Stichomythie

La gradation de ces trois verbes montre aussi qu’il semble de plus en plus énervé et en colère. Cela contribue à rendre ce début de pièce encore plus tendu entre les deux personnages. La vivacité de ce commencement se poursuit ensuite dans les stichomythies des vers 4 à 11, le procédé créant un rythme rapide avec des répliques courtes et efficaces. Alceste reproche son comportement à Philinte, et son état d’énervement est aussi visible dans le fait qu’il lui coupe la parole à deux reprises (vers 6

(l’auteur) peut s’exprimer indirectement à travers les propos de ses personnages : on parle de double énonciation . Les formes de paroles  : -répliques /dialogues- monologue- tirade- stichomythie- récit- apartéLes noms de métiers  : -dramaturge : l’auteur de la pièce-metteur en scène-acteurs(trices)/comédiens(iennes)-spectateurs(trices)-maquilleurs-couturiers-décorateurs, scénographes-régisseurs son- lieu (salle

par la répression. Mai 1793 en Bretagne insurgée : le marquis de Lantenac, futur fédérateur des luttes vendéennes, revenu clandestinement d’Angleterre, traqué par les républicains, est abordé par un mendiant. A | 1. La présence de stichomythies → indice d’une égalité entre les deux personnages + de l’absence de repères du marquis qui est sur ses propres terres. Phénomène d’ignorance du marquis accentué par les questions qu’il pose « qu’est-ce que vous pensez de ce qu’il se passe ? »

point entendre » comme le dit Alceste au vers 6 et Philinte aux vers 7-8 : « Je ne puis vous comprendre ». C’est une scène comique car Molière utilise le comique de mots avec des jurons comme « Morbleu » au vers 27 puis au vers 62 et avec les stichomythies des vers 1 à 6. Le comique est présent dans les premiers vers quand Alceste est en colère contre Philinte. On peut voir le comique de gestes avec les didascalies : « assis », « se levant brusquement » et le comique de situation quand Alceste raconte

tenant par un personnage. Rôle de composition : rôle qui amène un acteur à travestir son aspect physique et sa voix. Scénographie : (n.f.) ensemble des techniques qui envisagent l'organisation de la scène et ses rapports avec la salle. Stichomythie : (n.f.) succession de répliques de longueur égale ou à peu près égale. Théâtralité ou écriture théâtrale : ensemble des éléments qui donnent à un texte sa force théâtrale. Tirade : (n.f.) longue réplique. Trois unités (règle des) :La

Géronte sort une bourse, dont il dit avoir oublié l’existence. Cela donne lieu à un comique de geste indiqué par la didascalie « Il lui présente sa bourse, qu’il ne laisse pourtant pas aller ». Ne se résignant pas à lâcher sa bourse, il entame une stichomythie avec Scapin tout en faisant « aller son bras de coté et d’autre ». Le spectateur voit alors une scène caricaturale du personnage l’avare cher à Molière. Scapin se retrouve à essayer d’attraper la bourse tout en répondant aux insultes de son maitre :

Situation dramatique: les circonstances de l’histoire racontée ds une pièce. Se demander quelle est la situation dramatique d’un passage de théâtre, = ce qu’il s’y passe, s’annonce, menace, en se posant la question : « où en est l’histoire ? » Stichomythie: prononcer [stikomiti], c’est un rapide échange de très courtes répliques : « Viens-tu ? / - Non ! / - Si ! / - Je ne veux pas ! » Tirade : c’est une longue, voire très longue réplique. Avec un texte de théâtre, art parlé, joué, mis en scène

Rivage malheureux »), la tendance au superlatif (« la plus misérable ») et à l’hyperbole (« le comble des horreurs »). La vraisemblance de l’échange (le spectateur doit sentir la difficulté de l’aveu) est assurée par sa vivacité, proche de la stichomythie (dialogue dont chaque réplique ne contient qu’un vers). Dans les tragédies raciniennes, la parole a la valeur d’un acte : avouer un penchant coupable, c’est déjà commettre un crime, Phèdre veut y échapper par la mort (v. 4). À ce stade du dialogue

elle constitue la réponse d’un personnage à l’autre. • La repartie : c’est une réplique brève qui répond à une attaque. • La tirade : c’est une réplique généralement longue qui argumente sur un sujet dans le registre lyrique ou épique. • La stichomythie : c’est un dialogue où les personnages se répondent vers par vers et qui donne un style vif à l’échange. Les didascalies. Ce sont toutes les indications scéniques, souvent mises en italique, qui vont permettre de fournir des informations au metteur

Nous avons donc ici la présence du théâtre en abyme. De plus, grâce à l'échange rapide de répliques courtes et vives , le spectateur assiste en détail et comprend bien le processus de transformation du personnage . Ce type de parole est appelé la stichomythie. D'autre part, ce processus de transformation ne ce fait pas d'un seul coup, en effet grâce aux diverses gradations utilisés par Jean Giraudoux, le personnage se transforme graduellement. Dans le théâtre absurde d'Eugène Ionesco nous percevons