Suis Je Libre De Penser

des stoïciens. Avec Cioran, j'affirmerais volontiers que la pensée suicidaire aide à supporter la vie : au plus profond de mon malheur, je sais qu'il me reste toujours la liberté d'en finir. Ce geste, je le reporte d'heure en heure, tout me sachant libre de décider de sorte que jour après jour, année après année, je parcours tranquillement mon chemin vers mon destin. En tout état de cause, la pensée du suicide - comme possibilité d'achèvement d'une vie accomplie - m'accompagne et me soutient à sa manière

entre hommes cultivés, il y a encore des différences. On croit alors qu’il s’agit de dons naturels alors que c’est l’éducation et la façon de vivre qui explique surtout que certains sont plus intelligents que d’autres dans la société. L'acte libre est l'aboutissement d'un processus mental complexe, qui devient de plus en plus difficile à mesure que les habitudes prennent plus d'emprise. Pour se déterminer librement, il faut d'abord avoir l'idée d'un but à atteindre, par exemple, d'un meuble

plus grande forme de liberté est l'autonomie". Cependant, l'individu est dépendant de ces normes imposées (exemple des impôts, de l'interdiction de faire du bruit après 22heures). Donc l'individu n'est pas autonome. Il ne peut par conséquent, être libre. Ainsi, nous serions plus libres sans Etat. B-On part du présupposé suivant : la société est constituée de classes : la dominante et la dominée. Or l'Etat, selon Engel, favorise toujours la classe dominante car c'est elle qui détient les moyens de

Ces sujets interrogent sur trois sortes de possibilités : 1) la possibilité logique : Est –il contradictoire… ? Est-ce incohérent…?... Ex : Peut-on obéir sans cesser d’être libre ? 2) la possibilité physique ou capacité : Avons-nous le pouvoir de…? En sommes-nous capables … ? Ex : Peut-on tout donner ? 3) la possibilité morale ou le droit : Est-ce permis ? Est-ce légitime ? En avons-nous le droit ? Est-ce justifiable ? Ex : Peut-on désobéir aux lois ? Pour chacun de ces sujets, délimitez

disent très facilement que les femmes musulmanes, de par leur religion sont asservies, soumises aux hommes et perdent de leur liberté. En revanche, un jeune homme ambitieux, quelque soit sa confession religieuse, ayant foi en son destin est tout à fait libre de choisir de quelle manière il va construire sa vie future. Mais alors, quelles relations existent-il entre la foi et la liberté ? L’une empêcherait-elle l’autre d’exister ? La foi semble t-elle un obstacle à la liberté ? Le mot religion vient

étant naturelle chez l’homme. C’est une expérience humaine et commune à tous. Dans la mesure du possible, la liberté se prouve en faisant ce que l’on veut, en absence de tout déterminisme et de toutes contraintes. Nous avons donc entre nos mains, un libre-choix. d'autre part, pouvoir prouver la liberté implique une certaine légitimité. Dans un point de politique, la liberté consisterait à faire ce que les lois permettent.

« L'homme, étant condamné à être libre, porte le poids du monde tout entier sur ses épaules : il est responsable du monde et de lui-même en tant que manière d'être [...]. Ce qui m'arrive m'arrive par moi et je ne saurais ni m'en affecter ni me révolter ni m'y résigner. D'ailleurs, tout ce qui m'arrive est mien ; il faut entendre par là, tout d'abord que je suis toujours à la hauteur de ce qui m'arrive, en tant qu'homme, car ce qui arrive à un homme par d'autres hommes et par lui-même ne saurait

Le journal en lui même ainsi qu'un grand nombre de commentaires partent du principe que la démocratie se résume un ensemble de droits. Droit de penser, droit de s'exprimer, droit de choisir par le vote, etc. En ce sens, il est indéniable que les pays Occidentaux sont majoritairement des démocraties, même si certains de ces droits sont de temps à autre bafoués (Notament sur internet, sujet qui est souvent abordé sur ces pages). Pourtant, la démocratie se résume-t-elle à un ensemble de règles garantissant

ses impulsions, contredire ses passions. En ce sens les animaux n’auraient donc pas de passions, mais les hommes pourraient en avoir. La passion est-elle un signe de liberté ou d’aliénation? Selon Alain, seul l'homme a des passions parce qu'il est libre. Donc la passion serait un signe de liberté. La conscience sépare-t-elle l’homme de l’animal ? Nous tenterons de répondre aux différents problèmes que pose ce texte, sur la conscience, la passion, l’inconscient et le doute dans deux parties. Dans

A quoi bon penser ? 1. Les réflexions présentées sur ces pages sont issues d’une question, aussi simple que naïve, qui s’est imposée à mon esprit au fur et à mesure de lectures aléatoires d’ouvrages qu’il convient de qualifier de « philosophiques », à la suite d’études dites approfondies, réalisées tardivement et se rapportant plus précisément à des questions de logique et de communication. Les hasards de l’existence, provoqués parfois par des volontés insoupçonnées, autant des intentions personnelles