Synesthesie Serpent

d’enfermement morbides. Le réel est ici une prison qui empêche l’élévation dans les cieux de l’idéal. Dans les trois derniers poèmes de la section, le poète exprime sa mauvaise conscience. La langue poétique Toutes les images sont fondées sur des synesthésies. On peut relever plusieurs assonances en [a], et un certain nombre d’enjambements et de contre-rejets dans le poème LXII, notamment : « Quand le ciel bas et lourd... » Le mot « espoir », qui relève de l’idéal, est ainsi laissé en suspens au

aujourd'hui à l'organisation internationale regroupant les heureux élus sujets à la même particularité que lui, l'association internationale des synesthètes. Diagnostic Le phénomène des synesthètes fait l'objet de recherches depuis 1980. Le mot « synesthésie » vient du grec syn qui signifie ensemble et aistesis qui signifie perception. Les Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert individus qui présentent cette curiosité proche d'un sixième sens associent un mot et une couleur. Les lettres

l’art du roman, Op. cit., p.561. Une vie de Maupassant ou « l'écriture du vide » Aurore Loison - 2007/2008 41 auteur est « fils de l’eau, de toutes les eaux 51». De la même façon, certaines descriptions en mouvement faisant appel à la synesthésie, certains paysages respirant de vie et de vérité nous entraînent à dire que pour être rapportés si justement, l’auteur est allé puiser au plus profond de lui, au cœur de souvenirs intimes. Notamment dans l’exemple suivant : « Parfois en longeant

la syntaxe ne présente plus deux couples de deux mots chacun (Adj., Subst. / Adj., Subst.) mais un seul couple (Subst., Adj.) qui fusionne deux sensations différentes, auditive et visuelle : voix et maison mettent en commun leurs attributs. La synesthésie pourrait être belle si elle n'était gâtée par son peu d'euphonie délibéré : [o-zé-ko-dé-ko-ré], avec en particulier un écho en... [ko-ko] (coco ?) fort disgracieux - et une assonance en [é-é-é] (hé ! hé ! hé ?) plutôt malicieuse. le dernier vers

. . .». .(l. . . 8), . . . .«. .musique . . . . . . . . . . .». .(l. . . 11) . . . . .; .le . . .toucher . . . . . . . . . .: .«. .plonger . . . . . . . . . .». .(l. . . 2). . . . .Il. .met . . . . . en . . . .place . . . . . . .une . . . . . synesthésie . . . . . . . . . . . . . . .poétique . . . . . . . . . . . par . . . . . laquelle . . . . . . . . . . la . . . femme ......... devient . . . . . . . . . . la . . . créatrice . . . . . . . . . . . d’images . . . . . . . . . . . . pour . . . . .

vie des Touaregs : la mort, souvent violente (« frappés par une balle ennemie, ou bien rongés par la fièvre », l. 31-32), les accouchements sans entourage médical (l. 32-34), la nature envahissante et agressive (« au sable, aux chardons, aux serpents, aux rats, au vent », l. 36). 3. La marche des Touaregs, à la fois rude et déterminée, offre une image fascinante : le lecteur est surpris par la communion entre des hommes, ni plus ni moins forts que d’autres, et un espace plus hostile qu’ailleurs

vie des Touaregs : la mort, souvent violente (« frappés par une balle ennemie, ou bien rongés par la fièvre », l. 31-32), les accouchements sans entourage médical (l. 32-34), la nature envahissante et agressive (« au sable, aux chardons, aux serpents, aux rats, au vent », l. 36). 3. La marche des Touaregs, à la fois rude et déterminée, offre une image fascinante : le lecteur est surpris par la communion entre des hommes, ni plus ni moins forts que d’autres, et un espace plus hostile qu’ailleurs

lexical de la torture infernale est structuré dans un ordre d’importance des éléments, une gradation du mal au pire. En commençant par la vengeance sous la forme allégorisée d’Alecton qui usent de ses « tisons soulfreux, de ses foüets159 », de ses « serpents enflez de noir poison160 », tableau qui n’est pas présent chez Sénèque mais qui matérialise la vengeance qu’Œdipe souhaite de son père traduisant ses remords douloureux hyperboliques, son « eternelle peine161 ». Cette attitude relève de la culpabilité