Spinoza La Droite Raison

Chartier) (1946) SPINOZA Alain (Émile Chartier) (1946) Spinoza Table des matières Préface LA VIE ET LES ŒUVRES DE SPINOZA LA PHILOSOPHIE DE SPINOZA Introduction I. La méthode réflexive II. De Dieu et de l’âme III. Des sentiments et des passions IV. De l’esclavage de l’homme V. De la raison VI. De la liberté et de la béatitude CONCLUSION Table analytique des matières et des références La vie et l’œuvre de Spinoza La philosophie de Spinoza Mémento bibliographique

note : 13/20 TL Philosophie Faut-il s'opposer pour être libre ? D'après la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen, les hommes naissent libres et égaux en droits. Or dans certains cas ce n'est pas chose vraie, la liberté n'est pas innée, elle a besoins d'être acquise. Comment cette liberté peut être obtenue ? S'opposer c'est refuser, empêcher ou encore résister à quelque chose, l'opposition peut être faite au nom de la liberté. Pour acquérir ou encore récupérer cette dernière. L'opposition

est conscient ? Avant d’être considérée par les philosophes comme une caractéristique individuelle purement psychologique et morale, la liberté fut d’abord un statut, c’est-à-dire une condition sociale et politique garantie par un ensemble de droits et de devoirs. Nous ne pouvons faire ce que nous voulons, c’est-à-dire exercer notre liberté que si nous savons ce que nous voulons, autrement dit que si nous sommes conscients. Les notions de la liberté, ou la capacité d’agir indépendamment des causes

utilisables : - Platon, dans le Gorgias, dénonce la confusion commune entre la liberté du sage et la réalisation impulsive de tous ses désirs. - Descartes, dans La Méditation quatrième, donne une définition du libre arbitre qui apparente l’homme à Dieu. - Spinoza, dans L’Ethique,  montre que la conscience d’exister n’implique pas nécessairement la liberté humaine. E) Elaboration du plan : elle doit obéir à la règle du « plus proche au plus lointain », c’est-à-dire aller de l’explicite à l’implicite, du plus

l’on fait à un aspect universel et que tout le monde a le droit de le faire, ce qui n’est pas le cas si le sujet seul fais une chose. Un acte est volontaire quand il trouve son principe dans une libre décision du sujet. De plus, la liberté est définie de deux manières différentes, soit elle est la possibilité de l’assouvissement de tous ses désirs, soit être libre c’est soumettre ses actes à sa volonté qui elle-même est soumise à la raison. Pour savoir si les actes que nous faisons nous rendent libres

utilisables : - Platon, dans le Gorgias, dénonce la confusion commune entre la liberté du sage et la réalisation impulsive de tous ses désirs. - Descartes, dans La Méditation quatrième, donne une définition du libre arbitre qui apparente l’homme à Dieu. - Spinoza, dans L’Ethique, montre que la conscience d’exister n’implique pas nécessairement la liberté humaine. E) Elaboration du plan : elle doit obéir à la règle du « plus proche au plus lointain », c est-à-dire aller de l explicite à l implicite, du plus

que la « res caugitant », la chose pensante soit l’esprit, ne le serais pas. L’esprit peut être en état d’indifférence, c’est-à-dire lorsque nous n’avons aucune raison de choisir quelque chose plutôt qu’une autre. Il prend pour cela l’exemple d’un croisement dans un labyrinthe : rien ne nous pousse plus à aller vers la gauche ou vers la droite. C’est donc pour Descartes la preuve que le libre arbitre existe bel et bien et qu’il est possible de faire ses propre choix sans être à aucun moment déterminé

un rôle sur nos désirs ? Les interdits sont-ils des obstacles à nos désirs ? Ce qui suggère à nous interroger sur nos capacités à ne pas vivre dans un monde illusoire, notre volonté doit-elle supplanter notre désir ? Mais alors, peut-on concilier raison et désir ou le désir n’est-il que source d’illusions ? Au final, répondre à nos désirs, est-ce les assumer ? Nous répondrons à ces différentes questions au cours du développement qui traitera de la vaste notion de désir, de notre responsabilité

dos et des flancs arrondis, quatre mains, autant de jambes, deux visages tout à fait pareil sur un cou rond, et sur ces deux visages opposés une seule tête, quatres oreilles, deux organes de la génération et tout le reste à l'avenant. Il marchait droit, comme à présent, dans le sens qu'il voulait, et quand il se mettai à courir vite, il faisait comme des saltimbanques qui tournent en cercles en lançant leurs jambes en l'air ; s'appuyant sur leurs membres qui étaient au nombre de huit, ils tournaient

"La conscience morale est la raison pratique représentant à l’être humain son devoir" : Emmanuel Kant « La conscience est la conséquence du renoncement aux pulsions » : Sigmund Freud 2) L’INCONSCIENT « Qu'une chose se passe dans ton âme ou que tu en sois de plus averti, voilà qui n'est pas la même chose » : Sigmund Freud « Je est un autre » : Rimbaud « Les hommes ont conscience de leurs désirs mais non des causes qui les déterminent à désirer » : Spinoza. "La psychanalyse existentielle