Structuro Fonctionnalisme

se préoccupent surtout de stabilité et d'équilibre dynamiques pris dans un sens global ». (R. C. Lewontin, « Evolution » in International Encyclopedia of the Social Sciences, 1968, vol. V, pp. 202-10). En anthropologie, ils se préoccuperont de fonctionnalisme et de structuralisme. Comme le dit Henri Lefebvre, le structuralisme représente « une idéologie d'un type nouveau, en tant qu'il dissimule avec soin et habileté son caractère idéologique sous une apparente « scientificité ». Ce n'est d'ailleurs

Gunell et Grazianno : 1991 : page 278 cité par Nicolas Freymond : la question des institutions dans la science politique contemporaine.) ce qui a permis la naissance des approches telles : la théorie des système de David Easton et le structuro-fonctionnalisme de G. Almond et plus généralement le behaviorisme. On est passé à une approche reléguant les institutions aux deuxième plan et se focalisant sur la société ( groupe et individus). Puis il y eu comme on l’a déjà signalé l’apparition du

différents types de fonctionnalisme : - le fonctionnalisme ‘’ absolu ‘’ se rattache à l’école anthropologique anglo-saxonne des années 1930. Elle s’appuie sur trois postulats : l’unité fonctionnelle de la société (chaque élément est analysé par rapport à l’ensemble), l’universalité de la fonction (chaque élément a effectivement une fonction), la nécessité de la fonction (chaque élément du système est indispensable au tout) - le fonctionnalisme limité atténue les postulats du fonctionnalisme absolu. Dans

sens, les modèles développés par Talcott Parsons en sociologie générale et par David Easton en science politique illustrent l’intérêt de la théorie des systèmes pour les sciences sociales. Le modèle de Parsons constitue un passage de l’approche structuro-fonctionnelle à l’approche systémique et tend à construire un schéma général d’analyse applicable à tout type d’action, une théorie générale de l’action. Au niveau sociologique, il s’intéresse particulièrement aux interactions entre acteurs d’une

satisfaire ses besoins. Ainsi, chaque culture est caractérisée par des besoins biologiques et surtout par des besoins « dérivés » qui constituent des « impératifs instrumentaux » à l’origine du système politique, monétaire ou juridique. - Le structuro-fonctionnalisme de Robert Merton (né en 1910) marque la sociologie américaine des années 30-60. Il s’agit de dépasser l’intuition de Malinowski en élaborant une analyse fonctionnelle plus complexe, à même de révéler la multitude des finalités qui animent

Hermann, (Savoir), p. 7-34. ELUERD R., 2004, Grammaire descriptive de la langue française, 2e éd., Paris, A. Colin, (Fac. Linguistique). GALISSON R., 1980, D’hier à aujourd’hui, la didactique générale des langues étrangères. Du structuralisme au fonctionnalisme, Paris, CLE International, (Didactique des langues étrangères). GERMAIN C. et SÉGUIN H., 1998, Le Point sur la grammaire, 2e éd., Paris, CLE International, (Didactique des langues étrangères). GERMAIN C., 2001, « La didactique des langues : une

des textes littéraires numérisés » 17. Pour le domaine du FLE, on constate que les usages de type EAO peuvent s’accorder aux principes didactiques de la Méthode Audio-Orale 18 (MAO) datant de la fn de la Seconde Guerre mondiale ou de celle nommée Structuro-Globale-Audio-Visuelle 19 (SGAV) promue dès les années 60. La méthode communicative défnie dans le courant des années 70 et la perspective actionnelle, émergente à la fn des années 90, concordent moins à ce type d’usage parce qu’elles s’attachent

l’intérêt d’abolir la distinction entre micro et macro social (Rojot, 1989). En effet, la théorie de la structuration se positionne entre deux extrêmes (Autissier et Wacheux, 2000) : la sociologie de l’action (l’acteur prédominant) et le structuro-fonctionnalisme (la structure guide l’action de l’acteur). L’acteur, au cours de son action est à la fois guidé par la structure et par récursivité constitue la structure. Il effectue une intégration locale (son contexte) et une intégration systémique (il

formelle des individus en tant qu'elle correspond bien à une réalité au niveau de l'infrastructure économique que les sciences humaines se développent, usant de méthodes comparables à celles des sciences physiques. Behaviourisme, positivisme, fonctionnalisme, structuralisme se développent en nappes successives mais non contradictoires pour perfectionner cette approche au fur et à mesure que le système capitaliste passe de la période concurrentielle à celle des monopoles et de l'impérialisme, puis

question : « Dans quelles circonstances pensons-nous que les choses sont réelles ? ». Pour cela, il a étudié la structure de l’expérience individuelle de la vie sociale. Fondamentalement, il se différencie de la tradition sociologique issue du structuro-fonctionnalisme qui analyse l’action en deux phases distinctes : la prise de décision à l’intérieur d’une unité agissante (la psychologie étudie les motifs de l’action) suivie de la communication entre les unités agissantes qui constitue l’interaction dans