Spinoza Liberté Et Obéissance

Daniel Pimbé Spinoza Collection dirigée par Laurence Hansen-Løve Edition numérique : Pierre Hidalgo La Gaya Scienza, © octobre 2011 1 Table des matières Introduction : biographie .............................................. 5 Un philosophe en exil ...................................................... 5 Pour l’indépendance de la philosophie ............................ 7 Chapitre 1 : La connaissance humaine ........................ 10 La force du préjugé .......................

Les libertés La question du libre arbitre ● L’approche des Docteurs de l’Eglise – – Augustin : le libre arbitre est nécessaire pour comprendre le péché tout en dédouanant Dieu Thomas d’Aquin : le libre arbitre est nécessaire pour sauvegarder la responsabilité morale Les libertés Le problème du libre arbitre ● L’approche moderne de Descartes ● La raison et la volonté est la cause du libre arbitre. L’action libre est une action autogérée. Le pouvoir de juger suppose que le sujet

le plus bas : sommeil) Psychanalyse : herméneutique : art d’interpréter les rèves ou les paroles de l’analysant pour en proposer un sens Freud : tt les problèmes ont une origine sexuelle (complexe d’Œdipe) Freud est accusé de mettre en cause la liberté humaine : inconscience responsable, et de ne pas pouvoir prouver sa thèse LA RAISON ET LE REEL Raison : principe d’explication qui permet de rendre intelligibles les phénomènes, les choses, s’oppose aux activités mentales qui ne font l’objet d’aucun

Nous ne pouvons qu'y obéir. Cela ne signifie néanmoins pas que nous soyons soumis à la nature. Le projet technique consiste à utiliser les lois de la nature pour notre utilité. Ainsi, en obéissant aux lois de la nature, on peut la commander. La liberté n'est pas dans l'absence de contrainte mais dans l'utilisation raisonnée de ces contraintes. Hobbes L'oisiveté est la mère de la philosophie (Léviathan) Référence est faite ici à ce que les penseurs antiques appelaient l'otium c'est-à-dire le loisir

sur un bien commun imaginaire. Les passions sont combattues par d'autres passions, d'où la crainte des lois. Le bien se fait synonyme de bon relatif à des lois établies par convention comme production imaginaire. Il y a bien là une anthropologie (Spinoza). • Genèse La gloire et l'orgueil ne sont que le résultat des passions primitives (la reproduction de l'espèce n'étant qu'épisodique et sans valeur morale). Pour opérer le passage à l'état civil, l'instinct de conservation comme

mais tous visent à « bien-vivre en commun » en instaurant des relations de confiance. La recherche de la vérité est donc plurielle dans sa méthode comme dans son champ d'application ; c'est pourquoi la vérité n'est peut-être pas comme le soutient Spinoza « index sui et falsi » ( signe caractéristique du vrai et du faux) mais production dialogique entre personnes sans intérêt autre que l'intérêt commun de viser le juste dans des relations de confiance, tout comme la vérité de foi est recherchée non

sont ceux qui s'affirmeraient prêts à vivre en dehors de toute organisation étatique : c'est que l'État présente aussi des avantages, que ce soit pour la stabilité de chacun ou de la vie collective en société, l’Etat est garant de la sécurité, des libertés individuelles… Il faut distinguer l’Etat de la société, qui est quant à elle un ensemble organisé d’individus entretenant des rapports d’interdépendance réglés, exprimables sous la forme de règles naturelles ou conventionnelles, une sorte d’auto-organisation

FAUT-IL TOUJOURS OBÉIR À LA LOI ?MACHIAVEL, Discours sur la première décade de Tite-Live (1531) SPINOZA, Ethique (1677) LOCKE , Deuxième traité du gouvernement civil (1690) ARENDT, Eichmann à Jérusalem (1966) RAWLS, Théorie de la justice

dissocié de l’animal CAR soumis à l’instinct. 4ème conséquence : éthique CAR Homme capable de raison. Existe chez tous les hommes.  se contrôle  liberté  libre-arbitre. - Cogito cartésien : implique l’existence d’un moi singulier, le « Je », la conscience personnelle, le « Je pense » et d’un être pensant, le « Je suis ». Contraire à :  Spinoza : l’homme est un être de raison mais aussi de désir.  Leibniz : l’homme est un être de conscience et d’inconscient.  Husserl pense que la conscience

pas libre “l’homme est né libre et partout il est dans les fers”, contraint d’obéir aux ordres. Il veut expliquer pourquoi dans l’intérêt de l’homme et du pouvoir il est essentiel de donner une légitimité dans la politique. Si l’homme perd sa liberté dans la société, alors Rousseau propose de la retrouver tout en considérant que cette légitimité ne peut être naturelle et qu’elle doit reposer sur des conventions “Cependant, ce droit ne vient point de la nature (…) fondé sur des conventions”.