Sultan

des sultans Sélim Ier (1512-1520) et Soliman le Magnifique (1520-1566), l’EO s’étend encore (Azerbaïdjan, Égypte, Afrique du Nord, Balkans …). Toutefois, les armées de Soliman échouent devant Vienne en 1529. II) Le fonctionnement impérial de l’Empire Ottoman  : A) Diriger et contrôler l’Empire  : Le Sultan réside

1 Le hijâb des sultans. Yves Pourcher Professeur de science politique à l’IEP de Toulouse (article paru dans Horizons maghrébins, n°60/2009, p. 144-149.) Après Soldats, domestiques et concubines (Balland 1994), Mohammed Ennaji revient avec un nouveau texte foisonnant, riche à l’extrême, dont le titre, Le sujet et le mamelouk1, résume à lui seul le projet et la thèse. Le livre s’ouvre sur une histoire. En 1868, au Maroc, près de Tiznit, zone limite du pouvoir royal, un cavalier entre bride abattue

Mecque, Médine et Bagdad + provinces dans les Balkans • trente ans après sa mort, le « sultan Soliman » évoqué par l'auteur anglais William Shakespeare en tant que prodige militaire dans Le Marchand de Venise • les règnes de Mehmed III (1595-1603) et de son fils Ahmet Ier = début du déclin: l’empire est en proie à des révoltes et à des soulèvements militaires • Le vizirat profite de la baisse du pouvoir des sultans pour satisfaire son désir de pouvoir et de gloire • le roi Jean III Sobiewski de Pologne

partie située en Asie. La tribu commence son extension au 13e siècle, sous le règne du sultan Osman Ier (Uthman en arabe et Ottoman en français), qui donnera naissance à la dynastie Osmanli. Celle-ci est gourmande de territoires et étend son hégémonie du Moyen-Orient jusqu'en Europe et en Afrique du Nord (à l'exception du Maroc), sans oublier la Crimée, presqu'île située au sud de l'Ukraine. En 1453, le sultan Mehmet II s'empare de Constantinople (Byzance) et absorbe l'Empire romain d'Orient, également

1355 | Il est nommé secrétaire du sultan Mérinide à Fès. | 1357 | Il fut suspecté de complot et d’intrigues contre le sultan Abu Inan (rencontré quatre ans plus tôt), il reste presque deux ans en détention. | 1359 | Il accède au poste de secrétaire confidentiel du prince Abu Salim, successeur sur le trône de Fès, après l’avoir activement soutenu pour son accession au trône. | 1362 | Il décida de partir pour la ville de Grenade en Andalousie chez le sultan Mohamed V et son vizir Al Khatib avec

INTERLOCUTRICE......................136 1. Le Sopha de Crébillon fils ...............................................................................139 a) Les femmes des petits récits ................................................................140 b) La Sultane-Reine et l’art de conter ......................................................147 2. Les Bijoux indiscrets de Diderot......................................................................156 a) Texte imitatif du Sopha ...........................

n'est autre qu'une appellation à connotation ethnique à visée purement idéologique élaborée par une élite dans le but unique, celui de l'exclusion et la marginalisation des amazighes. On peut toutefois remarquer que dans le texte promulgué par le sultan il n y avait aucune référence au mot berbère. Quel est le contenu de ce décret ? Qui l'a promulgué et qui l'a signé ? Pourquoi le mouvement nationaliste, en a fait son cheval de bataille ? Ces questions ainsi que d'autres méritent d'être posées

Il en va de même de la tournée annuelle du sultan à travers le pays, connue sous le nom de « parlement ouvert », supposée illustrer une « démocratie directe représentée par la rencontre entre le chef et son peuple » 19. Cette tournée est l’occasion de consacrer à intervalles réguliers l’allégeance des chefs de clans et de tribus à la personne du sultan, pôle d’aimantation « sans lequel la communauté ne saurait avoir d’existence réelle » 20. Cette

géostratégique de tout premier ordre par son étendue et le contrôle, certes concurrencée par le contournement de l’Afrique, des échanges entre Orient et Occident. Cette situation repose sur une organisation particulière de délégation de pouvoir de la part du sultan aux gouverneurs, aux notables locaux , mais aussi dans l’allégeance à Istanbul, allégeance dont le principe réside en partie dans la religion, l’islam, second fondement de l’empire, et dans une culture ottomane partagée. S’interroger sur le recul

était régi par des pouvoirs théocratiques, despotiques et patriarcaux personnifiés par le Sultan. Il n’y avait pas de séparation de pouvoirs ;le Souverain était à la fois Souverain et Imam(chef religieux) et, le Makhzen, subordonné à celui-ci, assurait l’administration centrale. -Pendant la période du protectorat, le traité franco-marocain signé le 3OMars 1912 consacre la souveraineté spirituelle du Sultan qui, une fois destitué des pouvoirs, la protection des intérêts marocains est confiée aux