Stichomythie

Samuel Beckett En attendant Godot Texte n°4 (scène d’exposition) I. Un dialogue 1. Un dialogue apparemment vivant - véritable situation d’énonciation, communication « je » « tu », « nous » - stichomythie (=dialogue dans lequel les tirades sont courtes et s’enchaînent rapidement) : répliques très brèves, jeu de question-réponse, rythme saccadé. Des temps de pause séparent des échanges rapides - modes et temps : indicatif présent d’énonciation, futur, impératif, + subj et conditionnel = hypothèse

sont diverses : dialogue; faisant intervenir plusieurs voix -certaines en aparté- monologue dont bénéficie le public alors que le personnage est censé être seul tirade; longue et construite, échange très rapide de répliques cinglantes (=stichomythies) ● Temps au théâtre. Le temps de la représentation (2 à 3h) est un temps réel, vécu par le public. Le temps de l'action est la durée nécessaire à la résolution de la crise. Dans le théâtre classique (XVIIe et XVIIIe) l'unité de temps impose

impossible pour Chimène de s'empêcher d'aimer Rodrigue « Malgré la rigueur d'un si cruel devoir » v.983, un devoir que lui rappelle Rodrigue « Tu le dois » v.963 Cependant, si l'amour est réciproque, il est accompagné de douleur dans l'échange de stichomythies du vers 985 à 991. Les parallélismes de construction  montrent la symétrie des situations des personnages et le lexique souligne leur amour et son impossibilité. Rodrigue : « Ô miracle d'amour » / Chimène : « Ô comble de misère » v.985 Chimène :

Enumeration: bref on connaît 29) Prétérition: on fait semblant de ne pas vouloir dire un truc mais on le dit 30) Analogie: Ressemblance établie par l’esprit (association d’idées) entre deux ou plusieurs objets de pensée essentiellement différents. 31) Stichomythie: Échanges verbaux rapides vifs en vers ou en paroles qui marquent une accélération dans le dialogue. 32) Synecdoque: Consiste à prendre le plus pour le moins, la partie pour le tout ou l’inverse comme “mettre les voiles” ou “quitter ces murs”.

incapable de réagir et de comprendre ce qui est en train de se produire sa réplique suivante est incohérente l8 par rapport à ce que lui a demandéeffet comiqueAraminte a pris le dessus maîtresse du jeu2eme mouvement :· Le dialogue devient plus rapide stichomythie· L’apparté initiale « à part, pendant qu'il se place » elle mène le jeu elle commente l'état de dorante et observe »il ne sait pas ce qu’il fait » « voyons » « continuera »l9-10impératif futur · L’apparté de dorante  « cherchant du papier » indique

moins. Il insulte Toinette, mais elle continue à le vouvoyer. Il est autoritaire car il veut que le mariage soit en sa faveur. C’est une scène de farce qui mêle comique de geste, de parole et de situation sur le rythme d’une comédie-balai avec stichomythies. Nous verrons ensuite   en quoi cette scène d’affrontement a une portée polémique. Cette scène est en effet rythmée par une multitude de procédés, de ressorts usuels et propres à la comédie notamment avec le quiproquo entre Argan et Toinette qui

plutôt équilibré par le nombre et la longueur de répliques identiques pour les deux personnages. La première tirade d’Œdipe lui donne de l’importance, puisque c’est lui qui parle en premier. A la suite de cette tirade, la conversation se découpe en stichomythie ce qui fait augmenter la tension et accélère la cadence de l’histoire. Il faut attendre le milieu de la conversation lorsque le coryphée intervient pour que Tirésias rende la longueur de ses paroles égales à celles d’Oedipe. L’équilibre des paroles

parle a lui même (et au spectateur) Diffèrent de soliloque : plusieurs personnages sur scène mais un personnage fait mine de se parler tout seul. Réplique : texte qui personnage prononce sur scène en une seule intervention. Stichomythie : succession rapide de répliques très brèves et d’égales longueurs. Tirade : très longue réplique qui développe une argumentation avec un certain lyrisme. Récit : raconte un évènement lié à l’action de la pièce mais qui n’a pas lieu

Qu’est-ce qui justifie le rapprochement de ces quatre pièces de théâtre de ce corpus ? Tous d’abord, l’une des justifications du rapprochement de ces quatre textes démontre que ce sont tous des pièces de théâtres qui se composent de dialogue en stichomythie d'indications concernant la mise en scène avec des didascalies sur le décor, la localisation géographique, l’ambiance lumineuse et sonore, les gestuelles des personnages comme dans les extraits de théâtre de Shakespeare, Hugo et Rostand celui

lorsque C. fait croire à sa cousine qu’il vient d’arriver et que cette dernière le salut ; « Bonjour cousin ! ». -comique de geste : didascalie ; »poussant Christian vers le balcon », « le poussant ». -comique de mot : répétition de « monte » (stichomythies), huron « animal ». De plus dans le discours amoureux, Christian n’a fait que dire « Ah ! Roxane » contrairement à C. qui n’a fait que parler (nombre et volume de ses répliques). ═> mélange des registres est propre au drame romantique. III) Une