l’entreprise en un réseau virtuel, l’hypermarché en cybermaché, l’enseignement