Synesthesie Serpent

Citations ProcédésInterprétationsV1. « Un corbeau devant moi croasse »V2. « Une ombre offusque mes regards »Synesthésie avec le vers 2 « croasse » -> l’ouïe regards » -> la vueLe poète insiste sur les sens, ici, en l’occurrence, l’ouïe et la vue (vers 2). A cet instant, le poème est très centré sur lui-même « devant moi », « mes regards ».V3. « Deux belettes et deux renards »Répétition « deux » Enjambement Rejet V4La belette représente l’intelligence ainsi que la malice, quant au renard, il

Ainsi le poème dissparait en meme temps que le thème abordé, il échappe au lecteur et a son créateur comme l'eau de la clepsydre comme le sable du sablier .A la fin de la lecture le temps n'existe plus il a réussi a se consommer lui même .Le serpent qui danse : Ce poème se trouve dans la 1ere section « Spleen et Idéal ».C'est un poème érotique et lyrique composé de 9 quatrins

(Car, j'ai, pour fasciner ces amants dociles, De purs miroirs qui rendent toutes choses plus belles Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles !) L'impassibilité et la distance de la beauté sont également abordées dans "Le Serpent qui danse". La femme comparée à un serpent, symbole du mal, possède "des yeux, où rien ne se révèle De doux ni d'amer" et qui "Sont deux bijoux froids où se mêle L'or avec le fer.". Pourtant, elle inspire toujours une attirance physique au poète comme dans "Les bijoux"

inattendue puisque le premier élément évoqué est « Le ciel » et la première couleur le bleu alors qu’on attendrait plutôt des couleurs chaudes (jaune, orange, rouge, ocre). La chaleur n’est cependant pas absente de la première face puisqu’on a une synesthésie** baudelairienne (voir poème « Correspondances ») entre la couleur perçue « bleu » (donc la vue), et le verbe « brûlait » (ici, le toucher). La couleur bleue est évoquée quelques lignes plus loin pour décrire les hommes l.6 « Les hommes bleus avançaient »

adjectifs qualificatifs « ténébreuse » visuelle. Baudelaire montre la fusion des sens/harmonie « se répondent » : synesthésie = harmonie des sens ( bcp de pluriels (1er et 2ème quatrain)= sensations multiples pour arriver à la synesthésie 1er TERCET : tercet non classique : CCD-DEE ( rupture avec les règles classiques=modernité d’écriture ( succession de comparaisons= encore synesthésie - « parfums » odorat - « frais » touché - « doux » ouïe - « verts » vue enfant= allégorie naïveté/

permet une description plus précise de la femme.V2 : répétition de « beau », insistance, la femme associée au paysage est un topos de la poésie romantique.V3 : « le rire joue » : métaphore, ouïe et vueV4 : « Comme un vent frais », toucher et vue : synesthésie : cette femme sollicite les sens du poète et du lecteur.V5 : « Le passant chagrin » : peut-être référence à lui et s’oppose à la femme « trop gaie »V6 : suite de la description, appel au sens de la vue hyperbole « est ébloui »V7 : « jaillit » métaphore

héritier du romantisme, et du Parnasse, la poésie de Baudelaire annonce le symbolisme, en mettant en place la théorie des correspondances selon laquelle des liens mystérieux existent entre le monde visible et le monde invisible et entre tous les sens (synesthésie) Du point de vue formel il rompt avec la tradition en jouant avec l'alexandrin et en initiant la poésie en prose. B. affirme une sensibilité moderne À la fois romantique et réaliste, Charles Baudelaire est fasciné par la dualité de la vie, tantôt

une couleur à chaque voyelle en unissant, ici, les deux domaines principaux: le son et lʼ image . Cette figure littéraire sʼappèlle synesthésie (union des sens). Chez B. cette notion de correspondances concerne plus les textes en vers quʼen prose, qui sont plus pessimistes et donc il y a moins de confiance en les correspondances, il y a moins de forme/force (?) dans la correspondance

Le serpent qui danseIntroduction :· Sujet amené : « La charogne » de Baudelaire est située dans la section Spleen et Idéal du recueil Les Fleurs du mal. Il fait partie du cycle consacré à Jeanna Duval, l’une des maitresses du poète qu’il associe à l’exotisme ainsi qu’un amour qui est une source de souffrance. · Sujet posé : Comment Baudelaire fait-il l'éloge de la femme aimée tout en la transformant en une source de voyage?· Sujet divisé : Strophe 1-4: Transformation de la femme en voyage

(V.10) qui nous rappelle le paradoxe que l'on a étudié dans le premier quatrain au vers 3. En effet, le narrateur semble se perdre dans sa rêverie et ne plus savoir différencier le réel de l'imaginaire. Dans le deuxième tercet, on retrouve la synesthésie par Baudelaire, qui a été défini dans le poème "Correspondances" de ce même recueil, notamment dans les vers 12 et 13 : "le parfum des verts tamariniers » (V.12) (l'odorat et la vue), "m'enfle la narine » (V.13) (le toucher et l'odorat). La rêverie