Spinoza Bonne Foi

sont « fort limitées » dans la lettre, elles sont, néanmoins, ouvertes, qualitativement, sur la perspective infinie de la métaphysique. Car nous demeurons convaincu que le nombre des références, en lui-même, n’est pas, nécessairement, l’indice d’une bonne direction intellectuelle. Nous avons, aussi, la certitude que lorsque le philosophe se dit être « libre par rapport à tout dogme », c’est qu’en réalité, il s’est incarcéré dans la conception fermée de son système qui est, en général, à la mesure de

recevoir sa feuille d'impôts, qu'il vient d'apprendre ses infortunes conjugales, et qu'il a des opinions contraires aux vôtres. Imaginez qu'il a envie de vous coincer, et faites donc une copie "incoinçable", même par un lecteur de la plus abjecte mauvaise foi… Tout est important. Ne pas Négliger la présentation ; c'est croire que le sens se reçoit indépendamment du signe, que le fond n'est pas solidaire de la forme. Ecrire mal, l'obliger à déchiffrer votre écriture, c'est manifester le mépris que vous

logiquement (ie : il ne tient pas debout). Exemple : la dinde inductiviste de Russell (philosophe anglo-saxon du XXe) : Dès le matin de son arrivée dans la ferme pour dindes, une dinde s'aperçut qu'on la nourrissait à 9h00 du matin. Toutefois, en bonne inductiviste, elle ne s'empressa pas d'en conclure quoi que ce soit. Elle attendit donc d'avoir observé de nombreuses fois qu'elle était nourrie à 9h00 du matin, et elle recueillit ces observations dans des circonstances fort différentes, les mercredis

Vous dites que vous cherchez la Vérité ? Je vous la présentais et vous l’avez méprisée. Puisque vous préférez un amas de livres et d’écrits puérils au bonheur que je vous destinais et que vous deviez partager avec les élus, puisque vous êtes sans foi dans les promesses du Grand Dieu et de son ministre sur la terre, je vous abandonne à vous-mêmes : ma mission n’est plus de vous instruire (…). » Alexandre de Cagliostro (30 avril 1785) Cet extrait d’une lettre d’admonestation adressée par le Grand

d’abandonner ses fonctions au retour des Médicis en 1512 et se retire sur son domaine de Sant ‘Andrea. C’est là qu’il rédige un court traité politique en 1513, Le Prince. L’ouvrage est promis à une incroyable postérité. Il sera commenté par Bodin, Spinoza, Rousseau, Voltaire, Hegel et tant d’autres. Il fera l’objet des appréciations les plus diverses, ne laissant aucun philosophe indifférent. Sur le moment, l’ouvrage fait scandale car il rompt ouvertement avec la pensée chrétienne. Orienté vers l’efficacité

différence entre le vrai et le faux, le juste et l’injuste, le bien et le mal. Un épicurien sait apprécier le moment présent. Les différents épicuriens sont EPICURE, DEMOCRITE, LUCRECE… Ils ont le souci que l’homme soit heureux, la peur de la mort. SPINOZA, XVIIe siècle : veut délivrer de la superstition. Philosophes des Lumières : MARX : « Nos prédécesseurs ont pensé le monde, il s’agit de le transformer ». La philosophie est une recherche incessante et jamais satisfaite de la vérité qui procède

notre compréhension sur l’origine du mal en réponse à l’accusation faite à Dieu d’en être responsable ou complice. Dans le troisième temps nous aborderons le soutien de la philosophie pour la foi du croyant dans son aspect d’appel à passer de la pensée à l’action, de la théorie à l’engagement concret. La foi ne diminue en rien l’ampleur de la question du mal. La Révélation chrétienne elle-même passe par les récits bibliques d’une humanité faite de sang et de larmes. N’est-ce pas alors sur cette

est manque, et c’est ce qu’on appelle un couple. Si bien que la seule réfutation vraie du platonisme, ce sont les couples heureux. C’est pour ça que Platon est un si grand philosophe, la plupart des couples lui donnent raison. Mais il suffit, en bonne logique, d’un seul contre-exemple pour lui donner tort dans sa prétention à l’universel. Or les couples heureux, malgré tout, cela existe aussi… Il faut donc une autre définition, pour rendre compte des couples heureux, ou, pour dire la chose de

la mauvaise foi : je donne un sens à mon comportement comme si celui-ci n'était pas le mien. Nous n'avons jamais été aussi libres que sous l'occupation. b) L'homme comme conscience Les autres attribuent des motifs à mes actes car ce sont aussi des être libres, une part de ma liberté m'échappe alors. Il prend mon acte comme représentatif de ma nature, je dois donc assumer car L'Existence précède l'essence. Ainsi, lorsque j'assume mes actes, je recouvre ma liberté. La bonne volonté. De

l’efficacité, on peut se demander si la réussite de l’action ne conduit pas à utiliser tous les moyens pour parvenir à ses fins et donc à sacrifier la morale à la politique ou les hommes à la maximisation de ses intérêts économiques. En ce cas la bonne action ne sera pas celle qui respecte un certain nombre de principes moraux pour parvenir à ses fins mais celle qui mobilise les moyens les plus efficaces pour assurer la réussite de ses entreprises, mais si cela est vrai, l’action tombe dans le machiavélisme