Stichomythie

des autres personnages. En général, l’aparté est court et sert le comique. • La tirade est une longue réplique. Elle peut servir le récit ou s’inscrire dans une argumentation : reproches, déclaration, justifications, etc. s’y déploient. • La stichomythie désigne une succession de répliques rapides et vives, en principe d’un vers. On étend le terme à tout échange de répliques brèves. B La structure d’une pièce • Une pièce de théâtre est généralement composée de cinq actes, mais leur nombre est

valet profite de cette situation avantageuse pour lui pour faire durer son récit, et ainsi jouer avec les nerfs d'Amphitryon. Cela lui permet en quelques sortes de "se venger" de son sort de valet. Ainsi avec cette inversion des rôles et une stichomythie importante, Molière rend cette scène très divertissante. (Conclusion) L'étude du texte, a donc permis de montrer la grandeur de Molière qui a créé une scène comique grâce au personnage principal de la pièce, Sosie, tout en mélangeant les

de la situation est rendue par les phrases courtes qui ouvrent l’extrait v1 « A minuit. Demain. Amenez votre escorte. Sous ma fenêtre. ». Cette urgence est renforcée par l’usage du mode impératif, et les échanges rapides entre les personnages : stichomythie  Les incertitudes qui demeurent quant à l’identité des personnages sont signalées par les interrogations : « Savez-vous qui je suis/ Maintenant ? » v3/4. Le verbe être est mis avec sont homonyme conjugué «  je vous suis ». Les verbes de mouvement

naïveté de Figaro. Enfin, les didascalies présentent le comique visuel. B. Un dialogue enlevé, léger et comique Cette scène est pleine de virtuosités. En effet, les répliques s’enchaînent rapidement, elles sont concises, de la ligne 11 à 20 des stichomythies sont présentes. Dans cette scène, la parole est reine. Suzanne fait preuve d’une grande spiritualité, elle joue sur les mots : « zeste ! en deux pas il est à ma porte, et crac ! en trois sauts… » : le dialogue exprime le pouvoir des mots. De plus

« Moi ? ». Ce pronom personnel est comique car Argan serait celui qui s’empêche d’agir : on pense au vieil avare Harpagon se prenant lui-même le bras.Là se termine le premier mouvement de cet extrait qui propose des répliques rapides comme des stichomythies créant beaucoup de vivacité.Toinette continue à s’opposer à Argan et la dispute entre eux deux se poursuit.Elle dit donc « Vous n’aurez pas ce cœur-là. » Cette réplique dévalorise Argan en le présentant comme manquant de courage avec la négation

servante. Ce sont donc des rapports intervertis. Malgré tout, c’est Euphrosine qui garde le pouvoir, et en effet à la fin Arlequin se rend (« J’ai perdu la parole »l.47). Du fait que ce soit une comédie, l’affrontement est exagéré notamment par la stichomythie, exemple de courtes répliques qui se succèdent: "EUPHROSINE. Non." "EUPHROSINE, lmpatiente. Ahi !" "EUPHROSINE. Quel état !" C'est donc un dialogue très vif. C’est dans ce troisième extrait qu’Octave fait ses premiers pas en tant qu’intermédiaire

Le texte de théâtre relève donc du discours direct, en vers ou en prose, destiné à la communication orale. L'échange à travers le dialogue est fait de répliques de tailles diverses, de l'échange vif par vers ou courtes phrases qui se répondent (stichomythie) aux répliques longues et élaborées qui constituent des tirades (exemple : le récit de Théramène à la fin de Phèdre de Racine). Quand le personnage est seul sur scène (ou se croit seul) et s’exprime, il s’agit d’un monologue. Celui-ci a pour

feint de ne pas croire Orgon, puis mène vers une deuxième partie composé de 3 tirades où Dorine essaye de persuadé Orgon. Le premier temps commence par deux longues phrases, Dorine commence doucement puis accélère et avec un dialogue plus vif en stichomythies et ponctué comme par exemple « D : Chansons ! O : Ce que je dis, ma fille, n’est point jeu. » (vers 468) elle veut faire réagir Orgon qui s’énerve. Puis Dorine calme le jeu par une longue phase et une petite tirade qui vont mener à l’argumentation

de l'avion, les pieds d'une table, les bras d'un fauteuil... Ellipse (f) : Elle consiste à passer volontairement sous silence certains évènements ce qui accélère la narration. Ironie : Elle consiste à dire le contraire de ce que l'on pense. Stichomythie (f) : C'est la partie du dialogue, au théâtre, où les interlocuteurs se répondent vers pour vers. C’est en fait la succession de répliques de même longueur. Pléonasme (m) : Répétition de termes superflues. Ex : Descendre en bas, un géant vraiment

statut de la femme. II- La lettre : progression dramatique - La lettre permet un renversement au niveau des rapports de forces. Au début Bartholo est supérieur par ses arguments : longues répliques. Puis Rosine le devient par la ruse, stichomythies, et le côté tragique qu’elle joue « Malheureuse Rosine » à la 3ème personne du singulier. Rosine atteint son objectif : Bartholo ne connaîtra pas l’identité de son amant. - La lettre permet aussi de connaître la personnalité des personnages