Spinoza Superstition

pourquoi la philosophie de Spinoza, par exemple, au 17ème siècle, a paru subversive, aux yeux de la théologie officielle. Spinoza concevait Dieu, en effet, comme intérieur au monde (Deus sive natura : « Dieu, c’est-à-dire la Nature »). C’est en ce sens encore que la doctrine de Spinoza est qualifiée de « doctrine de l’immanence ». En affirmant que nous ne désirons pas les choses bonnes, mais que les choses sont qualifiées de « bonnes » parce que nous les désirons, Spinoza inverse les valeurs auxquelles

des êtres inachevés car ils veulent toujours plus mais on doit souvent leur dire non. Alors comment pouvons-nous expliquer le fait qu’on ne puisse pas choisir notre liberté. Descartes ne nous donnant aucune explication, le célèbre philosophe Spinoza pense, quant à lui, que tout serait déterminé par une cause ou conséquence antérieure. Par exemple, un bavard pense être libre de parler autant qu’il le souhaite mais, en réalité, cela le dépasse. Ainsi, nous nous trompons sur notre liberté car chaque

sentiment d'être libre. Mais le témoignage de la conscience est fragile : nous croyons être libres quand nous sommes en réalité le jouet de déterminations (psychologiques, sociales, historiques, culturelles) dont nous n'avons pas consciences (cf Spinoza Ethique, Spinoza lettre à Schuller) Il n'y a d'acte libre que lorsque nous connaissons tous les caractères d'une action, lorsque nous savons ce que nous pouvons faire, et connaissons les causes qui nous déterminent. La liberté, toujours partielle

l’esprit, se montrer de façon évidente de sorte qu’il ne puisse en douter. En ce sens, c’est bien l’objet qui s’offre à l’esprit humain comme représentation conforme et la certitude de l’évidence peut être dite alors objective. C’est ce qu’affirme Spinoza lorsqu’il dit que « la vérité se fait connaître elle-même », elle est son propre indicateur ou critère, comme si la nature véritable des choses se manifestait d’elle-même, s’imposait indubitablement à l’esprit. Certaines propositions mathématiques

hommes, à entretenir avec aux des relations d’amitiés (Aristote appelait cela la philia), et eux-mêmes nous apportent beaucoup en nous  aidant à nous améliorer, à devenir plus vertueux. On trouve une idée semblable chez un disciple de Descartes, Spinoza, qui, contre Hobbes, écrivait que loin que « l’homme soit un loup pour l’homme », « l’homme est un dieu pour l’homme » (Éthique).   Discussion du texte : Ce texte est assez désarçonnant car il n’est ni simplement un plaidoyer pour le sacrifice

Selon Karl Marx, l’être humain est un être social qui se défini par son appartenance à une classe et selon les rapports sociaux dans lesquels il vie. Il soutient que notre capacité à se représenter les choses est un produit social. Le déterminisme social nous fait penser et nous pousse à agir conformément à la société et à ses morales, sans laisser libre court à nos pensées. D’après lui, les idées de l’être humain sont déterminés par ses conditions économiques; c’est par le travail que l’être humain

Freud appelle "le principe de plaisir" : il ne cherche qu'à satisfaire ses propres désirs, en se pliant à ses pulsions et en croyant à sa toute puissance. Là encore, il n'y a pas de vraie liberté car c'est être esclave de soi-même. Comme le sugère Spinoza, celui qui "est captif de son propre plaisir au point de ne plus rien voir ni faire qui lui soit vraiment utile est soumis au pire des esclavages.". En effet, l'inconscience est le pire des esclavages au sens où l'on dépend en fait de soi-même sans

arbitre : « L’homme n’est pas un empire dans un empire » (Spinoza) Le projet philosophique de B.Spinoza, dans le sillage des travaux scientifiques de Laplace, est de dénoncer les illusions du libre arbitre. C’est ainsi que dans la troisième partie de l’Ethique, dans la section intitulée De l’origine et de la nature des affections, Spinoza rejette totalement l’idée selon laquelle l’homme occuperait une place privilégiée au sein de la nature. Spinoza critique notamment Descartes qui conçoit l’homme comme

comprendre pour moi et cette décision engage tout mon être). La liberté est ainsi fondamentalement Pensée, maîtrise du corps, idée, raison, ordre, et en tant que tel c’est le divin, l’immortel en l’homme (la chose-en-soi de Kant). De Platon à Descartes et Spinoza, la liberté se réduit en fait à l’autonomie de la raison, son libre développement sans contraintes. L’histoire de la liberté n’est pourtant pas seulement le libre développement de l’essence dans un environnement favorable, tout comme des plantes,

nécessité du bonheur. D’après le philosophe Spinoza, le bonheur est dans l’essence même de l’homme. En clair, l’Homme, dans sa nature, veut ressentir ce qu’est le bonheur. Son désir d’être heureux ne dépend absolument pas de lui, ni de ses goûts ou de ses envies. Non, ce désir-là est enfoui dans son essence, c’est-à-dire dans sa nature d’être humain. Il ne peut se résoudre à effacer de son esprit ou de son âme ce désir car il fait partie de lui. Les mots de Spinoza sont les derniers : « L’essence même